Une conférence publique sur le thème" Femme, société et développement" a été prononcée mardi à l’université Félix Houphouët-Boigny par le doyen de l’UFR des Sciences de l’Homme et de la société, Pr Biaka Zasseli, en vue de montrer le rôle, la place de la femme dans une société qui se veut développée, et ce en prélude à la Journée internationale de la femme(JIF) qui se tient le 8 mars à Grand Bassam.
"Il ne peut avoir de développement authentique si les femmes sont victimes de domination sociale et placée sous la domination des hommes", a fait savoir le Pr Biaka Zasseli lors de son intervention en présence de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Desiréé ouloto et de la Grande chancelière nationale Henriette Dagri Diabaté.
Le conférencier s’est évertué à démontrer à travers son intervention que bien que l’on note des avancées notables au niveau de l’amélioration des conditions des femmes, avec la présence de celles-ci à pratiquement tous les secteurs d’activité dans la société nouvelle, beaucoup reste encore à faire pour éradiquer les discriminations qui leur sont faites.
Il a expliqué que des études montrent que les femmes sont exclues à 80% des postes de grandes décisions qui engagent la vie des nations, la paix et le développement.
En Côte d’Ivoire Pr Biaka Zasseli a fait savoir qu’à la Primature, les femmes représentent 14,28%, du personnel, au Conseil économique et social 18,70%, à l’Assemblée nationale 6,66%,au niveau de l’Institution judiciaire 18,18% et au ministère des affaires étrangères 1, 91% .
" Pour trop de femmes, la pauvreté est encore une réalité(…).Elles font l’objet de beaucoup de discrimination. En réalité le problème réel c’est la pauvreté des femmes. La pauvreté a pris un visage de femme, elle s’est féminisée", a décrié l’universitaire, en invitant tout un chacun à se battre pour lutter contre les facteurs qui accentuent l’inégalité économique entre les hommes et les femmes.
« C’est en mettant en place des mécanismes qui permettent à la femme de sortir de ce qui l’empêche d’être l’égal de l’homme, en permettant son autonomisation,(…) en lui permettant d’améliorer sa condition de vie, d’être épanouie que l’on pourra aboutir à une société réellement développée et émergente ", a conclu le conférencier.
Pour sa part, la marraine de la cérémonie, Henriette Dagri Diabaté, a présenté lors de son interventions trois remèdes pour venir à bout de l’égalité entre hommes et femmes, à savoir l’autonomisation économique du plus grand nombre de femmes, la poussée institutionnelle avec l’application effective des lois votées en faveur de l’égalité des sexes et la chasse aux idées fausses, aux préjugés qui font même perdre l’estime de soi aux femmes.
Le thème de la JIF proposé cette année au plan national est " Les Femmes au travail pour les Objectifs du Millénaire pour le développement(OMD) et l’émergence de la Côte d’Ivoire", rappelle-t-on.
amak/tm
"Il ne peut avoir de développement authentique si les femmes sont victimes de domination sociale et placée sous la domination des hommes", a fait savoir le Pr Biaka Zasseli lors de son intervention en présence de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Desiréé ouloto et de la Grande chancelière nationale Henriette Dagri Diabaté.
Le conférencier s’est évertué à démontrer à travers son intervention que bien que l’on note des avancées notables au niveau de l’amélioration des conditions des femmes, avec la présence de celles-ci à pratiquement tous les secteurs d’activité dans la société nouvelle, beaucoup reste encore à faire pour éradiquer les discriminations qui leur sont faites.
Il a expliqué que des études montrent que les femmes sont exclues à 80% des postes de grandes décisions qui engagent la vie des nations, la paix et le développement.
En Côte d’Ivoire Pr Biaka Zasseli a fait savoir qu’à la Primature, les femmes représentent 14,28%, du personnel, au Conseil économique et social 18,70%, à l’Assemblée nationale 6,66%,au niveau de l’Institution judiciaire 18,18% et au ministère des affaires étrangères 1, 91% .
" Pour trop de femmes, la pauvreté est encore une réalité(…).Elles font l’objet de beaucoup de discrimination. En réalité le problème réel c’est la pauvreté des femmes. La pauvreté a pris un visage de femme, elle s’est féminisée", a décrié l’universitaire, en invitant tout un chacun à se battre pour lutter contre les facteurs qui accentuent l’inégalité économique entre les hommes et les femmes.
« C’est en mettant en place des mécanismes qui permettent à la femme de sortir de ce qui l’empêche d’être l’égal de l’homme, en permettant son autonomisation,(…) en lui permettant d’améliorer sa condition de vie, d’être épanouie que l’on pourra aboutir à une société réellement développée et émergente ", a conclu le conférencier.
Pour sa part, la marraine de la cérémonie, Henriette Dagri Diabaté, a présenté lors de son interventions trois remèdes pour venir à bout de l’égalité entre hommes et femmes, à savoir l’autonomisation économique du plus grand nombre de femmes, la poussée institutionnelle avec l’application effective des lois votées en faveur de l’égalité des sexes et la chasse aux idées fausses, aux préjugés qui font même perdre l’estime de soi aux femmes.
Le thème de la JIF proposé cette année au plan national est " Les Femmes au travail pour les Objectifs du Millénaire pour le développement(OMD) et l’émergence de la Côte d’Ivoire", rappelle-t-on.
amak/tm