Une question précise : vous êtes vous jamais demandé quels prodiges recelaient le « miracle ivoirien » dans les années 1970 ? Dans le meilleur des cas je vous dirais qu’il y avait un ministre de l’Economie et des Finances très dynamique : Aimé Henri Konan Bédié. Justement à cette époque, comme par « miracle », la Côte d’Ivoire ne connaissait pas de fausses infirmités politiques et était débarrassée de mal formations socio-ethniques. A l’époque, les Ivoiriens respectaient l’ordre divin et l’ordre social. Réponse : la Côte d’Ivoire incitait à de formidables découvertes. Le miracle ivoirien était là avec l’emprise colossale du cacao avec lequel la Côte d’Ivoire occupait la première place dans le monde. Il y avait l’aménagement de la région du sud ouest géré par Emmanuel Dioulo, l’aménagement de la Vallée du Bandaman avec Akoto Yao Jean, la Société des Terrains urbains avec Sékou Coulibaly, la Société des Transports abidjanais avec Albert Aka, le Port autonome d’Abidjan avec Oda Laurent. Puis, le dynamisme des ministres du Plan et de l’Agriculture Mohammed Diawara et de Abdoulaye Sawadogo ont complété le succès du « miracle ivoirien ». Nous étions à une époque classique « imaginée » par Aimé Henri Konan Bédié et Félix Houphouët Boigny. Dans l’espace économique africain, la Côte d’Ivoire s’appelait « pays intermédiaire ». Et c’est dans cette relance que le miracle ivoirien avait atteint Bouaké Korhogo, Abengourou, Man, Odienné, Séguéla, Katiola et Daloa avec les fêtes tournantes de l’indépendance. Ce découpage administratif du pays, vous envoie dans le développement agricole, avec la Coupe nationale du Progrès, une compétition réservée aux paysans. Le «miracle ivoirien» était un véritable «mystère». Entre tous les préfets c’était la lutte contre « les maisons en papot ». Quelle histoire ? Le mieux, c’est de demander avec courtoisie, et de regarder avec envie ceux qui ont vécu cette période des années 1970.
Ben Ismaël
Ben Ismaël