C’est le statu quo dans les université d’Abobo-Adjamé et de Cocody où les cours n’ont toujours pas repris. Ces deux universités ressemblaient hier à un cimetière. Malgré les appels à la reprise du ministre de tutelle, Cissé Ibrahima Bacongo, du Conseil estudiantin et de l’université d’Abobo-Adjamé, du Syeeci , du Ceeci, les choses ne bougent pas. Le mot d’ordre de grève des syndicats représentatifs comme la Fesci, la Liges est suivi à la lettre par la quasi-totalité des étudiants. Ce Conseil estudiantin et les deux organisations syndicales qui appellent à la reprise des cours sont considérés comme des corrompus.
Les étudiants ne demandent que deux choses pour la reprise des cours. Le départ sans condition de la police universitaire des universités publiques. Pour eux, c’est purement des Frci déguisées, voire une milice du régime pour museler les syndicats représentatifs comme la Fesci. Ensuite la révision à la baisse du coût des kits d’inscription qui est à 3000Fcfa.
La grève risque de perdurer. La tutelle a refusé de faire partir cette police universitaire. Sur la question de la révision à la baisse du coût des kits d’inscription ou d’une subvention de l’Etat, les autorités académiques de l’université d’Abobo-Adjamé, qui ont fixé ce montant refusent toujours de se plier aux exigences des étudiants.
Quant aux enseignants de ces deux universités, ils refusent de reprendre les cours tant que cette police universitaire ne donne des garanties de sécurité.
La grève des étudiants dure depuis plus d’une semaine.
Charles Bédé
Les étudiants ne demandent que deux choses pour la reprise des cours. Le départ sans condition de la police universitaire des universités publiques. Pour eux, c’est purement des Frci déguisées, voire une milice du régime pour museler les syndicats représentatifs comme la Fesci. Ensuite la révision à la baisse du coût des kits d’inscription qui est à 3000Fcfa.
La grève risque de perdurer. La tutelle a refusé de faire partir cette police universitaire. Sur la question de la révision à la baisse du coût des kits d’inscription ou d’une subvention de l’Etat, les autorités académiques de l’université d’Abobo-Adjamé, qui ont fixé ce montant refusent toujours de se plier aux exigences des étudiants.
Quant aux enseignants de ces deux universités, ils refusent de reprendre les cours tant que cette police universitaire ne donne des garanties de sécurité.
La grève des étudiants dure depuis plus d’une semaine.
Charles Bédé