Ferkessédougou - Des populations du quartier gare de Ferkessédougou (nord région du Tchologo) se sont opposées, mardi, aux agents municipaux commis à la capture des animaux errants dans la ville, évoquant la cherté des amandes fixés à 1000 FCFA pour récupérer les animaux capturés, et l’inopportunité de cette mesure.
Selon des témoins, qui se sont confié à l’AIP, les animaux divaguant dans la ville ne gênent personne du fait que le quartier soit excentré de la ville. De plus "les gens du quartier gare ne vivent que de l’élevage de leur bétail. Ils élèvent des moutons, des chèvres et même des bœufs de façon traditionnelle" ajoute une riveraine, qui affirme, en outre que les animaux capturés ne sont pas retrouvés par leurs propriétaires.
Le chef des services administratifs, Sanogo Zoumana pour sa part appelle à la compréhension de la population et explique que ces mesures sont prises dans le cadre stricte de la protection civile, à la demande des populations victimes des nombreux cas d’accidents provoqués par les animaux errants. "C’est pour la population que le maire travaille. Ceux qui nous comprennent nous félicitent, mais il y a des personnes réfractaires", a-t-il déploré.
Toutefois, M. Zoumana reconnaît qu’il ya des erreurs dans l’opération : des personnes, explique-t-il, de mauvaise foi se font passer pour des propriétaires et viennent réclamer les animaux capturés. " Nous avons pris des mesures pour faire échouer ces cas de malhonnêteté" a-t-il rassuré.
" Il faut que les populations comprennent que les animaux sont sources de maladies, les populations sont libres d’élever des animaux, mais que cela se ne fasse pas à l’intérieur de la ville" a-t-il conclu.
(AIP)
ti/tad/kam
Selon des témoins, qui se sont confié à l’AIP, les animaux divaguant dans la ville ne gênent personne du fait que le quartier soit excentré de la ville. De plus "les gens du quartier gare ne vivent que de l’élevage de leur bétail. Ils élèvent des moutons, des chèvres et même des bœufs de façon traditionnelle" ajoute une riveraine, qui affirme, en outre que les animaux capturés ne sont pas retrouvés par leurs propriétaires.
Le chef des services administratifs, Sanogo Zoumana pour sa part appelle à la compréhension de la population et explique que ces mesures sont prises dans le cadre stricte de la protection civile, à la demande des populations victimes des nombreux cas d’accidents provoqués par les animaux errants. "C’est pour la population que le maire travaille. Ceux qui nous comprennent nous félicitent, mais il y a des personnes réfractaires", a-t-il déploré.
Toutefois, M. Zoumana reconnaît qu’il ya des erreurs dans l’opération : des personnes, explique-t-il, de mauvaise foi se font passer pour des propriétaires et viennent réclamer les animaux capturés. " Nous avons pris des mesures pour faire échouer ces cas de malhonnêteté" a-t-il rassuré.
" Il faut que les populations comprennent que les animaux sont sources de maladies, les populations sont libres d’élever des animaux, mais que cela se ne fasse pas à l’intérieur de la ville" a-t-il conclu.
(AIP)
ti/tad/kam
