38 hectares lotis et mis en valeur, en partie, sur le flanc Est et Nord du village d’Anono, dans la commune de Cocody, sont convoités fortement par le ministère des Infrastructures économiques. Ce, en vue de construire des logements de haut standing dans le cadre de la politique des logements sociaux. L’information a été donnée, hier, à la salle de réunion de la chefferie d’Anono, par Etienne M’Ponon, président de la commission Patrimoine et Développement dudit village, lors d’une conférence de presse.
Sezlon lui, l’acte qui a provoqué la colère de la communauté villageoise est la prise de mesures sur le site convoité par les agents du Bnetd, le mercredi dernier, sans le consentement du village d’Anono, et sous la protection de la police nationale. «Le ministre des Infrastructures économiques veut transformer Anono en Dubaï ivoirien. Mais est-il est normal de venir prendre des mesures dans un village sans prévenir. S’il s’avère que la cause est noble, est-il besoin de venir dans le village avec des corps habillés?», s’interroge-t-il. Etienne M’Ponon estime que Anono a suffisamment donné de terre à l’Etat ivoirien qui n’a malheureusement pas respecté le protocole d’accord de 1970 : «Le développement se fait avec les hommes et pour les hommes. Cependant, si une communauté oppose un refus à une initiative, à quoi bon s’entêter ?». Toujours selon lui, l’Etat n’a pas fait de propositions aux propriétaires terriens par rapport à l’usage du site. «Nous pensons que l’Etat reviendra à la raison en vue des négociations», espère-t-il.
Il y a eu plusieurs rencontres entre le village d’Anono, le ministère des Infrastructures économiques, le Bnetd, la Préfecture, le District d’Abidjan, etc. sans que les protagonistes ne puissent accorder leurs violons.
Gomon Edmond
Sezlon lui, l’acte qui a provoqué la colère de la communauté villageoise est la prise de mesures sur le site convoité par les agents du Bnetd, le mercredi dernier, sans le consentement du village d’Anono, et sous la protection de la police nationale. «Le ministre des Infrastructures économiques veut transformer Anono en Dubaï ivoirien. Mais est-il est normal de venir prendre des mesures dans un village sans prévenir. S’il s’avère que la cause est noble, est-il besoin de venir dans le village avec des corps habillés?», s’interroge-t-il. Etienne M’Ponon estime que Anono a suffisamment donné de terre à l’Etat ivoirien qui n’a malheureusement pas respecté le protocole d’accord de 1970 : «Le développement se fait avec les hommes et pour les hommes. Cependant, si une communauté oppose un refus à une initiative, à quoi bon s’entêter ?». Toujours selon lui, l’Etat n’a pas fait de propositions aux propriétaires terriens par rapport à l’usage du site. «Nous pensons que l’Etat reviendra à la raison en vue des négociations», espère-t-il.
Il y a eu plusieurs rencontres entre le village d’Anono, le ministère des Infrastructures économiques, le Bnetd, la Préfecture, le District d’Abidjan, etc. sans que les protagonistes ne puissent accorder leurs violons.
Gomon Edmond