Suite au conflit qui oppose les étudiants à la Police universitaire, entraînant de facto la suspension des cours, l’université Félix Houphouët-Boigny, par la voix de sa présidente le professeur Bakayoko Ly Ramata, a demandé la suspension provisoire de la police universitaire pour favoriser la reprise des cours. Décision qu’a contestée la police université, défiant ainsi l’autorité du Conseil d’université. La ligue ivoirienne des groupements estudiantins (Liges), à travers son Sg, Assa Etienne, est montée au créneau au cours d’un de point de presse hier mercredi pour dénoncer la démanche de la Police universitaire.
Entouré des membres de son bureau, le Secrétaire général de la ligue ivoirienne des groupements estudiantins (Liges), Assa Etienne au cours d’un point de presse tenu hier mercredi a Adjamé, est tout d’abord revenu sur le chaos qu’a semé la police universitaire depuis le 13 février à l’université Félix Houphouët-Boigny et l’université Nanguy Abrogoua. Pour lui les étudiants, ne méritaient pas une telle barbarie de la part des personnes qui étaient censées les protéger. « C’est armée de gourdins, de sabres, de barres de fers et d’armes à feu que cette supposée police universitaire a semé la désolation dans les rangs des étudiants, faisant plus de 51 blessés dont certains dans le coma », a-t-il expliqué. Poursuivant, le numéro un de la Liges, a déclaré que face à la gravité de la situation, le Conseil de l’université Fhb réuni le 28 février, après concertation avec les différentes structures, a décidé de la suspension provisoire de la Police Universitaire, afin de permettre la reprise des cours. Mais contre toute attente, la PU, par la voix de son chargé de communication à réagi pour s’opposer à la décision du Conseil d’université, refusant ainsi de quitter l’espace universitaire. Le Secrétaire général de la liges, dit être surpris par la réaction de la PU, s’insurge contre cette déclaration et la condamne. Par ailleurs, Assa Etienne demande au ministre de l’Enseignement supérieur Cissé Bacongo, de faire respecter la décision du Conseil. « Lorsque le Conseil d’université sanctionne les étudiants, le ministre Bacongo trouve que ce Conseil est souverain. Alors, nous disons au ministre que ce même Conseil vient de prendre une décision suspendant sa PU. Qu’il la fasse appliquer. Pourquoi refuse-t-il ? », S’est interrogé Assa. La Liges demande à la Police Universitaire de se retirer immédiatement afin de permettre la reprise des cours. « Tant qu’elle sera présente sur le campus les cours ne reprendront pas, et si on n’y prend garde, ce sont toutes les universités et toutes les écoles qui se soulèveront », a déclaré le Sg de la Liges. Non sans avoir appelé tous les étudiants et les professeurs à unir leurs forces pour bouter hors de l’espace universitaire cette police d’occupation.
Christ’Allia
Entouré des membres de son bureau, le Secrétaire général de la ligue ivoirienne des groupements estudiantins (Liges), Assa Etienne au cours d’un point de presse tenu hier mercredi a Adjamé, est tout d’abord revenu sur le chaos qu’a semé la police universitaire depuis le 13 février à l’université Félix Houphouët-Boigny et l’université Nanguy Abrogoua. Pour lui les étudiants, ne méritaient pas une telle barbarie de la part des personnes qui étaient censées les protéger. « C’est armée de gourdins, de sabres, de barres de fers et d’armes à feu que cette supposée police universitaire a semé la désolation dans les rangs des étudiants, faisant plus de 51 blessés dont certains dans le coma », a-t-il expliqué. Poursuivant, le numéro un de la Liges, a déclaré que face à la gravité de la situation, le Conseil de l’université Fhb réuni le 28 février, après concertation avec les différentes structures, a décidé de la suspension provisoire de la Police Universitaire, afin de permettre la reprise des cours. Mais contre toute attente, la PU, par la voix de son chargé de communication à réagi pour s’opposer à la décision du Conseil d’université, refusant ainsi de quitter l’espace universitaire. Le Secrétaire général de la liges, dit être surpris par la réaction de la PU, s’insurge contre cette déclaration et la condamne. Par ailleurs, Assa Etienne demande au ministre de l’Enseignement supérieur Cissé Bacongo, de faire respecter la décision du Conseil. « Lorsque le Conseil d’université sanctionne les étudiants, le ministre Bacongo trouve que ce Conseil est souverain. Alors, nous disons au ministre que ce même Conseil vient de prendre une décision suspendant sa PU. Qu’il la fasse appliquer. Pourquoi refuse-t-il ? », S’est interrogé Assa. La Liges demande à la Police Universitaire de se retirer immédiatement afin de permettre la reprise des cours. « Tant qu’elle sera présente sur le campus les cours ne reprendront pas, et si on n’y prend garde, ce sont toutes les universités et toutes les écoles qui se soulèveront », a déclaré le Sg de la Liges. Non sans avoir appelé tous les étudiants et les professeurs à unir leurs forces pour bouter hors de l’espace universitaire cette police d’occupation.
Christ’Allia