C’est un secret de polichinelle. Dans le microcosme politique ivoirien, tout le monde sait qu’au sein du PDCI-RDA, deux tendances se livrent une guerre d’influence autour du Président Bédié. D’un côté, il y a ceux qui souhaitent une candidature unique au sein du RHDP, notamment un chorus autour du Président Ouattara. Et de l’autre, ceux qui échinent à vouloir coûte que coûte que le plus vieux parti de Côte d’Ivoire ait un candidat à la présidentielle de 2015. S’il est clair que le président Bédié, brillamment réélu à la tête du PDCI-RDA lors de son 21ème congrès tenu, il y a quelques mois, au Palais des sports de Treichville, a renforcé son aura à la tête de cette formation politique, il n’en demeure pas moins tiraillé par ces deux « groupes».
La question était si sensible que le congrès ne l’a pas tranchée, la repoussant à une convention. Laquelle se tiendra, le bureau politique du mercredi dernier l’a annoncé, en octobre prochain. Officiellement, c’est au cours de cette Convention que le PDCI donnera clairement sa position.
Mais, chez le président Bédié, l’idée qui fait son chemin, c’est de renforcer l’alliance, donc poursuivre avec cette équipe qui fait, en si peu de temps, d’un pays au plus profond du gouffre, une Nation qui tend fièrement les bras vers l’émergence. En témoignent entre autres le retour de la croissance et les nombreuses infrastructures qui sont en train d’être bâties, notamment les ponts, les échangeurs, les autoroutes, les hôpitaux…Sans oublier, une amélioration substantielle des conditions de vie des Ivoiriens, avec par exemple l’augmentation des salaires des fonctionnaires et le déblocage des avancements indiciaires. Ce qui n’était plus arrivé en Côte d’Ivoire depuis 1988, donc du temps d’Houphouët-Boigny. A ces résultats probants s’ajoute le retour de la sécurité dans le pays, qui favorise le retour des investisseurs, confirmé par le succès éclatant du Forum Investir en Côte d’Ivoire (ICI) 2014.
Si le président Bédié a tenu à relever tous ces progrès devant les membres du Bureau politique du PDCI-RDA, c’est parce qu’il voulait rappeler que la Côte d’Ivoire a véritablement changé, qualitativement surtout, sous l’impulsion du président Ouattara, avec bien entendu sa bénédiction. Derrière ses propos, on peut faire une lecture simple : il faut continuer avec Ouattara. Le président Bédié a été même plus explicite en ajoutant : «Laissez-nous le temps, mon jeune frère (ndlr : Alassane Ouattara) et moi de faire notre travail, personne ne sera déçu…». Cet appel à la patience lancé à ses militants … appelle à une interrogation : pourquoi changer une équipe qui gagne ?
De toute évidence, le président Bédié est satisfait du travail abattu par lui et son cadet. Sa volonté est donc de poursuivre cette mission, et cela passe par une adhésion totale à la candidature unique d’Alassane Ouattara au sein du RHDP. Pour avoir dirigé la Côte d’Ivoire et fait ses armes en politique aux côtés du président Félix Houphouët-Boigny, le patron du PDCI-RDA sait mieux que quiconque, ce qui est bon pour la Côte d’Ivoire.
Entre une marche sereine vers l’émergence et un nouveau saut dans l’inconnu, le choix est vite fait. Espérons que l’ensemble des cadres et des militants du PDCI-RDA suivront la sagesse du président Bédié.
Y. Sangaré
La question était si sensible que le congrès ne l’a pas tranchée, la repoussant à une convention. Laquelle se tiendra, le bureau politique du mercredi dernier l’a annoncé, en octobre prochain. Officiellement, c’est au cours de cette Convention que le PDCI donnera clairement sa position.
Mais, chez le président Bédié, l’idée qui fait son chemin, c’est de renforcer l’alliance, donc poursuivre avec cette équipe qui fait, en si peu de temps, d’un pays au plus profond du gouffre, une Nation qui tend fièrement les bras vers l’émergence. En témoignent entre autres le retour de la croissance et les nombreuses infrastructures qui sont en train d’être bâties, notamment les ponts, les échangeurs, les autoroutes, les hôpitaux…Sans oublier, une amélioration substantielle des conditions de vie des Ivoiriens, avec par exemple l’augmentation des salaires des fonctionnaires et le déblocage des avancements indiciaires. Ce qui n’était plus arrivé en Côte d’Ivoire depuis 1988, donc du temps d’Houphouët-Boigny. A ces résultats probants s’ajoute le retour de la sécurité dans le pays, qui favorise le retour des investisseurs, confirmé par le succès éclatant du Forum Investir en Côte d’Ivoire (ICI) 2014.
Si le président Bédié a tenu à relever tous ces progrès devant les membres du Bureau politique du PDCI-RDA, c’est parce qu’il voulait rappeler que la Côte d’Ivoire a véritablement changé, qualitativement surtout, sous l’impulsion du président Ouattara, avec bien entendu sa bénédiction. Derrière ses propos, on peut faire une lecture simple : il faut continuer avec Ouattara. Le président Bédié a été même plus explicite en ajoutant : «Laissez-nous le temps, mon jeune frère (ndlr : Alassane Ouattara) et moi de faire notre travail, personne ne sera déçu…». Cet appel à la patience lancé à ses militants … appelle à une interrogation : pourquoi changer une équipe qui gagne ?
De toute évidence, le président Bédié est satisfait du travail abattu par lui et son cadet. Sa volonté est donc de poursuivre cette mission, et cela passe par une adhésion totale à la candidature unique d’Alassane Ouattara au sein du RHDP. Pour avoir dirigé la Côte d’Ivoire et fait ses armes en politique aux côtés du président Félix Houphouët-Boigny, le patron du PDCI-RDA sait mieux que quiconque, ce qui est bon pour la Côte d’Ivoire.
Entre une marche sereine vers l’émergence et un nouveau saut dans l’inconnu, le choix est vite fait. Espérons que l’ensemble des cadres et des militants du PDCI-RDA suivront la sagesse du président Bédié.
Y. Sangaré
