Le Patriote : Monsieur le porte-parole que pensez-vous de la grogne des victimes contre les libérations en cascade des prisonniers pro-Gbagbo ?
Joël N’guessan : Je comprends parfaitement le fait que les victimes de la crise se posent des questions face aux libérations en cascade des prisonniers pro-Gbagbo. Il est vrai qu’au plan politique le président de la République, Alassane Ouattara et les autorités judiciaires visent la décrispation de la situation sociopolitique. Mais, il ne faut pas que le désir de la réconciliation à tout prix soit une prime à l’impunité. La réconciliation nationale doit se faire plutôt dans la justice, la repentance et le pardon. Donc je comprends cette grogne.
L.P : Partagez-vous donc les inquiétudes des victimes?
JN : Je dis que je comprends ces inquiétudes. Mais, je demande aux victimes de faire confiance à la justice. Je suis persuadé que cette justice ira jusqu’à terme. Ce que nous retenons c’est que pour le moment ce ne sont que des libertés provisoires qui sont accordées. Je sais que sous la gouvernance du président de la République, il n’y aura pas d’impunité. Car, il a promis combattre cette impunité. Je sais qu’il fait toujours ce qu’il promet. J’invite donc les victimes à la patience et je leur demande surtout de faire confiance à la justice. Elle travaille et les différentes procédures j’en suis certain iront à terme.
L.P : Avez-vous un appel spécifique à lancer ?
JN : L’appel, c’est de demander à nouveau aux victimes de faire confiance aux autorités. Elles n’ont pas à s’offusquer. Il faut laisser la justice faire son travail et comprendre qu’elle est indépendante et responsable. Je dis que l’impunité sous le président Ouattara n’est pas possible. Donc soyons patients et attendons la fin des procédures avant de réagir.
Propos recueillis par Lacina Ouattara
Joël N’guessan : Je comprends parfaitement le fait que les victimes de la crise se posent des questions face aux libérations en cascade des prisonniers pro-Gbagbo. Il est vrai qu’au plan politique le président de la République, Alassane Ouattara et les autorités judiciaires visent la décrispation de la situation sociopolitique. Mais, il ne faut pas que le désir de la réconciliation à tout prix soit une prime à l’impunité. La réconciliation nationale doit se faire plutôt dans la justice, la repentance et le pardon. Donc je comprends cette grogne.
L.P : Partagez-vous donc les inquiétudes des victimes?
JN : Je dis que je comprends ces inquiétudes. Mais, je demande aux victimes de faire confiance à la justice. Je suis persuadé que cette justice ira jusqu’à terme. Ce que nous retenons c’est que pour le moment ce ne sont que des libertés provisoires qui sont accordées. Je sais que sous la gouvernance du président de la République, il n’y aura pas d’impunité. Car, il a promis combattre cette impunité. Je sais qu’il fait toujours ce qu’il promet. J’invite donc les victimes à la patience et je leur demande surtout de faire confiance à la justice. Elle travaille et les différentes procédures j’en suis certain iront à terme.
L.P : Avez-vous un appel spécifique à lancer ?
JN : L’appel, c’est de demander à nouveau aux victimes de faire confiance aux autorités. Elles n’ont pas à s’offusquer. Il faut laisser la justice faire son travail et comprendre qu’elle est indépendante et responsable. Je dis que l’impunité sous le président Ouattara n’est pas possible. Donc soyons patients et attendons la fin des procédures avant de réagir.
Propos recueillis par Lacina Ouattara