La cybercriminalité est l’un des grands fléaux des temps modernes; elle se définit comme l’ensemble des infractions pénales pouvant se commettre sur ou au moyen d’un système informatique généralement connecté à un réseau. C’est une nouvelle forme de criminalité et de délinquance qui se différencie des formes traditionnelles en ce qu’elle se situe dans un espace virtuel, le « CYBERESPACE ». Depuis quelques années la démocratisation de l’accès à l’informatique et la globalisation des réseaux ont été des facteurs de développement du cyber crime.
Elle menace notre équilibre social et est un bon indicateur de la déchéance morale de notre jeunesse. Quand une jeunesse n’a plus de repères; quand elle est en manque de modèles; quand les parents sont démissionnaires; quand l’Etat est affaibli et l’école républicaine en panne, (ils deviennent un complice passif des maux qu’ils sont sensés combattre) et la jeunesse devient la proie des charognards de tout acabit. Notre pays est devenu en quelques années la plaque tournante de la cybercriminalité ; Cela est certainement du fait de la crise militaro politique que nous avons connue, avec son corollaire de pauvreté matérielle et morale. Le gain facile, l’envie, le luxe, la luxure, etc. sont devenus la marque de bon nombre de jeunes ivoiriens. Un sociologue me disait qu’une bonne partie de la jeunesse ivoirienne était confrontée à deux choix à une certaine époque : Les armes et la violence d’un côté, la ruse et le clavier (internet) de l’autre.
Les illustres prédécesseurs, ceux qui ont fait la réputation de nos lycées d’excellence, qui ont obtenu le Bac avec la meilleure mention, qui ont été les meilleurs dans nos grandes écoles, universités, majors dans les grandes universités européennes ou américaines, et qui sont aujourd’hui opérateurs économiques, hauts fonctionnaires, capitaines d’industrie, dirigeants des grandes firmes nationales ou multinationales ne sont pas cités en exemple car ne font plus rêver; ils ne roulent pas dans les dernières voitures de sports, ne fanfaronnent pas, ne sont pas dans le chic et le clinquant ; ils ne traînent pas dans les bars, sur les plages, dans les bungalows et ne font pas la UNE des magazines PEOPLE. Et puis, la voie qu’ils ont choisie (les études) est trop longue et fastidieuse! Ils sont souvent plongés dans des dossiers éminemment techniques, réfléchissent et voyagent beaucoup pour avoir à la fin du mois ce que l’on peut obtenir en une journée, assis devant un écran d’ordinateur et sans grands efforts !
Pourquoi donc se priver de raccourcis, aussi dangereux soient-ils? Et pour garder en vie la poule aux œufs d’or et maintenir le niveau de vie factice que l’on s’est donné, on a recours à toutes formes de ruses, de subterfuges, de violences et de pratiques occultes et sataniques.
Nous sommes tous complices.
Les propriétaires de Cyber café en premier ; eux qui voient défiler dans leurs locaux des gamins de 15 ans, s’adonnant à des jeux coquins en imitant des voix féminines, pendant que leurs congénères sont à l’école. Ces espaces ne doivent pas être des nids de bandits et s’ériger en complices de ce fléau. L’Etat devra tous les localiser sur le territoire national, exiger en leur sein des caméras de surveillance et exiger aussi l’identification des postes de travail. Les fournisseurs d’internet, la police scientifique et la gendarmerie doivent être mis à contribution.
Les sociétés de transfert de fonds doivent faire le nettoyage en leur sein. Certains de leurs agents, véreux et indélicats, sont complices de ces escrocs, "brouteurs" qui après retrait de leurs "GAINS" laissent de confortables pourboires à leurs bienfaiteurs assis derrière les guichets. Tout en insistant sur la PRÉVENTION, il est grand temps de passer à la RÉPRESSION en mettant en place comme au Nigeria et au Cameroun, une législation des plus sévères contre tous les acteurs de cette forme d’escroquerie qui détruit notre jeunesse et déshonore notre pays. Quelqu’un me disait qu’il faut manier la carotte et le bâton ; J’ai répondu que nos jardins potagers n’ayant plus assez de carottes, il faut recourir à nos forêts qui regorgent de solides bâtons prêts à mettre de l’ordre dans notre pays ; Le bâton n’est-il pas plus résistant que la carotte?
Quant aux familles, je ne cesserai de dire que les parents démissionnaires doivent reprendre toute leur place, à leur corps défendant! La pauvreté morale s’est certes substituée à la pauvreté matérielle; et les valeurs traditionnelles de probité ont laissé place à la réalité vivante. Manger, se loger, se vêtir, se soigner, s’épanouir, etc.! Et quand on a ni travail, ni revenus, on ferme les yeux et on prend ce qui se présente; et à force de fermer les yeux, on finit par ne plus rien voir ; Et tout ce qui nous vient est bon à prendre.
Les Nigérians et les Camerounais, pionniers et précurseurs de cette escroquerie ont fait la place aux ivoiriens. Nous excellons malheureusement souvent dans le faux et la bêtise mais l’espoir est cependant permis.
A notre cher gouvernement qui veut faire du pays une ECONOMIE ÉMERGENTE en un temps record, je dis qu’il n’y aura pas d’émergence tant que les investisseurs ne seront pas protégés et mis en confiance ; et leurs investissements, en sécurité, dans un environnement de paix et de sérénité. Et puis, l’émergence ne se fera quand même pas avec des extraterrestres ou des anges. Ce sont bien des jeunes IVOIRIENS bien formés, bien éduqués, responsables et ambitieux qui relèveront les défis du sous-développement.
Mamadou Habib KARAMOKO
Master, consultant en Commerce International
Spécialiste des économies émergentes.
Elle menace notre équilibre social et est un bon indicateur de la déchéance morale de notre jeunesse. Quand une jeunesse n’a plus de repères; quand elle est en manque de modèles; quand les parents sont démissionnaires; quand l’Etat est affaibli et l’école républicaine en panne, (ils deviennent un complice passif des maux qu’ils sont sensés combattre) et la jeunesse devient la proie des charognards de tout acabit. Notre pays est devenu en quelques années la plaque tournante de la cybercriminalité ; Cela est certainement du fait de la crise militaro politique que nous avons connue, avec son corollaire de pauvreté matérielle et morale. Le gain facile, l’envie, le luxe, la luxure, etc. sont devenus la marque de bon nombre de jeunes ivoiriens. Un sociologue me disait qu’une bonne partie de la jeunesse ivoirienne était confrontée à deux choix à une certaine époque : Les armes et la violence d’un côté, la ruse et le clavier (internet) de l’autre.
Les illustres prédécesseurs, ceux qui ont fait la réputation de nos lycées d’excellence, qui ont obtenu le Bac avec la meilleure mention, qui ont été les meilleurs dans nos grandes écoles, universités, majors dans les grandes universités européennes ou américaines, et qui sont aujourd’hui opérateurs économiques, hauts fonctionnaires, capitaines d’industrie, dirigeants des grandes firmes nationales ou multinationales ne sont pas cités en exemple car ne font plus rêver; ils ne roulent pas dans les dernières voitures de sports, ne fanfaronnent pas, ne sont pas dans le chic et le clinquant ; ils ne traînent pas dans les bars, sur les plages, dans les bungalows et ne font pas la UNE des magazines PEOPLE. Et puis, la voie qu’ils ont choisie (les études) est trop longue et fastidieuse! Ils sont souvent plongés dans des dossiers éminemment techniques, réfléchissent et voyagent beaucoup pour avoir à la fin du mois ce que l’on peut obtenir en une journée, assis devant un écran d’ordinateur et sans grands efforts !
Pourquoi donc se priver de raccourcis, aussi dangereux soient-ils? Et pour garder en vie la poule aux œufs d’or et maintenir le niveau de vie factice que l’on s’est donné, on a recours à toutes formes de ruses, de subterfuges, de violences et de pratiques occultes et sataniques.
Nous sommes tous complices.
Les propriétaires de Cyber café en premier ; eux qui voient défiler dans leurs locaux des gamins de 15 ans, s’adonnant à des jeux coquins en imitant des voix féminines, pendant que leurs congénères sont à l’école. Ces espaces ne doivent pas être des nids de bandits et s’ériger en complices de ce fléau. L’Etat devra tous les localiser sur le territoire national, exiger en leur sein des caméras de surveillance et exiger aussi l’identification des postes de travail. Les fournisseurs d’internet, la police scientifique et la gendarmerie doivent être mis à contribution.
Les sociétés de transfert de fonds doivent faire le nettoyage en leur sein. Certains de leurs agents, véreux et indélicats, sont complices de ces escrocs, "brouteurs" qui après retrait de leurs "GAINS" laissent de confortables pourboires à leurs bienfaiteurs assis derrière les guichets. Tout en insistant sur la PRÉVENTION, il est grand temps de passer à la RÉPRESSION en mettant en place comme au Nigeria et au Cameroun, une législation des plus sévères contre tous les acteurs de cette forme d’escroquerie qui détruit notre jeunesse et déshonore notre pays. Quelqu’un me disait qu’il faut manier la carotte et le bâton ; J’ai répondu que nos jardins potagers n’ayant plus assez de carottes, il faut recourir à nos forêts qui regorgent de solides bâtons prêts à mettre de l’ordre dans notre pays ; Le bâton n’est-il pas plus résistant que la carotte?
Quant aux familles, je ne cesserai de dire que les parents démissionnaires doivent reprendre toute leur place, à leur corps défendant! La pauvreté morale s’est certes substituée à la pauvreté matérielle; et les valeurs traditionnelles de probité ont laissé place à la réalité vivante. Manger, se loger, se vêtir, se soigner, s’épanouir, etc.! Et quand on a ni travail, ni revenus, on ferme les yeux et on prend ce qui se présente; et à force de fermer les yeux, on finit par ne plus rien voir ; Et tout ce qui nous vient est bon à prendre.
Les Nigérians et les Camerounais, pionniers et précurseurs de cette escroquerie ont fait la place aux ivoiriens. Nous excellons malheureusement souvent dans le faux et la bêtise mais l’espoir est cependant permis.
A notre cher gouvernement qui veut faire du pays une ECONOMIE ÉMERGENTE en un temps record, je dis qu’il n’y aura pas d’émergence tant que les investisseurs ne seront pas protégés et mis en confiance ; et leurs investissements, en sécurité, dans un environnement de paix et de sérénité. Et puis, l’émergence ne se fera quand même pas avec des extraterrestres ou des anges. Ce sont bien des jeunes IVOIRIENS bien formés, bien éduqués, responsables et ambitieux qui relèveront les défis du sous-développement.
Mamadou Habib KARAMOKO
Master, consultant en Commerce International
Spécialiste des économies émergentes.