Partie de la Côte d’Ivoire sur la pointe des pieds en avril 2011 pour sauver sa tête face à la menace des extrémistes du régime Ouattara aussitôt installé en Côte d’Ivoire, Aicha Koné estime qu’il est temps aujourd’hui pour elle de venir voir à quoi ressemble aujourd’hui son pays. Depuis quelques jours, la diva de la musique ivoirienne, la cousine maternelle du président Laurent Gbagbo, déporté à La Haye depuis la nuit du 29 au 30 novembre 2011, le fait savoir sur sa page Facebook :
«J’annonce mon arrivée en Côte d’Ivoire dans quelques semaines et je remercie tousj ceux qui, empreints d’un esprit de paix et d’amour, comme je l’ai toujours chanté dans mes mélodies, abondent dans ce sens. Nul ne faisant l’unanimité, je souhaite la paix du cœur à mes détracteurs et remercie de nouveau tous ceux qui se reconnaitront entre ces lignes», déclare la chanteuse exilée en Guinée-Conakry aux 35 ans de sa carrière
Dans une interview accordée en janvier 2014 au confrère ivoirien Le Nouveau Courrier n° 983 du samedi 25 au dimanche 26 janvier 2014 ayant rencontrée l’artiste lors de son passage de l’artiste à Paris, Aïcha Koné ne rassurait pas sur son retour dans l’immédiat au pays. « Parce qu’il m’arrive parfois d’être habitée par ces tristes souvenirs que j’ai vécus. Mais, un jour ou l’autre je vais retourner au pays. Pour le moment, je préférerais faire des navettes entre Conakry et Abidjan», expliquait-elle. Et lorsque le confrère lui demandait si le régime Ouattara avait négocié son retour définitif en Côte d’Ivoire, en voici sa réponse : « On en a murmuré, c’est tout. Mais je vous le dis, même si des démarches officielles avaient été menées pour mon retour, je ne serai pas prête à rentrer. Vu ce que j’ai vu et vécu. C’était trop triste. Je ne suis pas prête. Je ne sais comment vous le dire, mais je ne suis pas prête.»
Pourtant, se préoccupait le confrère, on vous annonce à Abidjan pour le mois de mars. «Oui c’est possible que je vienne. Je suis invitée…», répliquait Aîcha Koné. Sans en dire plus. Mais La Diva ne s’est pas privée de convoquer le pouvoir Ouattara à une réconciliation sincère. «Il faut poser des actes concrets. Libérer les prisonniers politiques. Mais je crois que le problème fondamental, c’est la libération de Gbagbo. Parce que c’est lui l’élément clé à la réconciliation en Côte d’Ivoire. Quand les Ivoiriens le verront en dehors de la prison, quelque part, il y aura un soulagement et les choses se décanteront d’elles-mêmes. Il ne faut pas qu’on se voile la face sur ce sujet ». Exigence d’une Diva que les Ivoiriens vont, sans doute, retrouver bientôt Abidjan, sur les bords de la lagune Ebrié.
Seulement, on ignore encore pour combien de temps et à l’invitation de qui va s’opérer ce retour de la chanteuse au pays natal. Toute notre tentative de joindre Aicha Koné par téléphone et des réseaux sociaux, s’étant révélée veine, hier.
Schadé Adédé .
«J’annonce mon arrivée en Côte d’Ivoire dans quelques semaines et je remercie tousj ceux qui, empreints d’un esprit de paix et d’amour, comme je l’ai toujours chanté dans mes mélodies, abondent dans ce sens. Nul ne faisant l’unanimité, je souhaite la paix du cœur à mes détracteurs et remercie de nouveau tous ceux qui se reconnaitront entre ces lignes», déclare la chanteuse exilée en Guinée-Conakry aux 35 ans de sa carrière
Dans une interview accordée en janvier 2014 au confrère ivoirien Le Nouveau Courrier n° 983 du samedi 25 au dimanche 26 janvier 2014 ayant rencontrée l’artiste lors de son passage de l’artiste à Paris, Aïcha Koné ne rassurait pas sur son retour dans l’immédiat au pays. « Parce qu’il m’arrive parfois d’être habitée par ces tristes souvenirs que j’ai vécus. Mais, un jour ou l’autre je vais retourner au pays. Pour le moment, je préférerais faire des navettes entre Conakry et Abidjan», expliquait-elle. Et lorsque le confrère lui demandait si le régime Ouattara avait négocié son retour définitif en Côte d’Ivoire, en voici sa réponse : « On en a murmuré, c’est tout. Mais je vous le dis, même si des démarches officielles avaient été menées pour mon retour, je ne serai pas prête à rentrer. Vu ce que j’ai vu et vécu. C’était trop triste. Je ne suis pas prête. Je ne sais comment vous le dire, mais je ne suis pas prête.»
Pourtant, se préoccupait le confrère, on vous annonce à Abidjan pour le mois de mars. «Oui c’est possible que je vienne. Je suis invitée…», répliquait Aîcha Koné. Sans en dire plus. Mais La Diva ne s’est pas privée de convoquer le pouvoir Ouattara à une réconciliation sincère. «Il faut poser des actes concrets. Libérer les prisonniers politiques. Mais je crois que le problème fondamental, c’est la libération de Gbagbo. Parce que c’est lui l’élément clé à la réconciliation en Côte d’Ivoire. Quand les Ivoiriens le verront en dehors de la prison, quelque part, il y aura un soulagement et les choses se décanteront d’elles-mêmes. Il ne faut pas qu’on se voile la face sur ce sujet ». Exigence d’une Diva que les Ivoiriens vont, sans doute, retrouver bientôt Abidjan, sur les bords de la lagune Ebrié.
Seulement, on ignore encore pour combien de temps et à l’invitation de qui va s’opérer ce retour de la chanteuse au pays natal. Toute notre tentative de joindre Aicha Koné par téléphone et des réseaux sociaux, s’étant révélée veine, hier.
Schadé Adédé .