Les populations de la Commune d'Abobo (Nord d'Abidjan) et fief du Chef de l'Etat Alassane Ouattara, ont manifesté, vendredi soir, contre le Président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'guessan pour dire "non" à son meeting prévu dimanche dans leur commune.
La pluie qui s'est abattue sur la commune, n'a pas empêché plus d'un demi-millier de jeunes de se rassembler au rond point du Banco où sept femmes avaient été tuées par les forces pro-Gbagbo en pleine crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
Des banderoles véhiculant des messages hostiles au FPI et à son président étaient visibles sous les six tentes (bâches) dressées pour ce meeting.
"la population d'Abobo dit non et non à Affi N'guessan et aux FPI", pouvait-on lire sur l'une des banderoles quand sur l'autre, il est inscrit "anta afè (nous ne voulons pas de lui en langue malinké)".
"Nous disons non à Affi N'guessan par rapport à ses propos. Ce n'est pas la peine de venir se foudre de nous. On parle de réconciliation mais lui, il nous insulte. Donc ce n'est pas la peine de venir dans notre commune. Nous sommes prêts et nous l'attendons. Nous allons nous opposer à tout", a prévenu Fah Kouyaté, le Vice-président des jeunes d'Abobo, interrogé par APA.
Selon lui, le "meeting d'Abobo n'aura pas lieu tant qu'Affi ne demande pas pardon à la population d'Abobo".
"Nous lui demandons de mettre balle à terre parce que le Président de la République est aujourd'hui dans la réconciliation. Donc, il faut qu'il aille dans ce sens", a poursuivi M. Kouyaté.
"Nous allons nous imposer à n'importe quel mouvement. Qu'Affi N'guessan vienne dans le sens du dialogue pour qu'on pusse aller ensemble à la paix", a souhaité le vice-président des jeunes d'Abobo.
Amara Sidibé dit "Amara le gros", ex-combattant pro-Ouattara, a abondé dans le même sens préconisant un pardon public d'Affi N'guessan à la population.
"Il (Affi) doit demander pardon à toute la population à travers la télévision. Il faut qu'Affi N'guessan nous respecte", a-t-il ajouté en insistant que la condition pour qu'Affi rentre à Abobo c'est le "pardon d'abord".
"Qu'il arrête le fait de parler mal des gens lors de ses meetings. Nous disons non à ses propos par ce que nous avons une plaie qui n'est pas encore finie", a conclu M. Sidibé.
Après sa mise en liberté provisoire en août dernier, Pascal Affi N'guessan a entamé vendredi une tournée dans le District d'Abidjan qui doit le conduire dans les dix communes d'Abidjan dont Abobo.
LS/APA
La pluie qui s'est abattue sur la commune, n'a pas empêché plus d'un demi-millier de jeunes de se rassembler au rond point du Banco où sept femmes avaient été tuées par les forces pro-Gbagbo en pleine crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
Des banderoles véhiculant des messages hostiles au FPI et à son président étaient visibles sous les six tentes (bâches) dressées pour ce meeting.
"la population d'Abobo dit non et non à Affi N'guessan et aux FPI", pouvait-on lire sur l'une des banderoles quand sur l'autre, il est inscrit "anta afè (nous ne voulons pas de lui en langue malinké)".
"Nous disons non à Affi N'guessan par rapport à ses propos. Ce n'est pas la peine de venir se foudre de nous. On parle de réconciliation mais lui, il nous insulte. Donc ce n'est pas la peine de venir dans notre commune. Nous sommes prêts et nous l'attendons. Nous allons nous opposer à tout", a prévenu Fah Kouyaté, le Vice-président des jeunes d'Abobo, interrogé par APA.
Selon lui, le "meeting d'Abobo n'aura pas lieu tant qu'Affi ne demande pas pardon à la population d'Abobo".
"Nous lui demandons de mettre balle à terre parce que le Président de la République est aujourd'hui dans la réconciliation. Donc, il faut qu'il aille dans ce sens", a poursuivi M. Kouyaté.
"Nous allons nous imposer à n'importe quel mouvement. Qu'Affi N'guessan vienne dans le sens du dialogue pour qu'on pusse aller ensemble à la paix", a souhaité le vice-président des jeunes d'Abobo.
Amara Sidibé dit "Amara le gros", ex-combattant pro-Ouattara, a abondé dans le même sens préconisant un pardon public d'Affi N'guessan à la population.
"Il (Affi) doit demander pardon à toute la population à travers la télévision. Il faut qu'Affi N'guessan nous respecte", a-t-il ajouté en insistant que la condition pour qu'Affi rentre à Abobo c'est le "pardon d'abord".
"Qu'il arrête le fait de parler mal des gens lors de ses meetings. Nous disons non à ses propos par ce que nous avons une plaie qui n'est pas encore finie", a conclu M. Sidibé.
Après sa mise en liberté provisoire en août dernier, Pascal Affi N'guessan a entamé vendredi une tournée dans le District d'Abidjan qui doit le conduire dans les dix communes d'Abidjan dont Abobo.
LS/APA