Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a annoncé samedi soir le report “à une date ultérieure’’ de son meeting prévue dimanche après-midi à Abobo, quartier pro-Ouattara au nord d’Abidjan.
“Le meeting du Président Pascal AFFI N’guessan dans la commune d’Abobo, prévu pour le dimanche 16 février 2014 a été reportée à une date ultérieure pour cause de refus venant du Maire de ladite commune, Adama Toungara’’, indique une note du secrétariat national à la communication de l’ex-parti présidentiel.
« Le meeting d’Abobo du dimanche 16 février 2014 a été annulé pour ne pas prêter le flanc aux casseurs et va-t-en guerre’’, a expliqué M. Affi dans un post sur sa page facebook, promettant à ses militants d’y être “tôt ou tard »
Le président de la principale formation de l’opposition en Côte d’Ivoire entreprend depuis vendredi une tournée politique de “remobilisation’’ de ses militants dans les dix quartiers de la ville d’Abidjan.
Après l’étape de Koumassi, Port-Bouët, Marcory et Treichville (Sud d’Abidjan), M. Affi devrait animer un meeting à Abobo, un quartier considéré comme un fief de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Abobo a été au cœur de la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010-avril 2011, qui a opposé M. Gbagbo et M. Ouattara et fait quelque 3.000 morts.
Une guérilla baptisée « commando invisible » avait pris le contrôle de ce quartier et combattu férocement les forces de défense et de sécurité (FDS, armée sous Gbagbo), précipitant la chute de l’ancien président.
Depuis l’annonce du meeting du FPI, quelques organisations de jeunes ont protesté contre sa tenue et menacé de le perturber.
Les vraies raisons du recul d’Affi N’guessan
Recul stratégique ou recul tactique ? Chacun y va de ses mots et de ses vocables. En effet, suite au meeting avorté du président du Fpi le dimanche 16 février dernier, les commentaires fusent et varient d’un camp à un autre .Pour certains, c’est une forfaiture quand d’autres estiment qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une stratégie purement politique. Mais certains analystes justifient le report de la croisade d’Abobo par le simple fait que selon des enquêtes, un meeting organisé dans la précipitation pourrait se solder par un échec cuisant et humiliant pour le parti du célèbre prisonnier de la Haye.
Gisèle Tienfô
“Le meeting du Président Pascal AFFI N’guessan dans la commune d’Abobo, prévu pour le dimanche 16 février 2014 a été reportée à une date ultérieure pour cause de refus venant du Maire de ladite commune, Adama Toungara’’, indique une note du secrétariat national à la communication de l’ex-parti présidentiel.
« Le meeting d’Abobo du dimanche 16 février 2014 a été annulé pour ne pas prêter le flanc aux casseurs et va-t-en guerre’’, a expliqué M. Affi dans un post sur sa page facebook, promettant à ses militants d’y être “tôt ou tard »
Le président de la principale formation de l’opposition en Côte d’Ivoire entreprend depuis vendredi une tournée politique de “remobilisation’’ de ses militants dans les dix quartiers de la ville d’Abidjan.
Après l’étape de Koumassi, Port-Bouët, Marcory et Treichville (Sud d’Abidjan), M. Affi devrait animer un meeting à Abobo, un quartier considéré comme un fief de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Abobo a été au cœur de la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010-avril 2011, qui a opposé M. Gbagbo et M. Ouattara et fait quelque 3.000 morts.
Une guérilla baptisée « commando invisible » avait pris le contrôle de ce quartier et combattu férocement les forces de défense et de sécurité (FDS, armée sous Gbagbo), précipitant la chute de l’ancien président.
Depuis l’annonce du meeting du FPI, quelques organisations de jeunes ont protesté contre sa tenue et menacé de le perturber.
Les vraies raisons du recul d’Affi N’guessan
Recul stratégique ou recul tactique ? Chacun y va de ses mots et de ses vocables. En effet, suite au meeting avorté du président du Fpi le dimanche 16 février dernier, les commentaires fusent et varient d’un camp à un autre .Pour certains, c’est une forfaiture quand d’autres estiment qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une stratégie purement politique. Mais certains analystes justifient le report de la croisade d’Abobo par le simple fait que selon des enquêtes, un meeting organisé dans la précipitation pourrait se solder par un échec cuisant et humiliant pour le parti du célèbre prisonnier de la Haye.
Gisèle Tienfô