Le Ministère de l’enseignement supérieur lors d’une conférence de presse datant du vendredi 14 Févier 2014, a annoncé la supression des organisations estudiantines et leur remplacement par un conseil des étudiants.
Comme raison pour la prise de cette décision, une participation plus éfficace des étudiants à la gouvernance des universités et la mise en cause du fonctionnement des organisisations existantes.
Paradoxalement, cette décision vient au moment où des organisations étudiantes en particulier l’AGEECI aient demandé aux autorités l’ouverture des résidences universitaire et le bilan de l’année académique précédente 2012- 2013, afin d’en tirer des leçons.
Pour l’AGEECI on ne peut pas parler de gouvernance améliorée en violant les principes universitaire fondés sur la liberté de pensée, d’expresion et d’organisation.
L’AGEECI condamne la suppression des organisations étudiantes. Nous nous opposons avec la dernière énergie à cette décision d’interdiction.
Cette mesure, pour nous n’a pas sa raison d’être, un tel acte est une violation flagrante et grave du droit des étudiants à se réunir au sein de leur corporation pour exprimer leur opinion, c’est un recul intolérable des libertés et de la démocratie en milieu universitaire.
En agissant ainsi, le Ministère de l’enseignement supérieur commet un acte grave d’injustice à l’endroit de la communauté estudiantine et du peuple de Côte d’Ivoire dans son ensemble qui a payé un lourd tribu dans sa lutte pour la conquête des libertés et de la démocratie.
Nous, étudiants avons affronté la mort (enlèvements, tortures, viols, assassinats…) sous le régime répressif de Laurent GBAGBO pour défendre et exercer notre droit à nous organiser et à exprimer nos opinions : ABIB DODO, membre fondateur de l’AGEECI, est l’amère et triste symbole de cette quête pour la liberté et la démocratie dans ce milieu. Plusieurs anonymes ont perdu la vie, certains portent des séquelles à vie, d’autres contraints à abandonner leurs études. Mais ce combat a été mené et gagné ! Ceci pour dire que le plein exercice de notre droit à nous réunir, nous organiser, à exprimer notre opinion, droit que nous garantit notre constitution et la loi n°60 – 315 du 21 septembre 1960 relative aux associations n’est pas négociable.
Les chantiers les plus urgentes aux yeux des étudiants sont l’ouverture des résidences universitaires, le manque d’infrastructures pédagogiques, manque matériels didactiques, chevauchement des années académiques, instauration de la session unique, absence de bibliothèque, vente de relevé de notes et de fascicules, des doctorants en instance de soutenance depuis plusieurs années, l’impunité, l’absence d’enquête sur les crimes commis etc. Le traitement judicieux de ces questions devrait être la préoccupation majeur du ministère au lieu de faire de la privation des libertés son chevale de bataille.
Nous invitons le Ministère de l’enseignement supérieur sur cette décision qui est une atteinte gravissime à notre liberté d’expression.
Le gouvernement et les organisations de droit de l’homme sont interpellés pour suivre cette menace sur les libertés.
L’AGEECI appelle tous les étudiants, les organistions estudiantines, les organisations de la société civile et les démocrates à la création d’un front de lutte pour la restauration de la liberté et de la démocratie en milieu universitaire.
Fait à Abidjan le 15/02/2014
Pour le Bureau Exécutif National de l’AGEECI
Le Secrétaire Général
MOMINE Roland
Comme raison pour la prise de cette décision, une participation plus éfficace des étudiants à la gouvernance des universités et la mise en cause du fonctionnement des organisisations existantes.
Paradoxalement, cette décision vient au moment où des organisations étudiantes en particulier l’AGEECI aient demandé aux autorités l’ouverture des résidences universitaire et le bilan de l’année académique précédente 2012- 2013, afin d’en tirer des leçons.
Pour l’AGEECI on ne peut pas parler de gouvernance améliorée en violant les principes universitaire fondés sur la liberté de pensée, d’expresion et d’organisation.
L’AGEECI condamne la suppression des organisations étudiantes. Nous nous opposons avec la dernière énergie à cette décision d’interdiction.
Cette mesure, pour nous n’a pas sa raison d’être, un tel acte est une violation flagrante et grave du droit des étudiants à se réunir au sein de leur corporation pour exprimer leur opinion, c’est un recul intolérable des libertés et de la démocratie en milieu universitaire.
En agissant ainsi, le Ministère de l’enseignement supérieur commet un acte grave d’injustice à l’endroit de la communauté estudiantine et du peuple de Côte d’Ivoire dans son ensemble qui a payé un lourd tribu dans sa lutte pour la conquête des libertés et de la démocratie.
Nous, étudiants avons affronté la mort (enlèvements, tortures, viols, assassinats…) sous le régime répressif de Laurent GBAGBO pour défendre et exercer notre droit à nous organiser et à exprimer nos opinions : ABIB DODO, membre fondateur de l’AGEECI, est l’amère et triste symbole de cette quête pour la liberté et la démocratie dans ce milieu. Plusieurs anonymes ont perdu la vie, certains portent des séquelles à vie, d’autres contraints à abandonner leurs études. Mais ce combat a été mené et gagné ! Ceci pour dire que le plein exercice de notre droit à nous réunir, nous organiser, à exprimer notre opinion, droit que nous garantit notre constitution et la loi n°60 – 315 du 21 septembre 1960 relative aux associations n’est pas négociable.
Les chantiers les plus urgentes aux yeux des étudiants sont l’ouverture des résidences universitaires, le manque d’infrastructures pédagogiques, manque matériels didactiques, chevauchement des années académiques, instauration de la session unique, absence de bibliothèque, vente de relevé de notes et de fascicules, des doctorants en instance de soutenance depuis plusieurs années, l’impunité, l’absence d’enquête sur les crimes commis etc. Le traitement judicieux de ces questions devrait être la préoccupation majeur du ministère au lieu de faire de la privation des libertés son chevale de bataille.
Nous invitons le Ministère de l’enseignement supérieur sur cette décision qui est une atteinte gravissime à notre liberté d’expression.
Le gouvernement et les organisations de droit de l’homme sont interpellés pour suivre cette menace sur les libertés.
L’AGEECI appelle tous les étudiants, les organistions estudiantines, les organisations de la société civile et les démocrates à la création d’un front de lutte pour la restauration de la liberté et de la démocratie en milieu universitaire.
Fait à Abidjan le 15/02/2014
Pour le Bureau Exécutif National de l’AGEECI
Le Secrétaire Général
MOMINE Roland