Il y a une semaine, des partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo annonçaient pour hier, jeudi , la présentation du « front » de l’opposition. Une aspiration qui peine à prendre forme, sur le terrain politique.
Ils n’ont pas encore trouvé l’accord parfait … Les responsables de la vingtaine de partis politiques de la mouvance ‘’pro-Gbagbo‘’ ne s’entendent toujours pas sur les termes d’une « opposition unitaire ». Conséquence, les tractations pour la formation du « front uni » restent étriquées. Des opposants arc-boutés à leurs réserves et autres appréhensions à propos du projet, contraignent le Front populaire ivoirien (Fpi), initiateur de l’idée, à faire chemin avec une dizaine de formations. Ces désormais ‘’satellites‘’ de l’ex-parti au pouvoir (2000-2010) sont le Rpp, l’Urd, l’Udcy, le Pit, la Nacip, le Cidp, l’Aird, Rdp et Udp. En somme, des entités assidues, depuis trois semaines maintenant, aux réunions visant la création d’une alliance. Ils étaient respectivement représentés, hier, à une séance de travail, par Ouattara Gnonzié, Gilbert Ehouman, Bodoua Affoua, N’Goulet Kouamé, Mohamed Sam Jichi dit Sam l’Africain, Pierre Norlander Blé, Georges Témanin, Miango Goman et Pierre Kouamoh Magloire. Réunis dans l’ex-Qg de campagne de Laurent Gbagbo, à Cocody-Attoban, sous la présidence de Pascal Affi N’guessan, président du Fpi, ils ont continué l’analyse des textes sur le fonctionnement de la plate-forme naissante, selon des sources proches du dossier. Mais c’est sans leurs homologues, réticents, qui ne sont autres que les membres de La ligue des mouvements pour le progrès (Lmp). A savoir, d’une part, le Rpc-Paix d’Henriette Lagou, le Cap-Udd de Gervais Coulibaly, le Mnc-Alternative de Kabran Appia. Et d’autre part, l’Udl de Martial Ahipeaud, le Cri de Jean Enoc Bah, le Cpr du Dr Doumbia Major, le Pdr de Soko Gbaléhi et l’Udt-Ci de Bertine Tia Monné. Qui, avec Mamadou Koulibaly de Lider, forment depuis le 31 janvier, l’Alliance pour le changement et la démocratie (Acd). Ces derniers continuent de dire non à l’invitation à se regrouper au sein d’une ‘’opposition unitaire‘’. « Ils ont un point d’accord avec le Fpi et les autres, parce qu’ils conviennent qu’un cadre de discussion avec le gouvernement soit créé. Mais comme ils avaient déjà pris des contacts avec un certain nombre de partis pour la création d’une plate-forme de l’opposition, il faut que les échanges se poursuivent dans ce contexte-là », informe les mêmes sources. Il faut noter que mercredi, la direction du Fpi a conduit une mission de charme vers les acteurs de la Lmp, également parties prenantes du Cadre permanent de dialogue (Cpd), le creuset de négociations avec le pouvoir, sans parvenir à les convaincre de renoncer à leur position.
Bidi Ignace
Ils n’ont pas encore trouvé l’accord parfait … Les responsables de la vingtaine de partis politiques de la mouvance ‘’pro-Gbagbo‘’ ne s’entendent toujours pas sur les termes d’une « opposition unitaire ». Conséquence, les tractations pour la formation du « front uni » restent étriquées. Des opposants arc-boutés à leurs réserves et autres appréhensions à propos du projet, contraignent le Front populaire ivoirien (Fpi), initiateur de l’idée, à faire chemin avec une dizaine de formations. Ces désormais ‘’satellites‘’ de l’ex-parti au pouvoir (2000-2010) sont le Rpp, l’Urd, l’Udcy, le Pit, la Nacip, le Cidp, l’Aird, Rdp et Udp. En somme, des entités assidues, depuis trois semaines maintenant, aux réunions visant la création d’une alliance. Ils étaient respectivement représentés, hier, à une séance de travail, par Ouattara Gnonzié, Gilbert Ehouman, Bodoua Affoua, N’Goulet Kouamé, Mohamed Sam Jichi dit Sam l’Africain, Pierre Norlander Blé, Georges Témanin, Miango Goman et Pierre Kouamoh Magloire. Réunis dans l’ex-Qg de campagne de Laurent Gbagbo, à Cocody-Attoban, sous la présidence de Pascal Affi N’guessan, président du Fpi, ils ont continué l’analyse des textes sur le fonctionnement de la plate-forme naissante, selon des sources proches du dossier. Mais c’est sans leurs homologues, réticents, qui ne sont autres que les membres de La ligue des mouvements pour le progrès (Lmp). A savoir, d’une part, le Rpc-Paix d’Henriette Lagou, le Cap-Udd de Gervais Coulibaly, le Mnc-Alternative de Kabran Appia. Et d’autre part, l’Udl de Martial Ahipeaud, le Cri de Jean Enoc Bah, le Cpr du Dr Doumbia Major, le Pdr de Soko Gbaléhi et l’Udt-Ci de Bertine Tia Monné. Qui, avec Mamadou Koulibaly de Lider, forment depuis le 31 janvier, l’Alliance pour le changement et la démocratie (Acd). Ces derniers continuent de dire non à l’invitation à se regrouper au sein d’une ‘’opposition unitaire‘’. « Ils ont un point d’accord avec le Fpi et les autres, parce qu’ils conviennent qu’un cadre de discussion avec le gouvernement soit créé. Mais comme ils avaient déjà pris des contacts avec un certain nombre de partis pour la création d’une plate-forme de l’opposition, il faut que les échanges se poursuivent dans ce contexte-là », informe les mêmes sources. Il faut noter que mercredi, la direction du Fpi a conduit une mission de charme vers les acteurs de la Lmp, également parties prenantes du Cadre permanent de dialogue (Cpd), le creuset de négociations avec le pouvoir, sans parvenir à les convaincre de renoncer à leur position.
Bidi Ignace