Bobo-Dioulasso, La direction provinciale de l’action sociale et de la solidarité nationale du Noumbiel a organisé, les 30 et 31 janvier 2014 à Batié, une formation sur la traite et les pires formes de travail des enfants (TTE). Initiée au profit d’une quinzaine d’éléments des forces de défense et de sécurité, cet atelier visait à les doter de connaissances sur ce phénomène et la procédure pénale y relative.
La province du Noumbiel fait frontière avec la Côte d’Ivoire et le Ghana, des zones qui sont en besoin de main-d’œuvre dans les plantations de café, cacao et canne à sucre. Aussi, le Noumbiel connait-il une prolifération de sites d’orpaillage qui sollicitent de plus en plus de main d’œuvre surtout infantile, moins chère. C’est dans ce contexte déplorable, selon le directeur provincial de l’action sociale du Noumbiel, Lenivo Justin Sanou, qu’une formation a été initiée au profit des collaborateurs de première ligne de sa structure, en l’occurrence les agents de sécurité de la province. « Cela, dans le but de renforcer le combat contre ce fléau contemporain à la peau dure », a-t-il soutenu. M. Sanou a animé une communication sur les stratégies de lutte et la procédure de prise en charge des enfants victimes de la traite et des pires formes de travail (TTE).
Deux autres personnes ressources ont également livré des communications. Il s’agit du directeur régional du travail du Sud-ouest, Karlé Zango et du substitut du procureur près le Tribunal de grande instance (TGI) de Gaoua, Lamoussa Héma. Ils ont échangé avec les participants sur la règlementation en matière de travail des enfants au Burkina Faso et la procédure pénale applicable à la traite des personnes avec un accent particulier sur celle des enfants. Ces différentes communications ont été suivies de débats enrichissants. D’où la satisfaction du responsable du projet Fonds enfant du Sud-ouest, Etienne Rouamba. En effet a-t-il dit, « je repars avec un sentiment de satisfaction dans la mesure où j’ai constaté un certain dynamisme au cours de cette formation. Signe que formateurs et participants sont sensibles aux phénomènes de la TTE. Au vu de cela, nous pensons qu’il se dégagera davantage un partenariat fructueux pour une perspective de renforcement de cette lutte sur le terrain ». Même son de cloche pour les participants qui, lors de la formation ont en groupe, défini leur rôle, relevé les difficultés et proposé des solutions en vue d’améliorer leur efficacité dans cette lutte. Au terme des travaux, ils estiment que cet atelier était plus que nécessaire, car il leur a permis d’apprendre beaucoup et de partager leur vision pour une lutte efficace et efficiente contre ce fléau. Le haut-commissaire du Noumbiel, Raphaël Kaboré qui a présidé les travaux, a invité les forces de l’ordre à partager les acquis de cet atelier avec leurs autres collègues afin que tous soient engagés pour le bonheur des enfants de la province.
AIB/AIP
La province du Noumbiel fait frontière avec la Côte d’Ivoire et le Ghana, des zones qui sont en besoin de main-d’œuvre dans les plantations de café, cacao et canne à sucre. Aussi, le Noumbiel connait-il une prolifération de sites d’orpaillage qui sollicitent de plus en plus de main d’œuvre surtout infantile, moins chère. C’est dans ce contexte déplorable, selon le directeur provincial de l’action sociale du Noumbiel, Lenivo Justin Sanou, qu’une formation a été initiée au profit des collaborateurs de première ligne de sa structure, en l’occurrence les agents de sécurité de la province. « Cela, dans le but de renforcer le combat contre ce fléau contemporain à la peau dure », a-t-il soutenu. M. Sanou a animé une communication sur les stratégies de lutte et la procédure de prise en charge des enfants victimes de la traite et des pires formes de travail (TTE).
Deux autres personnes ressources ont également livré des communications. Il s’agit du directeur régional du travail du Sud-ouest, Karlé Zango et du substitut du procureur près le Tribunal de grande instance (TGI) de Gaoua, Lamoussa Héma. Ils ont échangé avec les participants sur la règlementation en matière de travail des enfants au Burkina Faso et la procédure pénale applicable à la traite des personnes avec un accent particulier sur celle des enfants. Ces différentes communications ont été suivies de débats enrichissants. D’où la satisfaction du responsable du projet Fonds enfant du Sud-ouest, Etienne Rouamba. En effet a-t-il dit, « je repars avec un sentiment de satisfaction dans la mesure où j’ai constaté un certain dynamisme au cours de cette formation. Signe que formateurs et participants sont sensibles aux phénomènes de la TTE. Au vu de cela, nous pensons qu’il se dégagera davantage un partenariat fructueux pour une perspective de renforcement de cette lutte sur le terrain ». Même son de cloche pour les participants qui, lors de la formation ont en groupe, défini leur rôle, relevé les difficultés et proposé des solutions en vue d’améliorer leur efficacité dans cette lutte. Au terme des travaux, ils estiment que cet atelier était plus que nécessaire, car il leur a permis d’apprendre beaucoup et de partager leur vision pour une lutte efficace et efficiente contre ce fléau. Le haut-commissaire du Noumbiel, Raphaël Kaboré qui a présidé les travaux, a invité les forces de l’ordre à partager les acquis de cet atelier avec leurs autres collègues afin que tous soient engagés pour le bonheur des enfants de la province.
AIB/AIP