«La réussite du Masa sera notre réussite à tous», a affirmé la Grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté, marraine de la 8è édition de l’événement qui a ouvert ses portes le samedi 1er mars au Stade Félix Houphouët-Boigny – en présence de plusieurs ministres du gouvernement ivoirien.
Marraine de la 8è édition qualifiée de relance du Masa [Marché des arts et du spectacle africain], la Grande Chancelière Henriette Diabaté, alors ministre de la Culture, était de l’aventure 1993 qui marque la 1è édition dudit Marché même si elle met en avant «des icônes» de l’administration culturelle de l’Acct que sont Mme Alimata Salembéré – alors Directeur général de la culture et de la communication, Jean-Louis Roy et Clément Duhainme respectivement secrétaire général de l’Acct et [son] conseiller général. Ceux-ci, relève Mme Diabaté, «pour la marque de confiance qu’ils avaient placée en la Côte d’Ivoire», avaient tenu à Abidjan cette 1è édition du Marché continental. «Le Masa et la Côte d’Ivoire, c’est désormais une longue et belle histoire», a-t-elle traduit tout en se félicitant que les différents chantiers de la reprise [Masa] soient conduits par le professeur Yacouba Konaté, le Directeur général du Masa.
Avec émotions – car perdant par endroits son latin, Yacouba Konaté, «l’homme de terrain, d’expérience et de réflexion – dixit Henriette Diabaté», a énoncé une idée : «L’Afrique est peut-être sous développée mais, elle ne l’est pas au plan des arts et de la culture». «Nous avons, a-t-il dit, l’ambition que la culture et les arts d’Afrique vont sans complexe continuer à nourrir la créativité universelle». Il s’est félicité de l’implication dans la relance du Masa du premier ministre [Ndlr ; Daniel Kablan Duncan] qui «a été un motif de soulagement».
Pour le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan – qui a été ministre de l’économie en 1993 – «la relance du Masa nous honore» parce que, soutient-il, «c’est un formidable outil de brassage» qui vient apporter une «réponse concrète» aux artistes et vient s’imposer «comme un cadre de relance de leurs activités». La culture en général et le Masa en particulier, a précisé le Premier ministre ivoirien, doivent être «de grandes portes d’entrée de l’émergence en Côte d’Ivoire». Des propos qui ont été soutenus par le secrétaire général de l’Organisation International de la Francophonie [Oif], Abdou Diouf qui a affirmé que la culture, «premier pilier de développement, est un puissant facteur de rapprochement, une étape importante de l’émergence dans un Etat». Avec le retour du Masa «plus que flamboyant», s’est réjoui Abdou Diouf, les Africains doivent être «persuadés qu’il y a un marché régional et continental en attente de création».
De l’intérêt pour chacun d’être au Marché des arts et du spectacle africain, le secrétaire général de l’Oif fait entendre : «nous sommes ici pour aider à la promotion et la circulation des artistes africains pour les aider à avoir des circuits de distribution, pour mettre en réseau les producteurs et les diffuseurs, pour relever le défi inédit du développement du numérique», etc. Son souhait est que le numérique – en référence au thème : ‘’Les arts du spectacle face au défi du numérique’’ – protège, en Afrique, la création en la rendant accessible au plus grand nombre.
Aussi s’est-il dit rassuré que le 21è siècle doit compter avec l’Afrique – avec son milliard d’habitants et ses ressources et doit jouer un rôle économique, politique et culturel. «L’Afrique a une mémoire traditionnelle, une valeur que nous devons fièrement aborder pour bâtir une industrie culturelle de demain», a encouragé Abdou Diouf. A l’attention des jeunes, Abdou Diouf a fait savoir : «Vous avez un patrimoine culturel entre vos mains. Engagez-vous à la vie de la culture de l’Afrique, protégez avec fierté ce patrimoine».
La relance de la 8è édition du Masa a été marquée au stade Félix Houphouët-Boigny par une cérémonie de libation des chefs traditionnels.
Koné Saydoo
Marraine de la 8è édition qualifiée de relance du Masa [Marché des arts et du spectacle africain], la Grande Chancelière Henriette Diabaté, alors ministre de la Culture, était de l’aventure 1993 qui marque la 1è édition dudit Marché même si elle met en avant «des icônes» de l’administration culturelle de l’Acct que sont Mme Alimata Salembéré – alors Directeur général de la culture et de la communication, Jean-Louis Roy et Clément Duhainme respectivement secrétaire général de l’Acct et [son] conseiller général. Ceux-ci, relève Mme Diabaté, «pour la marque de confiance qu’ils avaient placée en la Côte d’Ivoire», avaient tenu à Abidjan cette 1è édition du Marché continental. «Le Masa et la Côte d’Ivoire, c’est désormais une longue et belle histoire», a-t-elle traduit tout en se félicitant que les différents chantiers de la reprise [Masa] soient conduits par le professeur Yacouba Konaté, le Directeur général du Masa.
Avec émotions – car perdant par endroits son latin, Yacouba Konaté, «l’homme de terrain, d’expérience et de réflexion – dixit Henriette Diabaté», a énoncé une idée : «L’Afrique est peut-être sous développée mais, elle ne l’est pas au plan des arts et de la culture». «Nous avons, a-t-il dit, l’ambition que la culture et les arts d’Afrique vont sans complexe continuer à nourrir la créativité universelle». Il s’est félicité de l’implication dans la relance du Masa du premier ministre [Ndlr ; Daniel Kablan Duncan] qui «a été un motif de soulagement».
Pour le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan – qui a été ministre de l’économie en 1993 – «la relance du Masa nous honore» parce que, soutient-il, «c’est un formidable outil de brassage» qui vient apporter une «réponse concrète» aux artistes et vient s’imposer «comme un cadre de relance de leurs activités». La culture en général et le Masa en particulier, a précisé le Premier ministre ivoirien, doivent être «de grandes portes d’entrée de l’émergence en Côte d’Ivoire». Des propos qui ont été soutenus par le secrétaire général de l’Organisation International de la Francophonie [Oif], Abdou Diouf qui a affirmé que la culture, «premier pilier de développement, est un puissant facteur de rapprochement, une étape importante de l’émergence dans un Etat». Avec le retour du Masa «plus que flamboyant», s’est réjoui Abdou Diouf, les Africains doivent être «persuadés qu’il y a un marché régional et continental en attente de création».
De l’intérêt pour chacun d’être au Marché des arts et du spectacle africain, le secrétaire général de l’Oif fait entendre : «nous sommes ici pour aider à la promotion et la circulation des artistes africains pour les aider à avoir des circuits de distribution, pour mettre en réseau les producteurs et les diffuseurs, pour relever le défi inédit du développement du numérique», etc. Son souhait est que le numérique – en référence au thème : ‘’Les arts du spectacle face au défi du numérique’’ – protège, en Afrique, la création en la rendant accessible au plus grand nombre.
Aussi s’est-il dit rassuré que le 21è siècle doit compter avec l’Afrique – avec son milliard d’habitants et ses ressources et doit jouer un rôle économique, politique et culturel. «L’Afrique a une mémoire traditionnelle, une valeur que nous devons fièrement aborder pour bâtir une industrie culturelle de demain», a encouragé Abdou Diouf. A l’attention des jeunes, Abdou Diouf a fait savoir : «Vous avez un patrimoine culturel entre vos mains. Engagez-vous à la vie de la culture de l’Afrique, protégez avec fierté ce patrimoine».
La relance de la 8è édition du Masa a été marquée au stade Félix Houphouët-Boigny par une cérémonie de libation des chefs traditionnels.
Koné Saydoo