Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Nord de la Côte d’Ivoire va produire à partir 2019, au moins 21 000 tonnes de banane douce ou dessert grâce à un projet de l'Organisation des producteurs exportateurs de bananes, d'ananas, de mangues et autres fruits d'exportation de Côte d'Ivoire (OBAMCI), lancé, mercredi à Niakaramandougou (500 km au Nord d’Abidjan) par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.
Le but de ce projet qui ambitionne de créer un ensemble de plantations de banane douce de 500 hectares, est de redynamiser l'économie rurale dans le Nord du pays.
Situé en bordure du fleuve Bandaman, dans le village de Nabedjakaha (entre les villes de Niakaramadougou et de Tortiya), ce projet s'articule dans sa première phase autour d'un ensemble de plantations d'une superficie totale de 250 à 300 hectares.
« A terme, le projet s'étendra à 500 hectares, au plus tard en 2018, et devrait permettre la production, dès 2019, de 21.000 tonnes de banane destinées à l'exportation », indique une note de la primature remis à APA à la faveur de ce lancement.
La même source ajoute que « les investissements nécessaires à la mise en œuvre du projet sont de l'ordre de 4,9 milliards de FCFA ».
Cette nouvelle activité agricole, selon les responsables de l'OBAMCI, générera la création de plus de 700 emplois directs et permanents (ouvriers, employés, agents de maîtrise, cadres…) et bénéficiera indirectement à plus de 4.000 personnes.
En outre, elle suscitera ou dopera de nouvelles activités économiques comme l'alimentation, les banques, l'immobilier, le transport, etc. Le projet est accompagné par la mise en œuvre d'infrastructures sociales (dispensaire, école, logements …).
Jusque-là, la culture de la banane était circonscrite aux zones forestières de la Côte d'Ivoire, pays classé 2ème producteur africain et 13e producteur mondial de ce fruit.
La filière banane représente 8 % du Produit intérieur brut (PIB) agricole, 2 % du PIB national et emploie directement 8 à 10.000 personnes. Combinée avec l'ananas, la filière génère un chiffre d'affaire annuel de 145 milliards de FCFA.
En 1997, la bananeraie ivoirienne occupait 10 000 ha avant de chuter à 6 000 en 1999, ce qui représente actuellement 4% de la superficie totale couverte par le secteur fruitier (135 000 ha). La grande partie (90 %) de la banane douce produite en Côte d'Ivoire est destinée à l'exportation.
L'Union Européenne est le principal destinataire des bananes ivoiriennes avec une part des exportations égales à 80%, soit 5% du marché Européen.
La sous-région Ouest-africaine constitue par ailleurs, un marché potentiel pour la commercialisation de la banane douce ou dessert qui reste quasi-inexploitée, à part le Sénégal qui reçoit de la banane dessert en provenance de la Côte d'Ivoire où il n'y a quasiment pas d'unité de transformation.
Deux filiales de multinationales se partagent l'essentiel de la production bananière du pays : la Société de culture bananière (SCB, filiale de DOLE) contrôle 56 % des exportations de bananes et BANADOR, filiale du Groupe CHIQUITA, en contrôle 27 %.
Le reste des exportations (17 %) est contrôlé par des producteurs locaux indépendants réunis au sein de l'Organisation centrale des producteurs-exportateurs d'Ananas et de Banane (OCAB).
Le but de ce projet qui ambitionne de créer un ensemble de plantations de banane douce de 500 hectares, est de redynamiser l'économie rurale dans le Nord du pays.
Situé en bordure du fleuve Bandaman, dans le village de Nabedjakaha (entre les villes de Niakaramadougou et de Tortiya), ce projet s'articule dans sa première phase autour d'un ensemble de plantations d'une superficie totale de 250 à 300 hectares.
« A terme, le projet s'étendra à 500 hectares, au plus tard en 2018, et devrait permettre la production, dès 2019, de 21.000 tonnes de banane destinées à l'exportation », indique une note de la primature remis à APA à la faveur de ce lancement.
La même source ajoute que « les investissements nécessaires à la mise en œuvre du projet sont de l'ordre de 4,9 milliards de FCFA ».
Cette nouvelle activité agricole, selon les responsables de l'OBAMCI, générera la création de plus de 700 emplois directs et permanents (ouvriers, employés, agents de maîtrise, cadres…) et bénéficiera indirectement à plus de 4.000 personnes.
En outre, elle suscitera ou dopera de nouvelles activités économiques comme l'alimentation, les banques, l'immobilier, le transport, etc. Le projet est accompagné par la mise en œuvre d'infrastructures sociales (dispensaire, école, logements …).
Jusque-là, la culture de la banane était circonscrite aux zones forestières de la Côte d'Ivoire, pays classé 2ème producteur africain et 13e producteur mondial de ce fruit.
La filière banane représente 8 % du Produit intérieur brut (PIB) agricole, 2 % du PIB national et emploie directement 8 à 10.000 personnes. Combinée avec l'ananas, la filière génère un chiffre d'affaire annuel de 145 milliards de FCFA.
En 1997, la bananeraie ivoirienne occupait 10 000 ha avant de chuter à 6 000 en 1999, ce qui représente actuellement 4% de la superficie totale couverte par le secteur fruitier (135 000 ha). La grande partie (90 %) de la banane douce produite en Côte d'Ivoire est destinée à l'exportation.
L'Union Européenne est le principal destinataire des bananes ivoiriennes avec une part des exportations égales à 80%, soit 5% du marché Européen.
La sous-région Ouest-africaine constitue par ailleurs, un marché potentiel pour la commercialisation de la banane douce ou dessert qui reste quasi-inexploitée, à part le Sénégal qui reçoit de la banane dessert en provenance de la Côte d'Ivoire où il n'y a quasiment pas d'unité de transformation.
Deux filiales de multinationales se partagent l'essentiel de la production bananière du pays : la Société de culture bananière (SCB, filiale de DOLE) contrôle 56 % des exportations de bananes et BANADOR, filiale du Groupe CHIQUITA, en contrôle 27 %.
Le reste des exportations (17 %) est contrôlé par des producteurs locaux indépendants réunis au sein de l'Organisation centrale des producteurs-exportateurs d'Ananas et de Banane (OCAB).