Abidjan - Le Conseil de discipline de l'Université Nangui Abrogoua (UNA) d'Abidjan a infligé, vendredi, une suspension d'un an à l'encontre de sept étudiants membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), considérés comme les principaux meneurs d'une série de violences impliquant des étudiants, ces dernières semaines dans l'établissement, a appris l'AIP, samedi, de source officielle.
"L'UNA est victime de perturbations opérées par certains étudiants se réclamant de la FESCI, depuis le jeudi 6 février 2014. (...) Le Conseil a délibéré malgré les menaces, et a pris les sanctions suivantes, au regard des actes posés les 6, 13, 17 et 18 février 2014 : chacun des sept mis en cause a écopé d'une exclusion temporaire d'un an", indique une communiqué de ladite université dont l'AIP a reçu copie.
Ces violences ont commencé depuis le 6 février, quand les dirigeants de l'université ont rejeté une requête de la FESCI visant se voir reverser une "ristourne de 200 F CFA sur chaque kit" d'inscription d'étudiant, dont le coût est de 3000 francs, explique le Conseil de discipline.
Les étudiants sanctionnés, tous inscrits à l'UFR des sciences fondamentales et appliquées, seraient responsables, selon le Conseil de discipline, de "manifestations violentes" occasionnant des perturbations récurrentes des cours dans les amphithéâtres", "l'interruption brutale des cours", "la destruction des documents administratifs dans le service de la scolarité", des "blocages faits aux étudiants dans le processus d'inscription".
Des faits qui constituent une "violation grave et flagrante du règlement intérieur et de la charte d'éthique et de la déontologie adoptée par le Conseil d'Université le 04 décembre 2013", souligne le Conseil de discipline.
La journée du vendredi où un Conseil de discipline avait été "convoqué pour entendre les motivations réelles des étudiants" a plutôt été émaillée de manifestations violentes d'étudiants, dispersés par la police.
"En lieu et place des (étudiants) concernés, c'est une cohorte de personnes, dont un grand nombre n'ayant pas le statut d'étudiant, qui s'est déportée sur le campus", relève le Conseil de discipline, laissant observer que les étudiants suspendus avaient déjà fait l'objet d'un "blâme", lors de l'année académique écoulée.
(AIP)
kkp/tm
"L'UNA est victime de perturbations opérées par certains étudiants se réclamant de la FESCI, depuis le jeudi 6 février 2014. (...) Le Conseil a délibéré malgré les menaces, et a pris les sanctions suivantes, au regard des actes posés les 6, 13, 17 et 18 février 2014 : chacun des sept mis en cause a écopé d'une exclusion temporaire d'un an", indique une communiqué de ladite université dont l'AIP a reçu copie.
Ces violences ont commencé depuis le 6 février, quand les dirigeants de l'université ont rejeté une requête de la FESCI visant se voir reverser une "ristourne de 200 F CFA sur chaque kit" d'inscription d'étudiant, dont le coût est de 3000 francs, explique le Conseil de discipline.
Les étudiants sanctionnés, tous inscrits à l'UFR des sciences fondamentales et appliquées, seraient responsables, selon le Conseil de discipline, de "manifestations violentes" occasionnant des perturbations récurrentes des cours dans les amphithéâtres", "l'interruption brutale des cours", "la destruction des documents administratifs dans le service de la scolarité", des "blocages faits aux étudiants dans le processus d'inscription".
Des faits qui constituent une "violation grave et flagrante du règlement intérieur et de la charte d'éthique et de la déontologie adoptée par le Conseil d'Université le 04 décembre 2013", souligne le Conseil de discipline.
La journée du vendredi où un Conseil de discipline avait été "convoqué pour entendre les motivations réelles des étudiants" a plutôt été émaillée de manifestations violentes d'étudiants, dispersés par la police.
"En lieu et place des (étudiants) concernés, c'est une cohorte de personnes, dont un grand nombre n'ayant pas le statut d'étudiant, qui s'est déportée sur le campus", relève le Conseil de discipline, laissant observer que les étudiants suspendus avaient déjà fait l'objet d'un "blâme", lors de l'année académique écoulée.
(AIP)
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