Les deux coordinations du Rassemblement pour le Partage, la Paix et le Progrès (RPP) ont effectué leur rentrée politique, le samedi 1er mars dernier, au Baron- bar de la commune de Yopougon (Abidjan). Le thème de cette rencontre « Le repositionnement du Rpp à Yopougon » traduit le souci pour les responsables locaux du Rpp de permettre à leur parti de retrouver sa place dans « la cité de la résistance ». Selon Kané Soumaïla, président de la coordination 1, porte- parole des deux coordinations du Rpp à Yopougon, la décision de repositionner le Rpp dans cette commune a été prise après un constat peu reluisant de la situation d’implantation du parti créé par Laurent Dona Fologo.
Kané Soumaïla affirme que des secrétaires de section ont même demandé, à cause de la crise, à être déchargés de leurs responsabilités. En outre, il est désormais établi que 12 sur les 31 sections que comptent les deux coordinations Rpp fonctionnent. « Yopougon qui a une histoire avec le Rpp s’est donc lancé un défi pour reconquérir ses frères et sœurs qui sont partis du fait de la crise », a indiqué Soumaïla Kané. Il a donc demandé aux participants à la rentrée politique de ne pas avoir peur. « Je vous demande de tuer en vous la peur. Le temps de la peur est passé, il faut donc sortir parce que quoique que vous faites, on sait que vous avez fait campagne pour Laurent Gbagbo », a-t-il exhorté. Expliquant pourquoi les militants du Rpp doivent se remobiliser, il a indiqué que c’est parce que la commune ne se reconnait pas dans les élus actuels et c’est pour faire respecter les résultats des urnes des dernières élections.
Les deux coordinations ont tenu à relever le défi de la remobilisation des structures du Rpp. C’était en présence d’Ernest Aka Brou, 3e vice-président du Rpp, représentant le président Laurent Dona Fologo et le parrain, Ouattara Gnonzié, le secrétaire général du parti. Le 3e vice président était accompagné de plusieurs personnalités du parti dont l’ex-ministre, le professeur Georges-Armand Ouégnin, 1er vice-président du Rpp, par ailleurs, en cien prisonnier politique du régime Ouattara. Au nom des deux coordinations, le porte-parole, Soumaïla Kané, a salué « le martyr de la démocratie », en attendant l’hommage que le Rpp Yopougon se prépare à lui rendre ainsi qu’à tous les prisonniers politiques, selon l’orateur.
Prenant la parole, le représentant du parrain a salué l’initiative des coordinations du Rpp à Yopougon. Il a informé les uns et les autres que le parti est en train d’élaborer une stratégie d’ensemble pour la remobilisation du Rpp sur le territoire national. Etaient aussi présents à la cérémonie Mme Anokoi, présidente de l’Union des Femmes du Rpp et Olivier Anagaman, président de la Coordination des Elèves Etudiants et jeunes diplômés du Rpp. Des coordinations sont venues d’Aboisso, d’Agboville etc.
Les deux coordinations Rpp ont bénéficié du soutien de partis de l’opposition, notamment le Fpi, l’Union démocratique citoyenne (Udcy) et une coalition des organisations de la société civile dont le Cojep, le Peuple d’Afrique né pour l’excellence et la liberté (Panel). C’est le président du Panel, Ernest Djédjé, qui au nom des invités, a salué la volonté du Rpp-Yopougon de reprendre la lutte.
Armand Bohui
bohuiarmand@yahoo.fr
Kané Soumaïla affirme que des secrétaires de section ont même demandé, à cause de la crise, à être déchargés de leurs responsabilités. En outre, il est désormais établi que 12 sur les 31 sections que comptent les deux coordinations Rpp fonctionnent. « Yopougon qui a une histoire avec le Rpp s’est donc lancé un défi pour reconquérir ses frères et sœurs qui sont partis du fait de la crise », a indiqué Soumaïla Kané. Il a donc demandé aux participants à la rentrée politique de ne pas avoir peur. « Je vous demande de tuer en vous la peur. Le temps de la peur est passé, il faut donc sortir parce que quoique que vous faites, on sait que vous avez fait campagne pour Laurent Gbagbo », a-t-il exhorté. Expliquant pourquoi les militants du Rpp doivent se remobiliser, il a indiqué que c’est parce que la commune ne se reconnait pas dans les élus actuels et c’est pour faire respecter les résultats des urnes des dernières élections.
Les deux coordinations ont tenu à relever le défi de la remobilisation des structures du Rpp. C’était en présence d’Ernest Aka Brou, 3e vice-président du Rpp, représentant le président Laurent Dona Fologo et le parrain, Ouattara Gnonzié, le secrétaire général du parti. Le 3e vice président était accompagné de plusieurs personnalités du parti dont l’ex-ministre, le professeur Georges-Armand Ouégnin, 1er vice-président du Rpp, par ailleurs, en cien prisonnier politique du régime Ouattara. Au nom des deux coordinations, le porte-parole, Soumaïla Kané, a salué « le martyr de la démocratie », en attendant l’hommage que le Rpp Yopougon se prépare à lui rendre ainsi qu’à tous les prisonniers politiques, selon l’orateur.
Prenant la parole, le représentant du parrain a salué l’initiative des coordinations du Rpp à Yopougon. Il a informé les uns et les autres que le parti est en train d’élaborer une stratégie d’ensemble pour la remobilisation du Rpp sur le territoire national. Etaient aussi présents à la cérémonie Mme Anokoi, présidente de l’Union des Femmes du Rpp et Olivier Anagaman, président de la Coordination des Elèves Etudiants et jeunes diplômés du Rpp. Des coordinations sont venues d’Aboisso, d’Agboville etc.
Les deux coordinations Rpp ont bénéficié du soutien de partis de l’opposition, notamment le Fpi, l’Union démocratique citoyenne (Udcy) et une coalition des organisations de la société civile dont le Cojep, le Peuple d’Afrique né pour l’excellence et la liberté (Panel). C’est le président du Panel, Ernest Djédjé, qui au nom des invités, a salué la volonté du Rpp-Yopougon de reprendre la lutte.
Armand Bohui
bohuiarmand@yahoo.fr