Une vingtaine d’assaillants venus du Liberia sont responsables de l’attaque contre les forces de sécurité ivoiriennes, qui avait tué quatre soldats dans la nuit de samedi à dimanche à Grabo (sud-ouest), a affirmé lundi le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi.
"Le calme est revenu", a affirmé M. le ministre, qui a fait état de quatre militaires ivoiriens tués, pour un mort et trois prisonniers du côté des assaillants.
"Une vingtaine de personnes non identifiées venues du Liberia (voisin de la
Côte d’Ivoire, ndlr) ont mené une incursion armée" dans la nuit de samedi à
dimanche, a déclaré M. Koffi lors d’une conférence de presse.
Le ministre de la Défense n’a pas précisé si les assaillants étaient des
Ivoiriens réfugiés au Liberia ou des malfaiteurs libériens.
Dimanche, des témoignages d’habitants et d’un responsable sécuritaire ont
évoqué une attaque "à l’arme lourde" visant les positions des Forces de
sécurité de Côte d’Ivoire (FRCI) à Grabo.
Une vingtaine de réfugiés ivoiriens soupçonnés "d’atteinte à la sûreté de l’Etat" ont par ailleurs été arrêtés la semaine dernière au Liberia, selon le ministre.
Ces "miliciens armés réfugiés au Liberia", "qui ont voulu franchir la frontière", ont été transférés en Côte d’Ivoire "après une opération d’extradition" et sont "détenus à la DST" (Direction de la surveillance du territoire), a-t-il fait savoir.
La récente éruption de violence "vient ternir le processus de réconciliation et l’environnement sécuritaire (...) qui s’est amélioré", a estimé Paul Koffi Koffi.
La représentante de la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, s’était félicitée
début février du fait que la situation politique et sécuritaire s’est "beaucoup améliorée" dans le pays, trois ans après la crise postélectorale qui a fait plus de 3.000 morts.
Quelque 100.000 Ivoiriens s’étaient réfugiés au Liberia pendant ou après ce
conflit, qui a embrasé le pays de décembre 2010 à avril 2011. Environ 52.000
d’entre eux vivent encore dans des camps, selon les dernières estimations onusiennes.
L’ouest de la Côte d’Ivoire, frontalier du Liberia, est la région la plus instable du pays du fait de tensions foncières et ethniques. Plusieurs attaques meurtrières y ont été rapportées ces dernières années.
En juin 2012, l’une d’entre elles, menée au sud de Taï (sud-ouest) par des assaillants venus du Liberia, avait fait au moins 18 morts, dont sept Casques bleus.
"Le calme est revenu", a affirmé M. le ministre, qui a fait état de quatre militaires ivoiriens tués, pour un mort et trois prisonniers du côté des assaillants.
"Une vingtaine de personnes non identifiées venues du Liberia (voisin de la
Côte d’Ivoire, ndlr) ont mené une incursion armée" dans la nuit de samedi à
dimanche, a déclaré M. Koffi lors d’une conférence de presse.
Le ministre de la Défense n’a pas précisé si les assaillants étaient des
Ivoiriens réfugiés au Liberia ou des malfaiteurs libériens.
Dimanche, des témoignages d’habitants et d’un responsable sécuritaire ont
évoqué une attaque "à l’arme lourde" visant les positions des Forces de
sécurité de Côte d’Ivoire (FRCI) à Grabo.
Une vingtaine de réfugiés ivoiriens soupçonnés "d’atteinte à la sûreté de l’Etat" ont par ailleurs été arrêtés la semaine dernière au Liberia, selon le ministre.
Ces "miliciens armés réfugiés au Liberia", "qui ont voulu franchir la frontière", ont été transférés en Côte d’Ivoire "après une opération d’extradition" et sont "détenus à la DST" (Direction de la surveillance du territoire), a-t-il fait savoir.
La récente éruption de violence "vient ternir le processus de réconciliation et l’environnement sécuritaire (...) qui s’est amélioré", a estimé Paul Koffi Koffi.
La représentante de la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, s’était félicitée
début février du fait que la situation politique et sécuritaire s’est "beaucoup améliorée" dans le pays, trois ans après la crise postélectorale qui a fait plus de 3.000 morts.
Quelque 100.000 Ivoiriens s’étaient réfugiés au Liberia pendant ou après ce
conflit, qui a embrasé le pays de décembre 2010 à avril 2011. Environ 52.000
d’entre eux vivent encore dans des camps, selon les dernières estimations onusiennes.
L’ouest de la Côte d’Ivoire, frontalier du Liberia, est la région la plus instable du pays du fait de tensions foncières et ethniques. Plusieurs attaques meurtrières y ont été rapportées ces dernières années.
En juin 2012, l’une d’entre elles, menée au sud de Taï (sud-ouest) par des assaillants venus du Liberia, avait fait au moins 18 morts, dont sept Casques bleus.