Le ministre en charge de la défense était le lundi 24 février 2014, face aux journalistes et aux Directeurs de publication dans le cadre d’un petit déjeuner de presse à l’état major des armées au Plateau. Plusieurs chapitres concernant la situation sécuritaire et militaire du pays ont fait l’objet d’échanges. Cette rencontre est intervenue 24 heures après des bruits d’armes de guerre à Grabo (région de San Pedro) et le ministre en charge de la défense n’a pas manqué de donner quelques informations sur le sujet. En attendant les enquêtes ouvertes, Paul Koffi Koffi qualifie ‘’d’incursion armée non identifiée’’ ce qui s’est passé dans cette ville frontalière du Liberia dans la nuit de samedi à dimanche.
Selon sa narration des faits, les assaillants non identifiés sont rentrés par la frontière à 6 km de Grabo. Ils ont attaqué les postes avancés des Frci sur leur passage avant de faire irruption à Grabo où ils se sont attaqués à des sites militaires. L’incursion ayant débuté au milieu de la nuit, il a fallu attendre la journée du dimanche pour les repousser, dit-il avec l’aide des forces impartiales. Le bilan que dresse le ministre en charge de la défense fait état de quatre morts du côté des Frci, un mort chez les assaillants qui ont également laissé derrière eux un blessés et des interpellés. Puis PKK de commenter que cette attaque intervient un an après la dernière qui s’est produite dans cette région du sud ouest du pays où 7 soldats de l’Onuci avaient perdu la vie en 2012. Il ajoute que cette autre attaque n’est pas de nature à remettre en cause les efforts de réconciliation nationale qui dans son département se matérialise par l’appel au retour des militaires exilés. Le nombre de ces derniers est aujourd’hui passé d’après le ministre, à 3000. Toute chose qu’il faut encourager, selon lui. ‘’Nous verrons quelle conséquence il faut tirer de ces événements’’, a-t-il terminé sur le sujet en félicitant les forces impartiales (Onuci et Licorne) ainsi que les autorités libériennes pour leur bonne coopération.
Libération des cités universitaires : ‘’je n’ai pas reçu de requête’’
Une autre préoccupation des journalistes était en rapport avec les sites occupés et pour lesquels le ministère de la défense a mis en place une cellule spécialisée en vue de leur libération. Cette cellule a permis de libérer des maisons occupées depuis 2002 à Bouaké et à Abidjan. Mais il reste à traiter à Abidjan le cas des cités universitaires habitées jusqu’à présent par des ex-combattants et des soldats des Frci. Sur le sujet PKK a donné une réponse brève : ‘’je n’ai pas reçu de requête donc j’attends que mon collègue (de l’enseignement supérieur) me saisisse. Si nous sommes sollicités nous allons le faire’’. En fait la libération des sites obéit à une procédure déjà définie par le ministère et qui nécessite une saisine de la commission sur la base de la présentation de documents attestant que le requérant est le vrai propriétaire du bien en question. Sur cette lancée Paul Koffi Koffi a dit que tous les sites vont être cédés le moment venu (sans définir ce moment) mais qu’il avait encore des doutes sur la paternité de certains sites comme la place de la liberté à Yopougon revendiqué par le Fpi. ‘’Jusque-là, le Fpi ne nous a encore rien signalé’’, s’est justifié l’orateur sur ce cas précis.
S.Debailly
Selon sa narration des faits, les assaillants non identifiés sont rentrés par la frontière à 6 km de Grabo. Ils ont attaqué les postes avancés des Frci sur leur passage avant de faire irruption à Grabo où ils se sont attaqués à des sites militaires. L’incursion ayant débuté au milieu de la nuit, il a fallu attendre la journée du dimanche pour les repousser, dit-il avec l’aide des forces impartiales. Le bilan que dresse le ministre en charge de la défense fait état de quatre morts du côté des Frci, un mort chez les assaillants qui ont également laissé derrière eux un blessés et des interpellés. Puis PKK de commenter que cette attaque intervient un an après la dernière qui s’est produite dans cette région du sud ouest du pays où 7 soldats de l’Onuci avaient perdu la vie en 2012. Il ajoute que cette autre attaque n’est pas de nature à remettre en cause les efforts de réconciliation nationale qui dans son département se matérialise par l’appel au retour des militaires exilés. Le nombre de ces derniers est aujourd’hui passé d’après le ministre, à 3000. Toute chose qu’il faut encourager, selon lui. ‘’Nous verrons quelle conséquence il faut tirer de ces événements’’, a-t-il terminé sur le sujet en félicitant les forces impartiales (Onuci et Licorne) ainsi que les autorités libériennes pour leur bonne coopération.
Libération des cités universitaires : ‘’je n’ai pas reçu de requête’’
Une autre préoccupation des journalistes était en rapport avec les sites occupés et pour lesquels le ministère de la défense a mis en place une cellule spécialisée en vue de leur libération. Cette cellule a permis de libérer des maisons occupées depuis 2002 à Bouaké et à Abidjan. Mais il reste à traiter à Abidjan le cas des cités universitaires habitées jusqu’à présent par des ex-combattants et des soldats des Frci. Sur le sujet PKK a donné une réponse brève : ‘’je n’ai pas reçu de requête donc j’attends que mon collègue (de l’enseignement supérieur) me saisisse. Si nous sommes sollicités nous allons le faire’’. En fait la libération des sites obéit à une procédure déjà définie par le ministère et qui nécessite une saisine de la commission sur la base de la présentation de documents attestant que le requérant est le vrai propriétaire du bien en question. Sur cette lancée Paul Koffi Koffi a dit que tous les sites vont être cédés le moment venu (sans définir ce moment) mais qu’il avait encore des doutes sur la paternité de certains sites comme la place de la liberté à Yopougon revendiqué par le Fpi. ‘’Jusque-là, le Fpi ne nous a encore rien signalé’’, s’est justifié l’orateur sur ce cas précis.
S.Debailly