Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo détenu à La Haye pour crimes contre l’humanité, a réclamé samedi sa libération, y voyant « une condition » pour participer à la présidentielle de 2015.
« On ne peut parler de participation du FPI aux élections sans libération de son chef (Laurent Gbagbo) » a affirmé, le Vice-président du FPI, Aboudramane Sangaré.
« C’est par la réconciliation qu’on ira aux élections et non le contraire (…) Il faut y aller (aux élections) en chantant » a poursuivi, M. Sangaré, un fidèle compagnon de M. Gbagbo, au terme d’une convention du parti qui a débuté vendredi à Abidjan.
La chute de M. Gbagbo née de son refus de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de 2010, a provoqué une dislocation de son parti: certains barons de l’ex-régime étaient en prison, tandis que d’autres avaient choisi l’exil.
Les autorités ivoiriennes ont encouragé , ces dernières semaines, une libération de nombreux pro-Gbagbo afin de favoriser le « retour d’une paix définitive » en Côte d’Ivoire.
Toutefois, pour Pascal Affi N’Guessan, le chef du FPI, « la libération de Laurent Gbagbo est une obligation politique et un impératif catégorique ».
« La libération de Gbagbo est celle de la Côte d’Ivoire » a-t-il insisté devant près de 2500 personnes.
La réussite de la prochaine élection présidentielle est impérative pour tous les acteurs impliqués en Côte d’Ivoire, afin d’apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.
Vendredi, un expert de l’ONU a appelé à une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), en charge des élections en Côte d’Ivoire, pointant du doigt « un problème fondamental » à résoudre à vingt mois de l’élection présidentielle de 2015.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), grand allié du chef de l’État Alassane Ouattara, a dénoncé vendredi une coalition qui « ne marche pas bien », un mauvais signe pour le pouvoir avant la présidentielle prévue en octobre 2015.
Le président Ouattara a déjà confirmé sa participation à ce scrutin.
Laurent Gbagbo est actuellement détenu à La Haye, où il a été transféré fin 2011, accusé de crimes contre l’humanité par la juridiction internationale.
« On ne peut parler de participation du FPI aux élections sans libération de son chef (Laurent Gbagbo) » a affirmé, le Vice-président du FPI, Aboudramane Sangaré.
« C’est par la réconciliation qu’on ira aux élections et non le contraire (…) Il faut y aller (aux élections) en chantant » a poursuivi, M. Sangaré, un fidèle compagnon de M. Gbagbo, au terme d’une convention du parti qui a débuté vendredi à Abidjan.
La chute de M. Gbagbo née de son refus de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de 2010, a provoqué une dislocation de son parti: certains barons de l’ex-régime étaient en prison, tandis que d’autres avaient choisi l’exil.
Les autorités ivoiriennes ont encouragé , ces dernières semaines, une libération de nombreux pro-Gbagbo afin de favoriser le « retour d’une paix définitive » en Côte d’Ivoire.
Toutefois, pour Pascal Affi N’Guessan, le chef du FPI, « la libération de Laurent Gbagbo est une obligation politique et un impératif catégorique ».
« La libération de Gbagbo est celle de la Côte d’Ivoire » a-t-il insisté devant près de 2500 personnes.
La réussite de la prochaine élection présidentielle est impérative pour tous les acteurs impliqués en Côte d’Ivoire, afin d’apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.
Vendredi, un expert de l’ONU a appelé à une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), en charge des élections en Côte d’Ivoire, pointant du doigt « un problème fondamental » à résoudre à vingt mois de l’élection présidentielle de 2015.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), grand allié du chef de l’État Alassane Ouattara, a dénoncé vendredi une coalition qui « ne marche pas bien », un mauvais signe pour le pouvoir avant la présidentielle prévue en octobre 2015.
Le président Ouattara a déjà confirmé sa participation à ce scrutin.
Laurent Gbagbo est actuellement détenu à La Haye, où il a été transféré fin 2011, accusé de crimes contre l’humanité par la juridiction internationale.