On a attendu pendant …7 ans ce moment. Il est enfin là ! Ce samedi, sous les coups de 16h, au Stade Félix Houphouët-Boigny, au Plateau, le Marché des arts du spectacle africain, en abrégé MASA, signera officiellement son retour. En présence certes d’un public qu’on imagine nombreux, mais surtout d’importantes personnalités, comme le Secrétaire général de l’OIF, M. Abdou Diouf, ancien président de la République du Sénégal, le Premier ministre de Côte d’Ivoire, M. Daniel Kablan Duncan qui représentera le chef de l’Etat, Mme Henriette Dagri-Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre National et marraine de ce MASA 2014, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman. Et éventuellement d’autres membres du gouvernement.
C’est que les enjeux de ce MASA 2014, qui est, en fait, le 8ème du genre, sont énormes pour la Côte d’Ivoire. D’abord, l’événement marquera, définitivement, le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène culturelle internationale. C’est clair que si le MASA revient, c’est que le pays va mieux. Ensuite, il servira de rampement de lancement pour les futurs MASA et insufflera un certain dynamisme à la création artistique, pour ce qui est des arts vivants, en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, la Direction générale du MASA, qui veut absolument réussir ce 8ème MASA, a mis les petits plats dans les grands pour « concocter » une grande fête. Avec pour têtes d’affiche, des artistes qui forcent le respect sur le continent : le duo nigérian P-Square, le rossignol de la musique mandingue Salif Kéïta, la talentueuse Dobet Gnahoré et le célèbre quatuor du zouglou, Magic System. Côté technique, tout a été mis en œuvre, sous la houlette d’Ismaël Diaby, conseiller du Directeur général par intérim du MASA par intérim, le Pr Yacouba Konaté, en charge de logistique, pour offrir des sons de qualité et une lumière impeccable. Depuis quelques jours, des techniciens venus d’Europe sont à pied d’œuvre avec leurs pairs africains, pour que tout soit réglé comme du papier à musique.
Avec pour thème, « les arts du spectacle face au défi du numérique », ce 8ème MASA qui se tiendra à Abidjan, Bassam et Bouaké, sera meublé par des spectacles et des rencontres professionnelles. Au total, 63 groupes représentant 486 artistes dont 114 résidant en Côte d’Ivoire ont été retenus dans la sélection officielle, par le Comité artistique international du MASA. En musique, on en dénombre 23 ; en danse, on compte 20 ; en théâtre on note finalement 13 après le désistement d’une troupe sélectionnée. Pour le reste, on retient qu’en conte, il y a 3, en humour 2 et en Art de la rue, 1. Les couleurs de la Côte d’Ivoire seront défendues par 7 représentants, dont le Sokan Théâtre d’Ablas Ouédraogo, Nash, Les Patrons, la troupe Wonseuyo… pour ne citer qu’eux. Pour le MASA In, qui se tiendra du 2 au 5 mars, les spectacles se dérouleront à Treichville (Bourse du Travail, Cnac Café Théâtre, Jardin du Canal au Bois, Palais de la culture), à Cocody (Goethe-Institut, GRTO, Ancienne Mairie), au Plateau (Institut Français de Côte d’Ivoire). Pour le MASA OFF, entendez la partie festival, donc à caractère populaire, il y aura trois grandes scènes, chacune étant dédiée à un style musical bien précis : Place Inch’Allah de Koumassi (coupé décalé), Place Ficgayo de Yopougon ( zouglou) et Complexe sportif d’Abobo (hip hop et reggae). A cela s’ajoutent les plateaux de Grand-Bassam et Bouaké. Dans la première ville, ancienne capitale de Côte d’Ivoire, il y aura à la Commanderie, un espace jazz, qui verra de meilleurs jazzmen se produire, et un plateau destiné aux chorales au Centre culturel Jean-Baptiste Mockey. Dans la seconde, c’est un plateau mixte, qui alliera artistes « In » et « Off » que le MASA offrira à cette vaste cité, située au centre du pays.
Précision importante, la journée du mercredi 5 mars (MASA Jeune public) est dédiée aux élèves du primaire et du secondaire. Et surtout le vendredi 7 mars, il y aura le gala « Afriky Mousso », en hommage aux femmes, qui se tiendra à l’hôtel Ivoire en présence de la Première Dame de Côte d’Ivoire et verra la participation de grandes chanteuses du continent, entre autres Viviane N’dour, Sessimey, Kareyce Fotso.
Enfin, c’est l’Institut Français qui abritera les rencontres professionnelles qui débuteront lundi avec une réflexion sur le thème : Les arts du spectacle face au défi du numérique: l'apport du numérique à la création, production et diffusion de spectacle». On le voit, le train du MASA est sur les rails. Il ne reste plus qu’à donner le top départ.
Y. Sangaré
C’est que les enjeux de ce MASA 2014, qui est, en fait, le 8ème du genre, sont énormes pour la Côte d’Ivoire. D’abord, l’événement marquera, définitivement, le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène culturelle internationale. C’est clair que si le MASA revient, c’est que le pays va mieux. Ensuite, il servira de rampement de lancement pour les futurs MASA et insufflera un certain dynamisme à la création artistique, pour ce qui est des arts vivants, en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, la Direction générale du MASA, qui veut absolument réussir ce 8ème MASA, a mis les petits plats dans les grands pour « concocter » une grande fête. Avec pour têtes d’affiche, des artistes qui forcent le respect sur le continent : le duo nigérian P-Square, le rossignol de la musique mandingue Salif Kéïta, la talentueuse Dobet Gnahoré et le célèbre quatuor du zouglou, Magic System. Côté technique, tout a été mis en œuvre, sous la houlette d’Ismaël Diaby, conseiller du Directeur général par intérim du MASA par intérim, le Pr Yacouba Konaté, en charge de logistique, pour offrir des sons de qualité et une lumière impeccable. Depuis quelques jours, des techniciens venus d’Europe sont à pied d’œuvre avec leurs pairs africains, pour que tout soit réglé comme du papier à musique.
Avec pour thème, « les arts du spectacle face au défi du numérique », ce 8ème MASA qui se tiendra à Abidjan, Bassam et Bouaké, sera meublé par des spectacles et des rencontres professionnelles. Au total, 63 groupes représentant 486 artistes dont 114 résidant en Côte d’Ivoire ont été retenus dans la sélection officielle, par le Comité artistique international du MASA. En musique, on en dénombre 23 ; en danse, on compte 20 ; en théâtre on note finalement 13 après le désistement d’une troupe sélectionnée. Pour le reste, on retient qu’en conte, il y a 3, en humour 2 et en Art de la rue, 1. Les couleurs de la Côte d’Ivoire seront défendues par 7 représentants, dont le Sokan Théâtre d’Ablas Ouédraogo, Nash, Les Patrons, la troupe Wonseuyo… pour ne citer qu’eux. Pour le MASA In, qui se tiendra du 2 au 5 mars, les spectacles se dérouleront à Treichville (Bourse du Travail, Cnac Café Théâtre, Jardin du Canal au Bois, Palais de la culture), à Cocody (Goethe-Institut, GRTO, Ancienne Mairie), au Plateau (Institut Français de Côte d’Ivoire). Pour le MASA OFF, entendez la partie festival, donc à caractère populaire, il y aura trois grandes scènes, chacune étant dédiée à un style musical bien précis : Place Inch’Allah de Koumassi (coupé décalé), Place Ficgayo de Yopougon ( zouglou) et Complexe sportif d’Abobo (hip hop et reggae). A cela s’ajoutent les plateaux de Grand-Bassam et Bouaké. Dans la première ville, ancienne capitale de Côte d’Ivoire, il y aura à la Commanderie, un espace jazz, qui verra de meilleurs jazzmen se produire, et un plateau destiné aux chorales au Centre culturel Jean-Baptiste Mockey. Dans la seconde, c’est un plateau mixte, qui alliera artistes « In » et « Off » que le MASA offrira à cette vaste cité, située au centre du pays.
Précision importante, la journée du mercredi 5 mars (MASA Jeune public) est dédiée aux élèves du primaire et du secondaire. Et surtout le vendredi 7 mars, il y aura le gala « Afriky Mousso », en hommage aux femmes, qui se tiendra à l’hôtel Ivoire en présence de la Première Dame de Côte d’Ivoire et verra la participation de grandes chanteuses du continent, entre autres Viviane N’dour, Sessimey, Kareyce Fotso.
Enfin, c’est l’Institut Français qui abritera les rencontres professionnelles qui débuteront lundi avec une réflexion sur le thème : Les arts du spectacle face au défi du numérique: l'apport du numérique à la création, production et diffusion de spectacle». On le voit, le train du MASA est sur les rails. Il ne reste plus qu’à donner le top départ.
Y. Sangaré
