ABIDJAN -- Le porte-parole du Rassemblement des Républicains (RDR, au pouvoir), Joël N'guessan, a appelé dimanche le Front populaire ivoirien (FPI, de l'ex-président Laurent Gbagbo) à la "repentance" et au "pardon" pour favoriser la réconciliation en Côte d'lvoire après la crise post-électorale qui a fait 3.000 victimes en 2010-2011.
"Le moment est venu, pour nos frères de l'opposition, de se mettre dans une posture de repentance et de pardon", indique Joël N'guessan dans un communiqué transmis à Xinhua.
"C'est la porte d'entrée dans le processus de réconciliation", a-t-il ajouté, estimant qu'il n'y aura "pas de réconciliation sans réparation des préjudices".
Selon le porte-parole principal du RDR, la repentance des partisans de M. Gbagbo "ne fera que les grandir et surtout leur donner une maturité et une légitimité nouvelle".
Pour le FPI, au contraire, la réconciliation nationale passe par la libération de tous les détenus de la crise post-électorale née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l'élection de 2010-2011.
Laurent Gbagbo est en détention à La Haye dans l'attente d'un éventuel procès devant la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l'humanité".
"Nous devons tous reconnaître que nous avons, à quelque niveau où nous nous situons, une part de responsabilité dans le drame que notre pays a connu", affirme Joël N'guessan.
"Ne pas l'admettre et refuser d'adopter l'attitude de repentance et de demande de pardon qui s'impose, c'est nous discréditer définitivement aux yeux et à la conscience du peuple ivoirien, mais plus grave, c'est nous exposer à une vengeance incontrôlable de ceux qui ont subi dans leur chair et leur âme les conséquences de notre crise", prévient-il.
Une conférence internationale de deux jours sur les victimes de la crise post-électorale a été organisée mercredi à Abidjan à l'initiative de l'ONU qui a appelé les autorités ivoiriennes à faire du sort des victimes "une priorité".
"Le moment est venu, pour nos frères de l'opposition, de se mettre dans une posture de repentance et de pardon", indique Joël N'guessan dans un communiqué transmis à Xinhua.
"C'est la porte d'entrée dans le processus de réconciliation", a-t-il ajouté, estimant qu'il n'y aura "pas de réconciliation sans réparation des préjudices".
Selon le porte-parole principal du RDR, la repentance des partisans de M. Gbagbo "ne fera que les grandir et surtout leur donner une maturité et une légitimité nouvelle".
Pour le FPI, au contraire, la réconciliation nationale passe par la libération de tous les détenus de la crise post-électorale née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l'élection de 2010-2011.
Laurent Gbagbo est en détention à La Haye dans l'attente d'un éventuel procès devant la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l'humanité".
"Nous devons tous reconnaître que nous avons, à quelque niveau où nous nous situons, une part de responsabilité dans le drame que notre pays a connu", affirme Joël N'guessan.
"Ne pas l'admettre et refuser d'adopter l'attitude de repentance et de demande de pardon qui s'impose, c'est nous discréditer définitivement aux yeux et à la conscience du peuple ivoirien, mais plus grave, c'est nous exposer à une vengeance incontrôlable de ceux qui ont subi dans leur chair et leur âme les conséquences de notre crise", prévient-il.
Une conférence internationale de deux jours sur les victimes de la crise post-électorale a été organisée mercredi à Abidjan à l'initiative de l'ONU qui a appelé les autorités ivoiriennes à faire du sort des victimes "une priorité".