Juste un préalable. C’est le moins qu’on puisse dire, suite à l’idée selon laquelle, il y a eu clash à l’Assemblée nationale. La question de la signature du chef de l’Etat, a été au c?ur des débats à l’Assemblée nationale le lundi dernier, à l’ouverture de la session extraordinaire. Laquelle session avait pour ordre du jour, l’adoption du calendrier relatif à l’examen des projets de lois et les divers. En effet, selon certains députés, il fallait qu’il y ait, non seulement la signature du président Ouattara sur le document de saisine des parlementaires, mais aussi sur les documents annexes. La question du temps accordé aux parlementaires pour examiner les neuf (9) projets de loi, était, selon eux, court. Ils ont donc soulevé ce préalable, avant l’adoption de l’ordre du jour et la poursuite des travaux. Mais après les explications de la présidente de séance, l’honorable Sarra Sako-Fadiga, première vice-présidente du perchoir ivoirien et plus d’une heure de pause, pour permettre aux groupes parlementaires de défricher le préalable ; les choses sont rentrées dans l’ordre. Les représentants du peuple ont, à l’unanimité et par acclamation, adopté le calendrier proposé par la table de séance. Les vrais débats sur les neuf (9) projets de lois soumis aux députés par le président Alassane Ouattara, débuteront ce jeudi, avec la commission financière. Car, la rencontre du lundi dernier, n’était que l’ouverture de la session extraordinaire, pour la présentation du calendrier d’examen desdits projets. En somme, il n’y avait donc pas le feu en la demeure, comme l’ont fait croire certains médias. Il s’agissait simplement de résoudre un préalable relatif à la signature des documents et le délai pour l’examen des travaux. C’est le lieu d’interpeller nos confères sur la nécessité de traiter avec exigence et professionnalisme les questions liées à la vie de la Nation.
FT
FT