Prévue pour le vendredi 7 février, la grève du collectif des syndicats des douanes a été suspendue après une rencontre avec le ministre du Budget, Abdourahmane Cissé
Gnapi Vincent, porte-parole du collectif des syndicats des douanes, et Karim Ouattara, président de la Coordination des Syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (Cosymefci) ont co-animé, le jeudi 6 février, une conférence de presse, au siège du Syndicat Libre des Agents des Douanes de Côte d’Ivoire (Sylad-Ci), au Plateau. A l’ordre du jour : la suspension du mot d’ordre de grève, dont un préavis avait été déposé à la fois sur la table du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, et sur celle du ministre chargé du Budget, Abdourahmane Cissé. Venu en appui au collectif des syndicats des douanes, Karim Ouattara a, évoqué les motifs pour lesquels un préavis de grève a été produit. Il les a résumés en cinq (5) points : la destruction de l’atelier de la caserne des douanes de Treichville par une brigade spécialisée du ministère de la Construction et de l’Urbanisme ; la violation par l’AGEF (Agence de Gestion Foncière) des droits des agents des Douanes sur un terrain situé à Ebimpé ; le blocage de l’intégration et l’immatriculation de 250 agents ex-FAFN à la Fonction publique ; l’incarcération de deux agents ayant dénoncé des fraudes ; et la revalorisation salariale dont les douaniers n’ont pas bénéficié. Le président du Cosymefci a, par ailleurs, justifié la levée du mot d’ordre de grève par de « moult tractations faites » dont la dernière, avec le ministre du Budget, a pris fin le jeudi à 11 h 30mn. A sa suite, Gnapi Vincent, a fait ressortir dans sa déclaration les engagements pris par le ministre du Budget visant à satisfaire leurs griefs. Et selon lui, la suspension de la grève, prévue pour démarrer le vendredi favorisera la poursuite des négociations. « Au regard de tout ce qui précède, et en vue de faciliter le dialogue social entre le collectif des Douanes, la coordination des syndicats du MEF et les autorités compétentes, le collectif des syndicats des douanes décide de suspendre le mot d’ordre de grève » a-t-il déclaré.
A.A
Gnapi Vincent, porte-parole du collectif des syndicats des douanes, et Karim Ouattara, président de la Coordination des Syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (Cosymefci) ont co-animé, le jeudi 6 février, une conférence de presse, au siège du Syndicat Libre des Agents des Douanes de Côte d’Ivoire (Sylad-Ci), au Plateau. A l’ordre du jour : la suspension du mot d’ordre de grève, dont un préavis avait été déposé à la fois sur la table du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, et sur celle du ministre chargé du Budget, Abdourahmane Cissé. Venu en appui au collectif des syndicats des douanes, Karim Ouattara a, évoqué les motifs pour lesquels un préavis de grève a été produit. Il les a résumés en cinq (5) points : la destruction de l’atelier de la caserne des douanes de Treichville par une brigade spécialisée du ministère de la Construction et de l’Urbanisme ; la violation par l’AGEF (Agence de Gestion Foncière) des droits des agents des Douanes sur un terrain situé à Ebimpé ; le blocage de l’intégration et l’immatriculation de 250 agents ex-FAFN à la Fonction publique ; l’incarcération de deux agents ayant dénoncé des fraudes ; et la revalorisation salariale dont les douaniers n’ont pas bénéficié. Le président du Cosymefci a, par ailleurs, justifié la levée du mot d’ordre de grève par de « moult tractations faites » dont la dernière, avec le ministre du Budget, a pris fin le jeudi à 11 h 30mn. A sa suite, Gnapi Vincent, a fait ressortir dans sa déclaration les engagements pris par le ministre du Budget visant à satisfaire leurs griefs. Et selon lui, la suspension de la grève, prévue pour démarrer le vendredi favorisera la poursuite des négociations. « Au regard de tout ce qui précède, et en vue de faciliter le dialogue social entre le collectif des Douanes, la coordination des syndicats du MEF et les autorités compétentes, le collectif des syndicats des douanes décide de suspendre le mot d’ordre de grève » a-t-il déclaré.
A.A