Abidjan – Le commissaire de la CEDEAO, Ahmed Hamid s’est prononcé en faveur de la réduction de l’accès des jeunes au tabac à travers une fiscalité plus forte sur les produits du tabac en Afrique de l’Ouest.
S’exprimant mercredi, à l’ouverture d’un atelier de plaidoyer auprès des administrations fiscales, douanières et sanitaires de l’espace CEDEAO et UEMOA pour un changement de taxation en Afrique de l’ouest, le commissaire de la CEDEAO a expliqué qu’il s’agit d’une démarche progressive pour réduire l’accès des jeunes à la cigarette.
« Il faut renchérir le coût du tabac en Afrique de l’Ouest afin de réduire sa consommation », a-t-il insisté, indiquant que la mesure permettra de "dissuader" et de créer des "garde-fous" à distance pour les jeunes, plus vulnérables et ne disposant pas de revenus.
D'après une directive de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les taxes hors TVA doivent représenter au moins 70% du prix de la cigarette.
Selon M. Hamid, « il faut appliquer des tarifs qui peuvent réduire l’arrivée de nouveaux fumeurs » car, dit-il, le paquet de cigarette coûte moins d’un dollar en Afrique alors qu’il coute cinq fois plus cher en Europe.
Il s’agira au cours de cet atelier de permettre aux représentants des organismes publics sur le terrain, de s’approprier l’initiative, d'améliorer sa conception et d'aider à sa mise en œuvre, a souligné le commissaire de la CEDEAO. Ceux-ci, a-t-il ajouté, permettront d’aller vers les instances de décision avec des propositions "acceptables".
Au terme des travaux, les deux commissions devraient arriver à une harmonisation de leur point de vue sur la taxation du tabac, a fait savoir M. Hamid.
L’atelier de plaidoyer a démarré mardi, avec les députés et les parlements de la CEDEAO et de l’UEMOA et doit s’achever avec un projet de directives sur la taxation des produits du tabac.
(AIP)
kkf/cmas
S’exprimant mercredi, à l’ouverture d’un atelier de plaidoyer auprès des administrations fiscales, douanières et sanitaires de l’espace CEDEAO et UEMOA pour un changement de taxation en Afrique de l’ouest, le commissaire de la CEDEAO a expliqué qu’il s’agit d’une démarche progressive pour réduire l’accès des jeunes à la cigarette.
« Il faut renchérir le coût du tabac en Afrique de l’Ouest afin de réduire sa consommation », a-t-il insisté, indiquant que la mesure permettra de "dissuader" et de créer des "garde-fous" à distance pour les jeunes, plus vulnérables et ne disposant pas de revenus.
D'après une directive de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les taxes hors TVA doivent représenter au moins 70% du prix de la cigarette.
Selon M. Hamid, « il faut appliquer des tarifs qui peuvent réduire l’arrivée de nouveaux fumeurs » car, dit-il, le paquet de cigarette coûte moins d’un dollar en Afrique alors qu’il coute cinq fois plus cher en Europe.
Il s’agira au cours de cet atelier de permettre aux représentants des organismes publics sur le terrain, de s’approprier l’initiative, d'améliorer sa conception et d'aider à sa mise en œuvre, a souligné le commissaire de la CEDEAO. Ceux-ci, a-t-il ajouté, permettront d’aller vers les instances de décision avec des propositions "acceptables".
Au terme des travaux, les deux commissions devraient arriver à une harmonisation de leur point de vue sur la taxation du tabac, a fait savoir M. Hamid.
L’atelier de plaidoyer a démarré mardi, avec les députés et les parlements de la CEDEAO et de l’UEMOA et doit s’achever avec un projet de directives sur la taxation des produits du tabac.
(AIP)
kkf/cmas