Un avant goût du 34ème Popo Carnaval de Bonoua prévu du 21 avril au 3 mai 2014 a été donné, le samedi 1er février dernier au cours du lancement officielle de l’édition, sur la rive de la lagune du village de Kodjoboué, à une poignée de minute de la Ville d’ananas et de manioc située à 59 Km d’Abidjan.
Ce Popo en miniature a séduit par la prestation de plusieurs catégories. Notamment Ebè (bel homme), Awoulaba (belle femme), Popo enfants, filles pubères, paysans pêcheurs, Popo Manti, Adjoma Talé de Yaou et Damlankosso d’Adihalo.
«La culture et le développement ne sont pas antinomiques. Il s’agit donc, à travers le Popo Carnaval de contribuer à la réconciliation nationale, à la célébration et à la promotion de la culture régionale abouré-éhivet», a déclaré le parrain Aka Aouélé. Dans cette dynamique recherchée, le président du conseil général du Sud-Comoé a appelé «l’éveil de la citoyenneté et à la cohésion sociale» dans la région.
Commissaire général du Popo, Jean Hoba, a fait l’historique de l’événement qui est en route depuis 1972 et dévoilé le programme des festivités. Un concours Awoulaba, une journée des hommes et des femmes de plus de 85 ans, une journée de l’enfant, un atelier de réflexion sur le muséum Popo, un festival de jeux et danses traditionnels, un concours gastronomique, une foire commerciale, une collecte de sang et dépistage du diabète…et bien sûr, le défilé du Carnaval, y figurent en bonne place, selon lui.
Au nom du chef de Kodjoboué et sa notabilité, Joseph Anoh Adjé a égrené une liste de doléances pour le bonheur de tous. «Pour que Kodjoboué vive, nous voulons que la voie qui y mène soit bitumée, que le village soit électrifié, approvisionné en eau potable et doté d’un centre médical», a-t-il plaidé.
Quant à Norbert Djowan Téké, maire de Bonoua, il a assuré que tous les moyens seront mis en place pour que le «Projet Bonoua, ville nouvelle» dont fait partie le développement culturel de la région, soit une réalité. «Nous feront en sorte que Kodjoboué, en plus d’autres sites, soit un village touristique car le tourisme compte beaucoup dans le projet», s’est-il engagé. «Le Popo doit être le socle de l’intégration entre les gens d’ici et d’ailleurs. Le Popo qui réunit avant tout les 7 villages abouré-éhivet, doit permettre aux populations de vivre en cohésion», a-t-il ajouté.
C’est Adiko Ablé, chef du village de Kodjoboué qui a officié le rituel de libation de cette cérémonie de lancement du 34ème Popo Carnaval, avec a comme thème, «L’intégration des peuples d’ici et d’ailleurs». Rendez-vous donc dès le 26 avril prochain !
S.A.
Ce Popo en miniature a séduit par la prestation de plusieurs catégories. Notamment Ebè (bel homme), Awoulaba (belle femme), Popo enfants, filles pubères, paysans pêcheurs, Popo Manti, Adjoma Talé de Yaou et Damlankosso d’Adihalo.
«La culture et le développement ne sont pas antinomiques. Il s’agit donc, à travers le Popo Carnaval de contribuer à la réconciliation nationale, à la célébration et à la promotion de la culture régionale abouré-éhivet», a déclaré le parrain Aka Aouélé. Dans cette dynamique recherchée, le président du conseil général du Sud-Comoé a appelé «l’éveil de la citoyenneté et à la cohésion sociale» dans la région.
Commissaire général du Popo, Jean Hoba, a fait l’historique de l’événement qui est en route depuis 1972 et dévoilé le programme des festivités. Un concours Awoulaba, une journée des hommes et des femmes de plus de 85 ans, une journée de l’enfant, un atelier de réflexion sur le muséum Popo, un festival de jeux et danses traditionnels, un concours gastronomique, une foire commerciale, une collecte de sang et dépistage du diabète…et bien sûr, le défilé du Carnaval, y figurent en bonne place, selon lui.
Au nom du chef de Kodjoboué et sa notabilité, Joseph Anoh Adjé a égrené une liste de doléances pour le bonheur de tous. «Pour que Kodjoboué vive, nous voulons que la voie qui y mène soit bitumée, que le village soit électrifié, approvisionné en eau potable et doté d’un centre médical», a-t-il plaidé.
Quant à Norbert Djowan Téké, maire de Bonoua, il a assuré que tous les moyens seront mis en place pour que le «Projet Bonoua, ville nouvelle» dont fait partie le développement culturel de la région, soit une réalité. «Nous feront en sorte que Kodjoboué, en plus d’autres sites, soit un village touristique car le tourisme compte beaucoup dans le projet», s’est-il engagé. «Le Popo doit être le socle de l’intégration entre les gens d’ici et d’ailleurs. Le Popo qui réunit avant tout les 7 villages abouré-éhivet, doit permettre aux populations de vivre en cohésion», a-t-il ajouté.
C’est Adiko Ablé, chef du village de Kodjoboué qui a officié le rituel de libation de cette cérémonie de lancement du 34ème Popo Carnaval, avec a comme thème, «L’intégration des peuples d’ici et d’ailleurs». Rendez-vous donc dès le 26 avril prochain !
S.A.
