Match amical Côte d’Ivoire-Belgique / Kolo Touré : « Un match test pour les deux équipes » - Mais on craint la Belgique

Les Eléphants de Côte d’Ivoire défient ce mercredi soir, leurs homologues Belges à Bruxelles. Pour cette rencontre amicale, Sabri Lamouchi a convoqué 27 joueurs dont Kolo Touré, le défenseur central de Liverpool.

A quelques heures de la rencontre, le frère aîné de Yaya Gnégnéri a décidé de sortir de son silence. Et c’est à la chaîne Rtbf qu’il s’est confié : « Cette rencontre, c’est un test pour les deux équipes. On pourra voir quels sont nos défauts, mais aussi quelles sont nos qualités. Si on arrive à mettre cette équipe en difficulté, cela veut dire que l’on peut mettre n’importe quelle équipe en difficulté. On va donner le maximum et profiter de ce match pour donner du plaisir au public et prendre du plaisir. Ce sera une rencontre intéressante. Nous, Ivoiriens, nous sommes très heureux de venir affronter la Belgique ici. Ce pays peut compter sur une génération extraordinaire de joueurs, cela prouve que c’est une nation de football. C’est une équipe énorme ! On craint toute l’équipe. C’est une très belle génération avec de très bons joueurs, du gardien jusqu’au banc de touche. Nous devrons être au top, c’est le genre de match qu’on n’oublie pas », a-t-il avoué. Pour ce qui est des joueurs qu’il craint particulièrement, l’ancien joueur d’Arsenal et de Manchester City se réjouit de se frotter à Romelu Lukaku ou à Christian Benteke, deux attaquants qu’il respecte énormément. « J’ai beaucoup de respect pour Lukaku, pour Benteke… Ce sont de vrais professionnels, ils adorent le métier et se donnent au maximum. Chaque semaine, en Angleterre, ils se défoncent ! Pour ce qui est de Romelu, j’ai joué contre beaucoup d’attaquants, et je pense que c’est l’un des plus puissants physiquement. Il a aussi de la vitesse et une mentalité de gagneur. Cela me fait plaisir de me frotter à ce genre de jeunes joueurs… ». Pour finir, il a relevé la relation des Kolo avec la Belgique : « Nous avons une relation particulière avec la Belgique. En tant qu’Ivoiriens, nous avons eu l’habitude de jouer ici, moi, y compris ! J’ai failli jouer à Beveren, Yaya est passé par ici… S’il n’avait pas joué en Belgique, je pense que Yaya Touré n’aurait pas fait cette carrière. J’ai aussi fait un test à Anderlecht, mais cela ne s’est pas bien passé. Tant mieux pour moi d’un côté, parce qu’après, j’ai pu rejoindre Arsenal ».

Francis Aké