Va t-on vers une nouvelle escalade entre Israël et la Palestine? Après une pluie d'obus mercredi 12 mars sur le sud de l'Etat hébreu par un groupe jihadiste, l'aviation israélienne a répliqué par une série de bombardements sur Gaza. Ces violences étaient bien prévisibles.
Une soixantaine d'obus tirés depuis la bande de Gaza en territoire palestinien ont provoqué de légers dégâts en Israël. Comme à son habitude, Tel-Aviv a aussitôt répliqué en lâchant une trentaine de bombes sur des sites censés être des camps d’entraînement du Hamas. Les hostilités ont repris entre les deux belligérants, après que l'Etat hébreu ait tué trois combattants du mouvement radical dénommé Jihad islamique. Ces violences viennent rompre une trêve qui dure depuis un peu plus d'un an. Mahmoud Abbas, le président palestinien qui recevait le premier ministre britannique David Cameron, a condamné cette escalade de part et d'autre. Hier vers 12 heures, les Palestiniens ont annoncé une trêve dont Israël affirme n'avoir pas été informée. Il est donc fort probable que les hostilités reprennent entre les deux camps dans les prochaines heures. D’ailleurs, au moment où ce répit était annoncé, quelques engins s'étaient encore abattus sur le territoire israélien.
Une situation bien prévisible
Cette reprise des hostilités entre les deux peuples ennemis, ne devait surprendre personne, car elle était prévisible. Le dimanche 9 mars dernier, l'armée israélienne avait annoncé avoir découvert 40 roquettes de type M-302 d'une portée de 160 km à bord d'un bateau intercepté le mercredi 5 mars en Mer Rouge et transportant des armes envoyées par l'Iran au Hamas, le mouvement chiite palestinien. C'est grâce aux services secrets américains que l'impressionnante cargaison a été arraisonnée. Elle comprenait 181 obus de mortier de 122 mm, environ 400.000 balles de calibre 7.62'', avait précisé l'armée israélienne. Cet arsenal devait-il servir à déclencher un autre conflit contre l'Etat hébreu? On pourrait bien le penser. Tsahal, l'armée israélienne a certainement estimé que la meilleure défense était d'attaquer le premier.
Charles d'Almeida
Code photo: «Abbas-Cameron» dans photographe (photo DR)
Légende: Le président palestinien Mahmoud Abbas qui recevait hier le premier ministre anglais David Cameron a condamné ces violences de part et d'autre.
Une soixantaine d'obus tirés depuis la bande de Gaza en territoire palestinien ont provoqué de légers dégâts en Israël. Comme à son habitude, Tel-Aviv a aussitôt répliqué en lâchant une trentaine de bombes sur des sites censés être des camps d’entraînement du Hamas. Les hostilités ont repris entre les deux belligérants, après que l'Etat hébreu ait tué trois combattants du mouvement radical dénommé Jihad islamique. Ces violences viennent rompre une trêve qui dure depuis un peu plus d'un an. Mahmoud Abbas, le président palestinien qui recevait le premier ministre britannique David Cameron, a condamné cette escalade de part et d'autre. Hier vers 12 heures, les Palestiniens ont annoncé une trêve dont Israël affirme n'avoir pas été informée. Il est donc fort probable que les hostilités reprennent entre les deux camps dans les prochaines heures. D’ailleurs, au moment où ce répit était annoncé, quelques engins s'étaient encore abattus sur le territoire israélien.
Une situation bien prévisible
Cette reprise des hostilités entre les deux peuples ennemis, ne devait surprendre personne, car elle était prévisible. Le dimanche 9 mars dernier, l'armée israélienne avait annoncé avoir découvert 40 roquettes de type M-302 d'une portée de 160 km à bord d'un bateau intercepté le mercredi 5 mars en Mer Rouge et transportant des armes envoyées par l'Iran au Hamas, le mouvement chiite palestinien. C'est grâce aux services secrets américains que l'impressionnante cargaison a été arraisonnée. Elle comprenait 181 obus de mortier de 122 mm, environ 400.000 balles de calibre 7.62'', avait précisé l'armée israélienne. Cet arsenal devait-il servir à déclencher un autre conflit contre l'Etat hébreu? On pourrait bien le penser. Tsahal, l'armée israélienne a certainement estimé que la meilleure défense était d'attaquer le premier.
Charles d'Almeida
Code photo: «Abbas-Cameron» dans photographe (photo DR)
Légende: Le président palestinien Mahmoud Abbas qui recevait hier le premier ministre anglais David Cameron a condamné ces violences de part et d'autre.