Ouangolodougou - Le nouveau chef du village de Ouangolodougou (Nord, région du Tchologo), Ouattara Bakamory, a reçu des mains du sous-préfet de Ouangolodougou, Kouakou Gervais, son arrêté l’investissant comme le nouveau chef de la notabilité de cette localité en présence des autorités politiques, administratives et traditionnelles.
C’est après un consensus entre les notables que ceux-ci ont accepté de porter leur choix sur M. Ouattara, garde pénitentiaire à la retraite, qui remplace ainsi le patriarche Soma Bah.
Pour le préfet Coulibaly Sihindou, l’investiture du nouveau chef qui a eu lieu samedi, vient mettre fin à l’absence d’un interlocuteur direct entre l’administration, qu’il représente, et la notabilité depuis son arrivée à la tête du département en avril 2011. Aussi, a-t-il rappelé au nouveau chef le rôle qui va être le sien avant de lancer un appel à la population.
« Le chef de village a un grand rôle. Il est le représentant de l’Etat dans le village. Il est la courroie de transmission entre la population et l’administration. Il a la police administrative et il joue un rôle au niveau de la justice dans le village, car c’est à lui qu’il revient de régler les différends entre les membres de la communauté. Le choix d’un chef doit mettre tous les enfants de Ouangolodougou autour de ce chef pour régler les problèmes », a-t-il dit.
Pour le maire Toungara Moussa, « la désignation consensuelle du chef est la marque de la cohésion qui règne au sein des dépositaires de la tradition à Ouangolodougou. »
Au nom des chefs traditionnels du département, Ouattara Fatogoma a rappelé au nouveau chef la lourde tâche qui l’attend, car il devra supporter tout le monde et être équitable dans ses jugements.
(AIP)
ck/aaa/kkp/tm
C’est après un consensus entre les notables que ceux-ci ont accepté de porter leur choix sur M. Ouattara, garde pénitentiaire à la retraite, qui remplace ainsi le patriarche Soma Bah.
Pour le préfet Coulibaly Sihindou, l’investiture du nouveau chef qui a eu lieu samedi, vient mettre fin à l’absence d’un interlocuteur direct entre l’administration, qu’il représente, et la notabilité depuis son arrivée à la tête du département en avril 2011. Aussi, a-t-il rappelé au nouveau chef le rôle qui va être le sien avant de lancer un appel à la population.
« Le chef de village a un grand rôle. Il est le représentant de l’Etat dans le village. Il est la courroie de transmission entre la population et l’administration. Il a la police administrative et il joue un rôle au niveau de la justice dans le village, car c’est à lui qu’il revient de régler les différends entre les membres de la communauté. Le choix d’un chef doit mettre tous les enfants de Ouangolodougou autour de ce chef pour régler les problèmes », a-t-il dit.
Pour le maire Toungara Moussa, « la désignation consensuelle du chef est la marque de la cohésion qui règne au sein des dépositaires de la tradition à Ouangolodougou. »
Au nom des chefs traditionnels du département, Ouattara Fatogoma a rappelé au nouveau chef la lourde tâche qui l’attend, car il devra supporter tout le monde et être équitable dans ses jugements.
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