Johnny Lafleur va mieux. Hier, nous l’avons rencontré à son domicile convalescent et amaigri. Dans cet entretien, «Gnonhouli» dit merci à ses bienfaiteurs et demande davantage de soutiens pour une guérison totale.
Vous étiez très malade et aviez été paralysé. Comment vous portez-vous ?
Je ne me porte pas bien. Comme je souffrais d’un paludisme, je me suis fait injecter du Paluject. Celui qui a fait la piqûre ne l’a pas faite au bon endroit. Le liquide est resté stocké sous la chair. Pendant trois mois, je supportais le mal. Comme on ne connaissait pas la cause de la douleur qui me bouffait les os et brûlait mes veines, on a visité tous les hôpitaux. J’ai fait de nombreux examens, je suis même allé dans des villages pour découvrir l’origine du mal. C’était peine perdue !
Est-ce à dire que ça ne va toujours pas ?
Vous voyez comment j’ai perdu de ma superbe. Il était arrivé un moment, j’étais devenu chétif. C’est ainsi que mes parents ont décidé de m’envoyer à la clinique Danga. Là-bas, j’ai reçu les premiers soins. Lorsque M. Ibrahim Ouattara (Ndlr : parlant de Birahima Ouat- tara, ministre des Affaires présidentielles), le petit-frère du président de la République, a lu dans les journaux que je ne me portais pas bien, automatiquement, il a réagi. Il a envoyé des émissaires pour venir voir ce qui se passe, estimer les frais d’hospitalisation et s’en occuper.
Votre appel à l’aide dans les journaux lui était-il adressé directement ?
Non. Il a lu dans les journaux et sur Internet que Johnny Lafleur est paralysé. Quand il a vu cela, il a été très sensible. Je voudrais profiter de cet entretien pour remercier ce monsieur et tous ceux qui se trouvent autour de lui, qui ont été les premiers, de manière prompte, à agir à mon égard.
Qu’est-ce qui, selon vous, a touché sa sensibilité ?
Il voit un titre sur les journaux « Johnny Lafleur paralysé », ça frappe.
Connaissiez-vous le ministre Ouattara auparavant ?
Oui. Je le connaissais avant. Mais, je ne lui ai jamais rien dit. Il a été sensible à ma douleur et il a agi.
A vous voir, vous n’êtes pas complètement guéri…
Effectivement. J’appelle encore des gens de bonne volonté de me venir toujours en aide. Parce que je ne me suis pas remis complètement.
Vous avez marché. N’êtes-vous plus paralysé ?
Non. Mais vous voyez que je marche difficilement, je traîne les pieds. Voyez mes os, toute la chair est partie. Le Paluject a produit d’autres virus dans le corps, car le liquide est resté stocké pendant longtemps. C’est grâce au scanner qu’on a découvert qu’il n’a jamais agi et qu’il a pourri la partie où il est resté. Ce qui a fait que je suis très amaigri. Vous connaissez Johnny Lafleur, vous connaissez ma forme. Regardez comment je suis devenu ! J’ai encore besoin de moyens pour redevenir comme j’étais.
Hormis le ministre Ouattara, d’autres personnes sont-elles venues à votre aide ?
Il y a M. Francis Wodié qui a envoyé quelqu’un me remettre de l’argent. Je lui dis merci. Seulement ma santé n’a pas atteint le niveau que je veux. Ne suis-je pas celui qui défend le ziglibity ? Si je n’ai plus de jambes pour danser, la Côte d’Ivoire n’est-elle pas en train de perdre quelqu’un d’important ? Que les personnalités réagissent en m’apportant de l’aide. J’en ai besoin pour me rétablir.
De quoi avez-vous besoin aujourd’hui pour guérir complètement ?
J’ai besoin de soutiens pour faire d’autres examens et être davantage capable de me soigner. Ceux qui ont agi, je leur dis merci. Mais, j’ai encore besoin d’aide.
Réalisée par Sanou A.
Vous étiez très malade et aviez été paralysé. Comment vous portez-vous ?
Je ne me porte pas bien. Comme je souffrais d’un paludisme, je me suis fait injecter du Paluject. Celui qui a fait la piqûre ne l’a pas faite au bon endroit. Le liquide est resté stocké sous la chair. Pendant trois mois, je supportais le mal. Comme on ne connaissait pas la cause de la douleur qui me bouffait les os et brûlait mes veines, on a visité tous les hôpitaux. J’ai fait de nombreux examens, je suis même allé dans des villages pour découvrir l’origine du mal. C’était peine perdue !
Est-ce à dire que ça ne va toujours pas ?
Vous voyez comment j’ai perdu de ma superbe. Il était arrivé un moment, j’étais devenu chétif. C’est ainsi que mes parents ont décidé de m’envoyer à la clinique Danga. Là-bas, j’ai reçu les premiers soins. Lorsque M. Ibrahim Ouattara (Ndlr : parlant de Birahima Ouat- tara, ministre des Affaires présidentielles), le petit-frère du président de la République, a lu dans les journaux que je ne me portais pas bien, automatiquement, il a réagi. Il a envoyé des émissaires pour venir voir ce qui se passe, estimer les frais d’hospitalisation et s’en occuper.
Votre appel à l’aide dans les journaux lui était-il adressé directement ?
Non. Il a lu dans les journaux et sur Internet que Johnny Lafleur est paralysé. Quand il a vu cela, il a été très sensible. Je voudrais profiter de cet entretien pour remercier ce monsieur et tous ceux qui se trouvent autour de lui, qui ont été les premiers, de manière prompte, à agir à mon égard.
Qu’est-ce qui, selon vous, a touché sa sensibilité ?
Il voit un titre sur les journaux « Johnny Lafleur paralysé », ça frappe.
Connaissiez-vous le ministre Ouattara auparavant ?
Oui. Je le connaissais avant. Mais, je ne lui ai jamais rien dit. Il a été sensible à ma douleur et il a agi.
A vous voir, vous n’êtes pas complètement guéri…
Effectivement. J’appelle encore des gens de bonne volonté de me venir toujours en aide. Parce que je ne me suis pas remis complètement.
Vous avez marché. N’êtes-vous plus paralysé ?
Non. Mais vous voyez que je marche difficilement, je traîne les pieds. Voyez mes os, toute la chair est partie. Le Paluject a produit d’autres virus dans le corps, car le liquide est resté stocké pendant longtemps. C’est grâce au scanner qu’on a découvert qu’il n’a jamais agi et qu’il a pourri la partie où il est resté. Ce qui a fait que je suis très amaigri. Vous connaissez Johnny Lafleur, vous connaissez ma forme. Regardez comment je suis devenu ! J’ai encore besoin de moyens pour redevenir comme j’étais.
Hormis le ministre Ouattara, d’autres personnes sont-elles venues à votre aide ?
Il y a M. Francis Wodié qui a envoyé quelqu’un me remettre de l’argent. Je lui dis merci. Seulement ma santé n’a pas atteint le niveau que je veux. Ne suis-je pas celui qui défend le ziglibity ? Si je n’ai plus de jambes pour danser, la Côte d’Ivoire n’est-elle pas en train de perdre quelqu’un d’important ? Que les personnalités réagissent en m’apportant de l’aide. J’en ai besoin pour me rétablir.
De quoi avez-vous besoin aujourd’hui pour guérir complètement ?
J’ai besoin de soutiens pour faire d’autres examens et être davantage capable de me soigner. Ceux qui ont agi, je leur dis merci. Mais, j’ai encore besoin d’aide.
Réalisée par Sanou A.