Au cours d’un point-presse qu’il a animé, hier, au siège de sa structure, à Yopougon, Zadi Djédjé, président de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (Cjppr) a fait des précisions sur les images de Charles Blé Goudé et de Jean Yves Dibopieu dans leur lieu de détention qui circulent présentement sur les réseaux sociaux.
Le président de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (Cjppr) est très remonté. Zadi Djédjé ne comprend pas les motivations des personnes qui ont publié des images de Charles Blé Goudé et de Jean Yves Dibopieu qui datent de « l’époque où il a été autorisé la première fois aux avocats de les voir » dans leur résidence protégée, c'est-à-dire en août 2013. Mais depuis, les choses ont changé, à en croire Zadi Djédjé qui a animé un point-presse, hier, au siège de sa structure, au petit Toit-rouge, dans la commune de Yopougon. « J’ai vu Charles Blé Goudé. Patrice Kouté, représentant du Cojep en Europe et moi-même étions ensemble lorsque nous avons rendu visite, la semaine passée, au camarade Charles Blé Goudé. Il se porte bien. J’ai vu un homme coiffé. J’ai vu un homme disposé à aller à la réconciliation. Il a dit qu’on ne peut pas se battre tout le temps, qu’il faut qu’on se pardonne pour construire la Côte d’Ivoire », a rapporté le conférencier. « J’ai été moi aussi surpris de voir les images de Blé Goudé et de Jean Yves Dibopieu. Publier de telles images, c’est ralentir le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire », s’est-il indigné. En effet, depuis quelques jours, des tabloïds nationaux ont publié des images peu valorisantes des deux ex-leaders de la défunte « galaxie patriotique », sous l’ancien régime de Laurent Gbagbo, qui circulaient depuis le week-end sur les réseaux sociaux. Pour lui, les personnes qui se cachent derrière cette « opération de manipulation » n’ont pour seule visée que de précipiter le transfèrement du dernier ministre de la Jeunesse sous Gbagbo à la Cour pénale internationale (Cpi), en donnant l’impression qu’il fait l’objet de mauvais traitement en Côte d’Ivoire. « Pendant que la Cpi met la pression sur les autorités ivoiriennes pour transférer Charles Blé Goudé, c’est en ce moment-là que des personnes tapies dans l’ombre affichent de telles images », a critiqué l’orateur. Selon ses dires, « ces images sont l’œuvre de personnes tapies dans l’ombre, qui pensent que l’heure est arrivée pour tordre le cou à la paix, à l’unité et à la réconciliation ». C’est pourquoi au terme de son propos, le président du Cjppr a invité les partisans de l’ancien « général de la rue », à la tranquillité et à ne pas s’inscrire dans la logique de la vengeance. Rappelant que « le président de la République a dit que l’Ivoirien qui a été envoyé à La Haye, c’est le Président Laurent Gbagbo et que les autres allaient être jugés en Côte d’Ivoire », il a invité les autorités ivoiriennes à ne pas entrer dans cette manipulation. Le conférencier a, par ailleurs, conseillé au Président Alassane Ouattara, qui a dit directement à la Cpi que l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, allait être jugée ici en Côte d’Ivoire, qu’il en fasse de même pour Charles Blé Goudé.
Danielle Tagro
Le président de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (Cjppr) est très remonté. Zadi Djédjé ne comprend pas les motivations des personnes qui ont publié des images de Charles Blé Goudé et de Jean Yves Dibopieu qui datent de « l’époque où il a été autorisé la première fois aux avocats de les voir » dans leur résidence protégée, c'est-à-dire en août 2013. Mais depuis, les choses ont changé, à en croire Zadi Djédjé qui a animé un point-presse, hier, au siège de sa structure, au petit Toit-rouge, dans la commune de Yopougon. « J’ai vu Charles Blé Goudé. Patrice Kouté, représentant du Cojep en Europe et moi-même étions ensemble lorsque nous avons rendu visite, la semaine passée, au camarade Charles Blé Goudé. Il se porte bien. J’ai vu un homme coiffé. J’ai vu un homme disposé à aller à la réconciliation. Il a dit qu’on ne peut pas se battre tout le temps, qu’il faut qu’on se pardonne pour construire la Côte d’Ivoire », a rapporté le conférencier. « J’ai été moi aussi surpris de voir les images de Blé Goudé et de Jean Yves Dibopieu. Publier de telles images, c’est ralentir le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire », s’est-il indigné. En effet, depuis quelques jours, des tabloïds nationaux ont publié des images peu valorisantes des deux ex-leaders de la défunte « galaxie patriotique », sous l’ancien régime de Laurent Gbagbo, qui circulaient depuis le week-end sur les réseaux sociaux. Pour lui, les personnes qui se cachent derrière cette « opération de manipulation » n’ont pour seule visée que de précipiter le transfèrement du dernier ministre de la Jeunesse sous Gbagbo à la Cour pénale internationale (Cpi), en donnant l’impression qu’il fait l’objet de mauvais traitement en Côte d’Ivoire. « Pendant que la Cpi met la pression sur les autorités ivoiriennes pour transférer Charles Blé Goudé, c’est en ce moment-là que des personnes tapies dans l’ombre affichent de telles images », a critiqué l’orateur. Selon ses dires, « ces images sont l’œuvre de personnes tapies dans l’ombre, qui pensent que l’heure est arrivée pour tordre le cou à la paix, à l’unité et à la réconciliation ». C’est pourquoi au terme de son propos, le président du Cjppr a invité les partisans de l’ancien « général de la rue », à la tranquillité et à ne pas s’inscrire dans la logique de la vengeance. Rappelant que « le président de la République a dit que l’Ivoirien qui a été envoyé à La Haye, c’est le Président Laurent Gbagbo et que les autres allaient être jugés en Côte d’Ivoire », il a invité les autorités ivoiriennes à ne pas entrer dans cette manipulation. Le conférencier a, par ailleurs, conseillé au Président Alassane Ouattara, qui a dit directement à la Cpi que l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, allait être jugée ici en Côte d’Ivoire, qu’il en fasse de même pour Charles Blé Goudé.
Danielle Tagro