Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix a sans doute besoin de redéfinir ses objectifs et, surtout, de revoir ensemble les sillons qu’il s’est lui-même tracés pour redonner à la Côte d’Ivoire l’image et le lustre que lui ont laissé son premier Président, Félix Houphouët-Boigny. Le RHDP doit pouvoir se souvenir – l’exercice est si facile parce qu’il ne remonte qu’à moins d’une décennie – que la plate-forme signée en 2005 à Paris, mais surtout le gentleman agreement que ses deux principaux leaders ont scellé et qui fait d’eux des alliés qui se respectent et qui se complètent, ne doit souffrir d’aucun dévoiement. C’est ensemble que cette force politique a pu venir à bout de l’une des dictatures les plus destructrices de l’histoire de notre pays. C’est encore ensemble que les partis qui la composent essaient de gouverner pour sortir la Côte d’Ivoire du gouffre laissé par les refondateurs. C’est enfin ensemble qu’il nous faut envisager l’avenir en se serrant les coudes pour éloigner durablement de la gouvernance ceux qui n’ont à l’esprit que d’enfoncer notre pays dans les abîmes du sous-développement. Le RHDP est une famille en constitution, et tout le monde, en premier lieu les président Bédié et Ouattara, rêve de la voir définitivement unifiée. Gardons-nous de tirer sur la corde de la division, elle pourrait être très profitable aux autres.
Ce qui c’est passé mardi dernier à l’Hémicycle ne devrait être considéré que comme un petit incident de parcours. Il nous faut obéir aux exigences d’une alliance politique, qui veulent que la loyauté soit le maitre-mot de nos agissements. Certes, l’Assemblée nationale est le lieu par excellence du débat démocratique. Les passions et les ambitions font partie de l’expression démocratique. Mais il faut toujours garder à l’esprit que seule la Côte d’Ivoire compte. Il faut pouvoir canaliser nos passions pour ne voir que l’intérêt commun.
Les éclats de voix entendus il y a quelques mois au Parlement contre les projets de lois portant sur l’égalité dans le mariage, sur l’apatridie et la prolongation du délai d’application de titre de foncier rural ne doivent plus nous diviser. Evitons de ramer à contre courant de nos propres intérêts. La loyauté en toute circonstance devrait guider nos actions communes.
Lacina Ouattara
Ce qui c’est passé mardi dernier à l’Hémicycle ne devrait être considéré que comme un petit incident de parcours. Il nous faut obéir aux exigences d’une alliance politique, qui veulent que la loyauté soit le maitre-mot de nos agissements. Certes, l’Assemblée nationale est le lieu par excellence du débat démocratique. Les passions et les ambitions font partie de l’expression démocratique. Mais il faut toujours garder à l’esprit que seule la Côte d’Ivoire compte. Il faut pouvoir canaliser nos passions pour ne voir que l’intérêt commun.
Les éclats de voix entendus il y a quelques mois au Parlement contre les projets de lois portant sur l’égalité dans le mariage, sur l’apatridie et la prolongation du délai d’application de titre de foncier rural ne doivent plus nous diviser. Evitons de ramer à contre courant de nos propres intérêts. La loyauté en toute circonstance devrait guider nos actions communes.
Lacina Ouattara
