Honorables invités, Mesdames et Messieurs
Au moment où nous célébrons la traditionnelle fête des ignames à Abengourou ce Vendredi 07 février 2014, nous sommes particulièrement honorés et heureux de vous compter parmi nous. Votre présence distinguée à nos côtés, traduit pleinement la profonde considération que vous accordez à la culture ivoirienne en général et à la culture ‘‘N’dénian’’ en particulier. A tous nos invités, nous souhaitons la cordiale bienvenue et un séjour agréable dans le Royaume de l’Indénié.
Mesdames et Messieurs
Avant d’aller plus loin dans nos propos, nous voudrons vous demander de vous associer à nous pour observer une minute de silence pour honorer la mémoire de Monsieur MIAN KOFFI, Chargé de Communication du Palais Royal de l’Indénié, décédé le Mardi 14 janvier 2014 à Abidjan à la suite d’une longue maladie. Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs
La célébration de la fête des ignames est l’occasion chez nous ‘‘Agni-N’dénian’’, d’honorer ce tubercule dont les vertus nutritives ont permis à nos aïeux de résister aux épreuves lors de leur exode.
Au plan de la tradition, ce jour de réjouissance marque aussi le début d’une nouvelle année.
Nous voudrions donc saisir l’occasion qui nous est offerte pour souhaiter à chacun et à chacune, une bonne et heureuse année.
Que l’année 2014, apporte aux dirigeants de notre pays, avec à leur tête le Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, la santé et l’inspiration nécessaires pour la réalisation de ce qui constitue leur préoccupation première à savoir la paix, préalable à tout développement.
Dans le cadre de la recherche permanente d’une paix durable, notre pays s’est engagé dans un processus de réconciliation nationale.
Le Royaume de l’Indénié qui a intégré la culture de la paix dans ses habitudes, ne saurait être en marge de ce processus crucial qui doit engager tous les fils de la Nation ivoirienne. Après une décennie de crise, nous restons persuadés qu’une réconciliation réussie, peut être le levier d’un nouvel essor économique de notre pays. C’est pourquoi, nous apportons solennellement notre soutien ferme au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA pour ses efforts notables visant à recoudre le tissu social de notre pays. Tous les ivoiriens, à quelque niveau qu’ils soient, doivent contribuer sans exclusive au développement de notre pays. La Côte d’Ivoire doit retrouver pleinement la place qui lui est sienne dans la sous-région, et jouer le rôle prépondérant qui lui revient dans le concert des nations. Aussi, nous en appelons à tous les ivoiriens, sans exclusive à répondre à l’appel de réconciliation du Président de la République, à l’appel de la Patrie. Quels que soient vos traumatismes, quels que soient vos torts subis, n’oubliez pas qu’il y a un temps pour tout. Le temps de la belligérance qui a porté un coup d’arrêt à l’avancée de notre pays, doit à présent céder la place à la cohésion sociale et à une union sacrée de tous les fils et filles autour de la Mère-Patrie.
Mesdames et Messieurs, Honorables Invités, permettez à présent que nous nous tournions singulièrement vers la brave population de l’Indénié pour aborder avec elle quelques sujets importants de notre Royaume.
Certains jeunes ont perdu quelques repères. Nous les invitons à tourner le dos à l’oisiveté, à la facilité, à la drogue, à l’alcool, à la prostitution, à la tricherie, au vol, à l’habillement indécent et autres vices qui compromettent dangereusement leur avenir. Nous évoluons de plus en plus dans un monde où il n’y a de place que pour les plus méritants et pour ceux qui savent capitaliser leurs valeurs intrinsèques. Mettez toujours en avant la recherche de l’excellence et préservons ensemble nos acquis culturels. Nous les engageons à se mettre au-dessus des vices qui ternissent leur image et les marginalisent dans une société qui se construit.
A la population en général, nous en appelons à la vigilance, surtout en cette période de sécheresse. Les feux de brousse à une date récente, ont causé d’importants dégâts dans nos villages. Faisons en sorte que cette calamité n’endeuille plus nos familles. Nous invitons tous les chefs de village, en collaboration avec les comités de surveillance, à prendre toutes les dispositions utiles pour préserver nos forêts et nos plantations.
Pour le Royaume de l’Indénié, haut lieu de la tradition, l’occasion est belle, et le jour est béni pour traduire notre gratitude au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, qui vient de donner un statut à la Chefferie Traditionnelle.
Nous interprétons cette décision comme une marque de confiance et de considération à tous ceux qui, à des degrés divers, œuvrent chaque jour que DIEU fait pour la préservation de nos us et coutumes.
Nous saisissons l’occasion pour inviter les villages de notre Royaume qui n’ont jusqu’ici pas encore satisfait aux exigences de la tradition, d’engager les consultations nécessaires dans les meilleurs délais pour pourvoir au poste vacant de leur chefferie traditionnelle. Il est toujours utile de rappeler que le rôle du Chef Coutumier est de s’informer et d’informer les populations des décisions gouvernementales. Il doit également entretenir avec les autorités étatiques, des rapports francs, de parfaite collaboration et favoriser un climat d’entente, de cohésion sociale et d’impartialité dans le règlement des conflits.
Le règlement des litiges fonciers devient de plus en plus récurrent dans le Royaume. Ces litiges fonciers sont la résultante d’une pratique que nous condamnons : ‘‘Le Doh Min Tchè’’. C’est une pratique qui est source de conflit. Mettez-y fin, car la terre est une source de richesse pour la famille.
Par la même occasion, nous invitons les parents à déclarer leurs enfants à l’état civil et à les scolariser.
Un autre fait majeur est à signaler dans le Royaume, l’organisation des funérailles onéreuses. S’il est légitime d’honorer nos parents défunts, il faut cependant mettre de la mesure dans les dépenses qui entourent ces cérémonies. L’organisation des funérailles ne doit pas être un cadre d’expression de sa suffisance et une occasion de ruiner les familles. De plus en plus, l’imposition des uniformes spécifiques à chaque funérailles se multiplie. Nous en appelons plus encore une fois à la sobriété dans les dépenses funéraires.
Mesdames et Messieurs, Honorables Invités, le Royaume de l’Indénié malgré la diversité de sa population, tient à la préservation de ses idéaux de paix et de cohésion sociale. C’est pourquoi, nous vous engageons à l’union et à la culture du pardon quels que soient les torts subis. N’oubliez pas qu’avant tout, nous sommes des frères et sœurs.
Que DIEU qui est au-dessus de tout, nous préserve de tout mal et que nos mannes nous guident. Que les esprits de nos ancêtres soient toujours à nos côtés pour que le Royaume N’dénian et toutes les populations restent solidaires dans toutes les épreuves.
Nous ne saurions mettre un terme à nos propos sans réitérer nos sincères remerciements à vous tous ici présents pour votre sens du partage, de solidarité et pour l’intérêt sans cesse croissant que vous manifestez pour nos cérémonies traditionnelles.
Nous adressons nos remerciements particuliers à Monsieur le Préfet de Région de l’Indénié-Djuablin, Préfet du Département d’Abengourou, à ses collaborateurs et à toutes nos Autorités Administratives et Politiques.
A ceux, qui ont exprimé cet ardent désir d’être avec nous mais qui pour une raison ou une autre, n’ont pu effectuer le déplacement d’aujourd’hui, nous leur exprimons nos sentiments d’infinie gratitude.
Pour cette nouvelle année 2014, que la Paix, la Santé soient avec vous pour une Côte d’Ivoire unie et prospère.
Bonne fête des ignames !
Je vous remercie !
Au moment où nous célébrons la traditionnelle fête des ignames à Abengourou ce Vendredi 07 février 2014, nous sommes particulièrement honorés et heureux de vous compter parmi nous. Votre présence distinguée à nos côtés, traduit pleinement la profonde considération que vous accordez à la culture ivoirienne en général et à la culture ‘‘N’dénian’’ en particulier. A tous nos invités, nous souhaitons la cordiale bienvenue et un séjour agréable dans le Royaume de l’Indénié.
Mesdames et Messieurs
Avant d’aller plus loin dans nos propos, nous voudrons vous demander de vous associer à nous pour observer une minute de silence pour honorer la mémoire de Monsieur MIAN KOFFI, Chargé de Communication du Palais Royal de l’Indénié, décédé le Mardi 14 janvier 2014 à Abidjan à la suite d’une longue maladie. Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs
La célébration de la fête des ignames est l’occasion chez nous ‘‘Agni-N’dénian’’, d’honorer ce tubercule dont les vertus nutritives ont permis à nos aïeux de résister aux épreuves lors de leur exode.
Au plan de la tradition, ce jour de réjouissance marque aussi le début d’une nouvelle année.
Nous voudrions donc saisir l’occasion qui nous est offerte pour souhaiter à chacun et à chacune, une bonne et heureuse année.
Que l’année 2014, apporte aux dirigeants de notre pays, avec à leur tête le Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, la santé et l’inspiration nécessaires pour la réalisation de ce qui constitue leur préoccupation première à savoir la paix, préalable à tout développement.
Dans le cadre de la recherche permanente d’une paix durable, notre pays s’est engagé dans un processus de réconciliation nationale.
Le Royaume de l’Indénié qui a intégré la culture de la paix dans ses habitudes, ne saurait être en marge de ce processus crucial qui doit engager tous les fils de la Nation ivoirienne. Après une décennie de crise, nous restons persuadés qu’une réconciliation réussie, peut être le levier d’un nouvel essor économique de notre pays. C’est pourquoi, nous apportons solennellement notre soutien ferme au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA pour ses efforts notables visant à recoudre le tissu social de notre pays. Tous les ivoiriens, à quelque niveau qu’ils soient, doivent contribuer sans exclusive au développement de notre pays. La Côte d’Ivoire doit retrouver pleinement la place qui lui est sienne dans la sous-région, et jouer le rôle prépondérant qui lui revient dans le concert des nations. Aussi, nous en appelons à tous les ivoiriens, sans exclusive à répondre à l’appel de réconciliation du Président de la République, à l’appel de la Patrie. Quels que soient vos traumatismes, quels que soient vos torts subis, n’oubliez pas qu’il y a un temps pour tout. Le temps de la belligérance qui a porté un coup d’arrêt à l’avancée de notre pays, doit à présent céder la place à la cohésion sociale et à une union sacrée de tous les fils et filles autour de la Mère-Patrie.
Mesdames et Messieurs, Honorables Invités, permettez à présent que nous nous tournions singulièrement vers la brave population de l’Indénié pour aborder avec elle quelques sujets importants de notre Royaume.
Certains jeunes ont perdu quelques repères. Nous les invitons à tourner le dos à l’oisiveté, à la facilité, à la drogue, à l’alcool, à la prostitution, à la tricherie, au vol, à l’habillement indécent et autres vices qui compromettent dangereusement leur avenir. Nous évoluons de plus en plus dans un monde où il n’y a de place que pour les plus méritants et pour ceux qui savent capitaliser leurs valeurs intrinsèques. Mettez toujours en avant la recherche de l’excellence et préservons ensemble nos acquis culturels. Nous les engageons à se mettre au-dessus des vices qui ternissent leur image et les marginalisent dans une société qui se construit.
A la population en général, nous en appelons à la vigilance, surtout en cette période de sécheresse. Les feux de brousse à une date récente, ont causé d’importants dégâts dans nos villages. Faisons en sorte que cette calamité n’endeuille plus nos familles. Nous invitons tous les chefs de village, en collaboration avec les comités de surveillance, à prendre toutes les dispositions utiles pour préserver nos forêts et nos plantations.
Pour le Royaume de l’Indénié, haut lieu de la tradition, l’occasion est belle, et le jour est béni pour traduire notre gratitude au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, qui vient de donner un statut à la Chefferie Traditionnelle.
Nous interprétons cette décision comme une marque de confiance et de considération à tous ceux qui, à des degrés divers, œuvrent chaque jour que DIEU fait pour la préservation de nos us et coutumes.
Nous saisissons l’occasion pour inviter les villages de notre Royaume qui n’ont jusqu’ici pas encore satisfait aux exigences de la tradition, d’engager les consultations nécessaires dans les meilleurs délais pour pourvoir au poste vacant de leur chefferie traditionnelle. Il est toujours utile de rappeler que le rôle du Chef Coutumier est de s’informer et d’informer les populations des décisions gouvernementales. Il doit également entretenir avec les autorités étatiques, des rapports francs, de parfaite collaboration et favoriser un climat d’entente, de cohésion sociale et d’impartialité dans le règlement des conflits.
Le règlement des litiges fonciers devient de plus en plus récurrent dans le Royaume. Ces litiges fonciers sont la résultante d’une pratique que nous condamnons : ‘‘Le Doh Min Tchè’’. C’est une pratique qui est source de conflit. Mettez-y fin, car la terre est une source de richesse pour la famille.
Par la même occasion, nous invitons les parents à déclarer leurs enfants à l’état civil et à les scolariser.
Un autre fait majeur est à signaler dans le Royaume, l’organisation des funérailles onéreuses. S’il est légitime d’honorer nos parents défunts, il faut cependant mettre de la mesure dans les dépenses qui entourent ces cérémonies. L’organisation des funérailles ne doit pas être un cadre d’expression de sa suffisance et une occasion de ruiner les familles. De plus en plus, l’imposition des uniformes spécifiques à chaque funérailles se multiplie. Nous en appelons plus encore une fois à la sobriété dans les dépenses funéraires.
Mesdames et Messieurs, Honorables Invités, le Royaume de l’Indénié malgré la diversité de sa population, tient à la préservation de ses idéaux de paix et de cohésion sociale. C’est pourquoi, nous vous engageons à l’union et à la culture du pardon quels que soient les torts subis. N’oubliez pas qu’avant tout, nous sommes des frères et sœurs.
Que DIEU qui est au-dessus de tout, nous préserve de tout mal et que nos mannes nous guident. Que les esprits de nos ancêtres soient toujours à nos côtés pour que le Royaume N’dénian et toutes les populations restent solidaires dans toutes les épreuves.
Nous ne saurions mettre un terme à nos propos sans réitérer nos sincères remerciements à vous tous ici présents pour votre sens du partage, de solidarité et pour l’intérêt sans cesse croissant que vous manifestez pour nos cérémonies traditionnelles.
Nous adressons nos remerciements particuliers à Monsieur le Préfet de Région de l’Indénié-Djuablin, Préfet du Département d’Abengourou, à ses collaborateurs et à toutes nos Autorités Administratives et Politiques.
A ceux, qui ont exprimé cet ardent désir d’être avec nous mais qui pour une raison ou une autre, n’ont pu effectuer le déplacement d’aujourd’hui, nous leur exprimons nos sentiments d’infinie gratitude.
Pour cette nouvelle année 2014, que la Paix, la Santé soient avec vous pour une Côte d’Ivoire unie et prospère.
Bonne fête des ignames !
Je vous remercie !
