Le Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) se réjouit de la décision du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de proroger le mandat de la Commission dialogue-vérité-réconciliation (CDVR) afin qu’elle vienne à bout des missions qui lui ont été assignées depuis septembre 2011.
En « visite de courtoisie » au président de la CDVR, Charles Konan Banny, le Président du FPI, Pascal Affi N'guessan souligne que la question de « la réconciliation nationale est un problème majeur ». Cette prorogation du mandat de la CDVR, explique-t-il « signifie que les autorités vous font confiance » et que « le pays compte sur vous ».
« Nous avons marqué toute notre disponibilité à accompagner la CDVR dans cette responsabilité » ajoute M. Affi, soulignant qu'une rencontre entre le FPI et la CDVR est prévue incessamment pour parler des propositions de l'ex-parti présidentiel sur les mécanismes de la réconciliation nationale qui portent sur le « dialogue politique et les états généraux de la République ».
Le Président de la CDVR, Charles Konan Banny a relevé que les actions qui restent à accomplir sont entre autre la recherche de la vérité, la justice transitionnelle qui implique la réparation des torts (indemnisation des victimes), la repentance des coupables et le pardon des victimes.
« D'ici le mois de juillet, je pense qu'on aura avancé » sur ces questions, espère M. Banny, notant que le président de la République a promis apporter les fonds nécessaires pour la réalisation de ces objectifs.
« Nous avons déjà préparé conceptuellement. Nous avons les schémas, il faut maintenant mettre en œuvre, développer… il faut sortir la planche à dessin, pour être sur le dessus » a-t-il résumé les actions qui restent à accomplir.
La Commission dialogue-vérité-réconciliation a été mise en place par les autorités ivoiriennes au lendemain de la crise postélectorale survenue entre décembre 2010 et avril 2011 et ayant occasionné plus de 3000 morts.
Cette structure avait un mandat de deux ans qui a expiré en septembre dernier avant d'être reconduit en début de cette semaine pour un an supplémentaire par une ordonnance du Président Alassane Ouattara.
JBK/ls/APA
En « visite de courtoisie » au président de la CDVR, Charles Konan Banny, le Président du FPI, Pascal Affi N'guessan souligne que la question de « la réconciliation nationale est un problème majeur ». Cette prorogation du mandat de la CDVR, explique-t-il « signifie que les autorités vous font confiance » et que « le pays compte sur vous ».
« Nous avons marqué toute notre disponibilité à accompagner la CDVR dans cette responsabilité » ajoute M. Affi, soulignant qu'une rencontre entre le FPI et la CDVR est prévue incessamment pour parler des propositions de l'ex-parti présidentiel sur les mécanismes de la réconciliation nationale qui portent sur le « dialogue politique et les états généraux de la République ».
Le Président de la CDVR, Charles Konan Banny a relevé que les actions qui restent à accomplir sont entre autre la recherche de la vérité, la justice transitionnelle qui implique la réparation des torts (indemnisation des victimes), la repentance des coupables et le pardon des victimes.
« D'ici le mois de juillet, je pense qu'on aura avancé » sur ces questions, espère M. Banny, notant que le président de la République a promis apporter les fonds nécessaires pour la réalisation de ces objectifs.
« Nous avons déjà préparé conceptuellement. Nous avons les schémas, il faut maintenant mettre en œuvre, développer… il faut sortir la planche à dessin, pour être sur le dessus » a-t-il résumé les actions qui restent à accomplir.
La Commission dialogue-vérité-réconciliation a été mise en place par les autorités ivoiriennes au lendemain de la crise postélectorale survenue entre décembre 2010 et avril 2011 et ayant occasionné plus de 3000 morts.
Cette structure avait un mandat de deux ans qui a expiré en septembre dernier avant d'être reconduit en début de cette semaine pour un an supplémentaire par une ordonnance du Président Alassane Ouattara.
JBK/ls/APA