La rentrée académique 2013-2014 a débuté à l’Université Jean Lorougnon Guédé (UJLOG) de Daloa depuis le 25 novembre 2013. Un peu plus d’une année après le passage de l’URES en université, de nombreuses difficultés subsistent. Dans cet entretien, Gnakri Dago, professeur titulaire de biochimie et de nutrition, également président de cette université, explique malgré tout, les ambitions de la communauté universitaire de Daloa à faire de cet établissement, une référence.
Le Patriote : Quel est le fonctionnement de l’université Lorougnon Guédé de Daloa ?
Gnakri Dago : L’UJLOG (Université Jean Lorougnon Guédé) a été créée en 2012. Pour parler des données des différentes UFR, précisons qu’il y en a cinq. C’est-à-dire cinq facultés que sont les UFR, d’Agroforesterie, Sciences sociales et humaines (une UFR qui existait déjà mais qui vient d’avoir ses différentes filières), Sociologie, Histoire et Géographie. Ces deux dernières filières ont été ouvertes cette année. Depuis l’année dernière, nous avions les UFR de Sciences économiques et de Sciences juridiques pour le droit, en première année. Cette année, il y aura les deuxièmes années. En agroforesterie, nous sommes déjà en Master 2. Donc dans cette filière, nos étudiants ont le niveau du DEA comme par le passé.
LP : Avec la nouvelle entité d’université, qu’est-ce qui reste à faire pour qu’UJLOG devienne une université d’excellence?
GD : Le chemin de L’Ures à L’Université est déjà à applaudir. Parce que pendant longtemps, la communauté voulait voir son université. Beaucoup d’étudiants ne savaient pas ce que renfermait la dénomination Ures. Et quand l’élève a son BAC, c’est dans une université ou une grande école qu’il veut aller, pas dans les Ures (Unités régionales de l’enseignement supérieur). Créer l’université de Daloa est une bonne chose. Déjà les étudiants peuvent venir faire des études ici. Mieux, c’est une université pluridisciplinaire car on y a droit aux sciences économiques, sociologiques et humaines. Peut-être que demain l’accent sera mis sur la Philosophie ou l’anglais. On a les sciences physiques, chimie physique, agroforesterie, ce qui est une nouvelle chose dans nos universités. Le constat, c’est que les résultats de la première année sont édifiants. Et nous pensons que nous allons mieux faire pour l’année 2013-2014. Pour le semestre qui s’achève en mars, nous sommes déjà bien parti. Depuis le 31 décembre 2013, les cours magistraux sont terminés. Il ne reste plus que les travaux dirigés (TD) et le cap sera mis sur les examens. Si le premier semestre est bien terminé, il en sera de même pour le second. Et les étudiants et enseignants iront allégrement en vacances. Notre souhait, c’est d’avoir les moyens de notre politique. En droit et sciences économiques, l’Ures était, hier, une entité scientifique. Après la transformation de l’Ures en université, les étudiants de droit et sciences économiques s’y sont ajoutés. Il fallait chercher les enseignants. Tous étaient scientifiques. Ceux qui sont là actuellement viennent de Bouaké et d’Abidjan. Maintenant que la Sociologie vient de s’ajouter à l’Histoire et Géographie, quand les enseignants arrivent, il faut les mettre dans les conditions idoines de travail. En effet, quand les enseignants arrivent, il faut gérer le transport et le logement, ainsi que le perdiem. Et quand ils n’ont pas cela, cela devient difficile. En tout cas, nous faisons de notre mieux pour que tout cela soit réglé. Et c’est cela notre difficulté majeure. Nous tentons de le faire mais il faut que l’Etat nous accompagne. On espère rentrer en possession du budget et notre vœu c’est qu’il soit conséquent. En jouant notre partition au plan pédagogique, il faut que le ministère de l’Economie et des Finances comprenne nos difficultés. Nous ne demandons pas beaucoup parce que les bâtiments ont été construits par l’Etat. Pour la gestion courante et le fonctionnement des universités, nous demandons tout juste quelque chose pour que les enseignants puissent avoir leurs heures complémentaires. Mieux, qu’on puisse avoir régulièrement de l’électricité et ce dont nous avons besoin pour fonctionner de façon efficiente.
LP : De quoi avez-vous besoin concrètement à l’UJLOG?
GD : Hier Ures, aujourd’hui UJLOG, rien n’a pratiquement changé du point de vue des infrastructures. Alors que de 700 étudiants, nous sommes passés à 2019, et avec la rentrée prochaine, nous attendons 3500 étudiants pour cette année. L’année universitaire 2013-2014 a commencé depuis le 25 novembre 2013. En Sociologie, depuis le 31 décembre 2013, les enseignements magistraux sont terminés. Il en est de même pour les premières années, d’agroforesterie, sciences économique et droit. Mais on n’a pas d’infrastructures. Seulement deux amphithéâtres. Mais nous faisons preuve d’imagination. Nous avons trois fois 4heures de cours dans la journée à repartir entre les UFR. Nous louons les locaux d’un centre culturel où nous faisons cours trois fois dans la journée. Et nous avons divisé la grande salle de lecture de la bibliothèque pour en faire une salle de cours. Cela nous fait approximativement 4 amphithéâtres. Les étudiants qui ne peuvent pas contenir dans une salle de classe peuvent aller en amphi. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas d’infrastructures que nous ne travaillons pas bien. Au contraire, en attendant qu’on vienne t’aider, il importe de montrer que tu as envie de travailler. L’Etat connaît bien nos problèmes. Il est vrai que nous faisons beaucoup de gymnastique pour trouver des salles de classes à nos étudiants. Mais nous estimons que lorsque l’on vous confie une responsabilité, vous devez l’assumer malgré les difficultés.
LP : Quel bilan-faites vous de l’année académique écoulée ?
GD : Le bilan est globalement positif. Pour parler de résultats académiques, nous avons eu en agroforesterie, en première année, un taux d’admission de 84,84%. En 2e année, 85,54% ; en 3e année, 88,62%. En Master, 1, 86,33%. Ce sont eux qui vont en Master 2. En sciences économiques et de gestion qui ne possède que la première année, nous avons un taux d’admission de 71,85%. En droit, ce sont 70,71% d’étudiants qui passent en classe supérieure. Nous pensons que ces résultats sont éloquents parce que nous avons géré pendant un certain nombre d’années, l’URES de Daloa et les résultats tournaient autour de 45 à 55 %. Aujourd’hui, ils sont de l’ordre de 80 à 85%. Par exemple en agroforesterie, notre UFR de tutelle, pour 701 étudiants inscrits en première session de biologie cellulaire, nous avons 520 admis. Et le total des admis en première et deuxième session, est de 606. Pour l’anglais, nous avions 747 inscrits pour un total de 722 admis. Les résultats à UJLOG sont très satisfaisants. Cela est dû au fait que le système LMD donne assez de temps aux étudiants pour travailler. 60% de temps de travail et 40% de présence à l’université. A Daloa, notre avantage c’est que l’on peut être à l’heure au cours sans difficultés, contrairement à Abidjan.
LP : Etes- vous satisfait du travail effectué par la communauté universitaire de Daloa ?
GD : l’Etat fait un effort pour nous donner des conditions de travail idoines. Au niveau des enseignants, malgré les difficultés budgétaires, ils ont accepté de dispenser les cours, et cela, en dépit du non-paiement de leurs heures supplémentaires. Par ailleurs, les étudiants n’ont pas fait de grève et les cours se sont déroulés sans difficulté à leur niveau. Si ces trois piliers marchent bien, on peut se satisfaire du travail que nous faisons.
LP : Un message aux étudiants et au corps enseignant de l’UJLOG pour l’année qui débute ?
GD : Le cadre de demain pour l’émergence de 2020 doit avoir le savoir-faire et le savoir-être. Chacun a ses talents qu’il doit exploiter. La compétence aujourd’hui est un élément important et le système LMD actuel prend en compte ce que l’étudiant sait faire. Il ne faut pas lui donner une tête pleine qui ne sert à rien. L’université est une expertise et cette expertise doit être explorée à la base. Mettre en confiance l’étudiant pour aborder avec sérénité la vie. Les étudiants doivent comprendre que l’Etat a mis assez de moyens à la disposition des universités publiques pour leur donner un cadre de travail adéquat. Hier Ures, on était dans la poussière. Aujourd’hui, il y a du bitume partout. Toutes les allées sont aujourd’hui équipées pour des études saines. Je veux leur demander de continuer sur la lancée dans laquelle nous avons commencé parce qu’à la fin, c’est eux qui en bénéficient. Les bons résultats, ce sont les leurs. Aux enseignants, je demande de garder le cap pédagogique parce que l’Etat n’oublie pas leur secteur. Nous étions à l’époque 24 enseignants, aujourd’hui il y en a 144. C’est vrai qu’il n’y a pas de bureaux pour eux. C’est pourquoi nous demandons à l’Etat de nous aider à en construire pour leur faciliter le travail. Non sans oublier la construction de salles de classes pour éviter que l’on continue à louer des salles en ville. Nous avons foi en l’Etat dans la construction cette année d’un amphithéâtre et des salles de classes. Nous pensons que l’Etat veut mettre l’accent sur le développement des universités à l’intérieur du pays, et dans cette optique, l’UJLOG de Daloa qui n’a pas fait piètre figure doit être prise en compte.
LP : Des perspectives heureuses pour UJLOG alors ?
GD : Évidemment ! L’université de Daloa porte le nom d’un homme illustre. Il fut le premier des ministres de la recherche scientifique. L’amphithéâtre de la faculté des sciences de l’université de Cocody porte son nom. Un grand botaniste de cette trempe mérite que l’université qui porte son nom soit une université de référence. Nous y veillons parce que grâce au chef de l’Etat, nous avons les jalons qui montrent que demain, nous pourrions mieux faire. Nous promettons des résultats plus éloquents cette année. Parce qu’UJLOG est déjà une université d’excellence grâce au bon vouloir du président de la république Alassane Ouattara.
Réalisée par D. Konaté
Le Patriote : Quel est le fonctionnement de l’université Lorougnon Guédé de Daloa ?
Gnakri Dago : L’UJLOG (Université Jean Lorougnon Guédé) a été créée en 2012. Pour parler des données des différentes UFR, précisons qu’il y en a cinq. C’est-à-dire cinq facultés que sont les UFR, d’Agroforesterie, Sciences sociales et humaines (une UFR qui existait déjà mais qui vient d’avoir ses différentes filières), Sociologie, Histoire et Géographie. Ces deux dernières filières ont été ouvertes cette année. Depuis l’année dernière, nous avions les UFR de Sciences économiques et de Sciences juridiques pour le droit, en première année. Cette année, il y aura les deuxièmes années. En agroforesterie, nous sommes déjà en Master 2. Donc dans cette filière, nos étudiants ont le niveau du DEA comme par le passé.
LP : Avec la nouvelle entité d’université, qu’est-ce qui reste à faire pour qu’UJLOG devienne une université d’excellence?
GD : Le chemin de L’Ures à L’Université est déjà à applaudir. Parce que pendant longtemps, la communauté voulait voir son université. Beaucoup d’étudiants ne savaient pas ce que renfermait la dénomination Ures. Et quand l’élève a son BAC, c’est dans une université ou une grande école qu’il veut aller, pas dans les Ures (Unités régionales de l’enseignement supérieur). Créer l’université de Daloa est une bonne chose. Déjà les étudiants peuvent venir faire des études ici. Mieux, c’est une université pluridisciplinaire car on y a droit aux sciences économiques, sociologiques et humaines. Peut-être que demain l’accent sera mis sur la Philosophie ou l’anglais. On a les sciences physiques, chimie physique, agroforesterie, ce qui est une nouvelle chose dans nos universités. Le constat, c’est que les résultats de la première année sont édifiants. Et nous pensons que nous allons mieux faire pour l’année 2013-2014. Pour le semestre qui s’achève en mars, nous sommes déjà bien parti. Depuis le 31 décembre 2013, les cours magistraux sont terminés. Il ne reste plus que les travaux dirigés (TD) et le cap sera mis sur les examens. Si le premier semestre est bien terminé, il en sera de même pour le second. Et les étudiants et enseignants iront allégrement en vacances. Notre souhait, c’est d’avoir les moyens de notre politique. En droit et sciences économiques, l’Ures était, hier, une entité scientifique. Après la transformation de l’Ures en université, les étudiants de droit et sciences économiques s’y sont ajoutés. Il fallait chercher les enseignants. Tous étaient scientifiques. Ceux qui sont là actuellement viennent de Bouaké et d’Abidjan. Maintenant que la Sociologie vient de s’ajouter à l’Histoire et Géographie, quand les enseignants arrivent, il faut les mettre dans les conditions idoines de travail. En effet, quand les enseignants arrivent, il faut gérer le transport et le logement, ainsi que le perdiem. Et quand ils n’ont pas cela, cela devient difficile. En tout cas, nous faisons de notre mieux pour que tout cela soit réglé. Et c’est cela notre difficulté majeure. Nous tentons de le faire mais il faut que l’Etat nous accompagne. On espère rentrer en possession du budget et notre vœu c’est qu’il soit conséquent. En jouant notre partition au plan pédagogique, il faut que le ministère de l’Economie et des Finances comprenne nos difficultés. Nous ne demandons pas beaucoup parce que les bâtiments ont été construits par l’Etat. Pour la gestion courante et le fonctionnement des universités, nous demandons tout juste quelque chose pour que les enseignants puissent avoir leurs heures complémentaires. Mieux, qu’on puisse avoir régulièrement de l’électricité et ce dont nous avons besoin pour fonctionner de façon efficiente.
LP : De quoi avez-vous besoin concrètement à l’UJLOG?
GD : Hier Ures, aujourd’hui UJLOG, rien n’a pratiquement changé du point de vue des infrastructures. Alors que de 700 étudiants, nous sommes passés à 2019, et avec la rentrée prochaine, nous attendons 3500 étudiants pour cette année. L’année universitaire 2013-2014 a commencé depuis le 25 novembre 2013. En Sociologie, depuis le 31 décembre 2013, les enseignements magistraux sont terminés. Il en est de même pour les premières années, d’agroforesterie, sciences économique et droit. Mais on n’a pas d’infrastructures. Seulement deux amphithéâtres. Mais nous faisons preuve d’imagination. Nous avons trois fois 4heures de cours dans la journée à repartir entre les UFR. Nous louons les locaux d’un centre culturel où nous faisons cours trois fois dans la journée. Et nous avons divisé la grande salle de lecture de la bibliothèque pour en faire une salle de cours. Cela nous fait approximativement 4 amphithéâtres. Les étudiants qui ne peuvent pas contenir dans une salle de classe peuvent aller en amphi. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas d’infrastructures que nous ne travaillons pas bien. Au contraire, en attendant qu’on vienne t’aider, il importe de montrer que tu as envie de travailler. L’Etat connaît bien nos problèmes. Il est vrai que nous faisons beaucoup de gymnastique pour trouver des salles de classes à nos étudiants. Mais nous estimons que lorsque l’on vous confie une responsabilité, vous devez l’assumer malgré les difficultés.
LP : Quel bilan-faites vous de l’année académique écoulée ?
GD : Le bilan est globalement positif. Pour parler de résultats académiques, nous avons eu en agroforesterie, en première année, un taux d’admission de 84,84%. En 2e année, 85,54% ; en 3e année, 88,62%. En Master, 1, 86,33%. Ce sont eux qui vont en Master 2. En sciences économiques et de gestion qui ne possède que la première année, nous avons un taux d’admission de 71,85%. En droit, ce sont 70,71% d’étudiants qui passent en classe supérieure. Nous pensons que ces résultats sont éloquents parce que nous avons géré pendant un certain nombre d’années, l’URES de Daloa et les résultats tournaient autour de 45 à 55 %. Aujourd’hui, ils sont de l’ordre de 80 à 85%. Par exemple en agroforesterie, notre UFR de tutelle, pour 701 étudiants inscrits en première session de biologie cellulaire, nous avons 520 admis. Et le total des admis en première et deuxième session, est de 606. Pour l’anglais, nous avions 747 inscrits pour un total de 722 admis. Les résultats à UJLOG sont très satisfaisants. Cela est dû au fait que le système LMD donne assez de temps aux étudiants pour travailler. 60% de temps de travail et 40% de présence à l’université. A Daloa, notre avantage c’est que l’on peut être à l’heure au cours sans difficultés, contrairement à Abidjan.
LP : Etes- vous satisfait du travail effectué par la communauté universitaire de Daloa ?
GD : l’Etat fait un effort pour nous donner des conditions de travail idoines. Au niveau des enseignants, malgré les difficultés budgétaires, ils ont accepté de dispenser les cours, et cela, en dépit du non-paiement de leurs heures supplémentaires. Par ailleurs, les étudiants n’ont pas fait de grève et les cours se sont déroulés sans difficulté à leur niveau. Si ces trois piliers marchent bien, on peut se satisfaire du travail que nous faisons.
LP : Un message aux étudiants et au corps enseignant de l’UJLOG pour l’année qui débute ?
GD : Le cadre de demain pour l’émergence de 2020 doit avoir le savoir-faire et le savoir-être. Chacun a ses talents qu’il doit exploiter. La compétence aujourd’hui est un élément important et le système LMD actuel prend en compte ce que l’étudiant sait faire. Il ne faut pas lui donner une tête pleine qui ne sert à rien. L’université est une expertise et cette expertise doit être explorée à la base. Mettre en confiance l’étudiant pour aborder avec sérénité la vie. Les étudiants doivent comprendre que l’Etat a mis assez de moyens à la disposition des universités publiques pour leur donner un cadre de travail adéquat. Hier Ures, on était dans la poussière. Aujourd’hui, il y a du bitume partout. Toutes les allées sont aujourd’hui équipées pour des études saines. Je veux leur demander de continuer sur la lancée dans laquelle nous avons commencé parce qu’à la fin, c’est eux qui en bénéficient. Les bons résultats, ce sont les leurs. Aux enseignants, je demande de garder le cap pédagogique parce que l’Etat n’oublie pas leur secteur. Nous étions à l’époque 24 enseignants, aujourd’hui il y en a 144. C’est vrai qu’il n’y a pas de bureaux pour eux. C’est pourquoi nous demandons à l’Etat de nous aider à en construire pour leur faciliter le travail. Non sans oublier la construction de salles de classes pour éviter que l’on continue à louer des salles en ville. Nous avons foi en l’Etat dans la construction cette année d’un amphithéâtre et des salles de classes. Nous pensons que l’Etat veut mettre l’accent sur le développement des universités à l’intérieur du pays, et dans cette optique, l’UJLOG de Daloa qui n’a pas fait piètre figure doit être prise en compte.
LP : Des perspectives heureuses pour UJLOG alors ?
GD : Évidemment ! L’université de Daloa porte le nom d’un homme illustre. Il fut le premier des ministres de la recherche scientifique. L’amphithéâtre de la faculté des sciences de l’université de Cocody porte son nom. Un grand botaniste de cette trempe mérite que l’université qui porte son nom soit une université de référence. Nous y veillons parce que grâce au chef de l’Etat, nous avons les jalons qui montrent que demain, nous pourrions mieux faire. Nous promettons des résultats plus éloquents cette année. Parce qu’UJLOG est déjà une université d’excellence grâce au bon vouloir du président de la république Alassane Ouattara.
Réalisée par D. Konaté