La clinique juridique de Bouaké, centre d'écoute, d'information et d'orientation juridique gratuite ouvert en mai 2013 dans le cadre du projet d'appui à l'amélioration de l'accès aux droits et à la justice en Côte d'Ivoire, a lancé officiellement ses activités, en présence des partenaires internationaux et des autorités locales.
Le procureur général, près la cour d'appel de Bouaké, M. Lébry Marie-Léonard, représentant le ministre de la Justice, des Droits de l'homme et des Libertés publiques, a situé le contexte de la création des cliniques juridiques et salué leur avènement, avant de remercier les partenaires du projet de réforme du système d'assistance judiciaire visant à rendre la justice accessible au plus grand nombre de démunis.
"A Bouaké, l'implantation d'une clinique juridique revêt une importance plus que capitale", a-t-il affirmé, énonçant trois raisons essentielles qui justifient cette assertion, à savoir l'importance de la ville, deuxième région judiciaire du pays, l'annihilation du réflexe du recours à la justice étatique corrélative à l'absence de cette justice de la région pendant la crise militaro-politique et la recrudescence des agressions sexuelles dans la localité.
Pour M. Lébry, la clinique juridique constitue pour les populations, le moyen et le relais nécessaires qui leur permettront de se réconcilier avec la justice étatique dont elles ont été privées pendant une décennie.
"L'ouverture de la clinique juridique de Bouaké conforte l'Association de femmes juristes de Côte d'Ivoire dans sa conviction selon laquelle l'accès au droit n'est pas un privilège et ne devrait pas l'être. Il doit être le même partout et pour tous", a déclaré la secrétaire générale de l'Association de femmes juristes de Côte d'Ivoire (AFJCI), Fatimata Diabaté, également directrice nationale du Projet d'appui à l'amélioration de l'accès aux droits et à la justice (PALAJ).
Elle s'est réjouie de l'ouverture de ce centre, convaincue qu'il contribuera à combattre les préjugés face à la justice et à réduire les inégalités d'accès à l'information juridique et à la justice.
Le chef du bureau UNICEF de Bouaké, M. James Watt Munang, au nom des partenaires du projet d'appui à l'amélioration de l'accès aux droits et à la justice, a salué les résultats déjà obtenus par la clinique juridique locale et félicité la société civile ivoirienne pour son engagement en faveur du projet PALAJ.
Opérationnelle depuis le 6 mai 2013, la clinique juridique de Bouaké couvre les régions de Gbèkè et du Hambol, et offre un service d'informations et d'orientations juridiques gratuites des populations sur le droit moderne.
Selon la directrice, Mme. Tokpa Constance, plus de 1.675 personnes sont venues en consultation juridique et 2.500 autres ont bénéficié de sensibilisation de masse et de proximité sur les procédures liées à l'état civil, la saisine des tribunaux, le mariage et la succession après l'ouverture du centre.
Les missions assignées à ce centre sont notamment l'éducation communautaire sur le droit par des campagnes de sensibilisation de masse et de proximité, l'animation d'émissions radio sur le droit, l'assistance judiciaire fournie par les avocats, l'assistance à l'établissement de jugements supplétifs et les visites dans les maisons d'arrêt et de correction, et les lieux de détention.
A ce jour, six cliniques sont ouvertes sur le territoire national (Bouaké, Bondoukou, Guiglo, Man, San Pedro et Korhogo), dans le cadre du PALAJ d'une durée de 22 mois.
Financé conjointement par le Fonds européen de développement (FED), le PNUD, l'UNICEF, l'ONUCI, le PALAJ est un projet pilote mis en œuvre par l'Association des femmes juristes de Côte d'Ivoire dans 11 régions du pays dont les régions de Gbèkè et du Hambol.
Nbf/kp
Le procureur général, près la cour d'appel de Bouaké, M. Lébry Marie-Léonard, représentant le ministre de la Justice, des Droits de l'homme et des Libertés publiques, a situé le contexte de la création des cliniques juridiques et salué leur avènement, avant de remercier les partenaires du projet de réforme du système d'assistance judiciaire visant à rendre la justice accessible au plus grand nombre de démunis.
"A Bouaké, l'implantation d'une clinique juridique revêt une importance plus que capitale", a-t-il affirmé, énonçant trois raisons essentielles qui justifient cette assertion, à savoir l'importance de la ville, deuxième région judiciaire du pays, l'annihilation du réflexe du recours à la justice étatique corrélative à l'absence de cette justice de la région pendant la crise militaro-politique et la recrudescence des agressions sexuelles dans la localité.
Pour M. Lébry, la clinique juridique constitue pour les populations, le moyen et le relais nécessaires qui leur permettront de se réconcilier avec la justice étatique dont elles ont été privées pendant une décennie.
"L'ouverture de la clinique juridique de Bouaké conforte l'Association de femmes juristes de Côte d'Ivoire dans sa conviction selon laquelle l'accès au droit n'est pas un privilège et ne devrait pas l'être. Il doit être le même partout et pour tous", a déclaré la secrétaire générale de l'Association de femmes juristes de Côte d'Ivoire (AFJCI), Fatimata Diabaté, également directrice nationale du Projet d'appui à l'amélioration de l'accès aux droits et à la justice (PALAJ).
Elle s'est réjouie de l'ouverture de ce centre, convaincue qu'il contribuera à combattre les préjugés face à la justice et à réduire les inégalités d'accès à l'information juridique et à la justice.
Le chef du bureau UNICEF de Bouaké, M. James Watt Munang, au nom des partenaires du projet d'appui à l'amélioration de l'accès aux droits et à la justice, a salué les résultats déjà obtenus par la clinique juridique locale et félicité la société civile ivoirienne pour son engagement en faveur du projet PALAJ.
Opérationnelle depuis le 6 mai 2013, la clinique juridique de Bouaké couvre les régions de Gbèkè et du Hambol, et offre un service d'informations et d'orientations juridiques gratuites des populations sur le droit moderne.
Selon la directrice, Mme. Tokpa Constance, plus de 1.675 personnes sont venues en consultation juridique et 2.500 autres ont bénéficié de sensibilisation de masse et de proximité sur les procédures liées à l'état civil, la saisine des tribunaux, le mariage et la succession après l'ouverture du centre.
Les missions assignées à ce centre sont notamment l'éducation communautaire sur le droit par des campagnes de sensibilisation de masse et de proximité, l'animation d'émissions radio sur le droit, l'assistance judiciaire fournie par les avocats, l'assistance à l'établissement de jugements supplétifs et les visites dans les maisons d'arrêt et de correction, et les lieux de détention.
A ce jour, six cliniques sont ouvertes sur le territoire national (Bouaké, Bondoukou, Guiglo, Man, San Pedro et Korhogo), dans le cadre du PALAJ d'une durée de 22 mois.
Financé conjointement par le Fonds européen de développement (FED), le PNUD, l'UNICEF, l'ONUCI, le PALAJ est un projet pilote mis en œuvre par l'Association des femmes juristes de Côte d'Ivoire dans 11 régions du pays dont les régions de Gbèkè et du Hambol.
Nbf/kp