Bangolo, Gouégui, village de la commune de Bangolo (Ouest, région du Guémon) est sans chef depuis la mort subite, fin juin , de Djéhi Bonfils qui dirigeait cette agglomération.
Trois candidats se sont déclarés pour occuper le poste vacant. Mais depuis, les populations de la localité ont du mal à s’accorder sur le mode de désignation du nouveau chef. Pendant que certains estiment qu’il faut un consensus autour d’un homme dont l’autorité ne sera pas bafouée par un village divisé, d’autres exigent des élections pour départager les trois aspirants au trône.
Il y a une semaine, un groupe de personnes habitant le village a organisé une marche sur la préfecture pour réclamer la tenue d’élections. « On veut nous imposer un chef. On ne peut pas accepter cela. Nous voulons des élections », criaient des jeunes au cours de la manifestation.
Le préfet Gbané Mahama, quant à lui, se veut prudent dans la gestion de cette crise. Au cours d’une réunion qu’il a eu le vendredi 12 février avec la chefferie traditionnelle du département pour leur expliquer le projet de loi portant sur leur nouveau statut, l’administrateur avait fait des précisions sur les cas de litiges dans certains villages.
« Il y a deux modes de désignations du chef, soit par consensus avec tous les cadres, filles et fils du village, soit par élection s’il y a des problèmes. Contrairement à ce qui j’entends, je n’ai de parti pris pour personne nulle part » avait-il clarifié.
Dans le département, deux autres villages, Duèkpé et Gloplou ont des populations divisées suite à des élections, il y a quelques années, de leur chef, note-t-on.
jn/kkf/tm
Trois candidats se sont déclarés pour occuper le poste vacant. Mais depuis, les populations de la localité ont du mal à s’accorder sur le mode de désignation du nouveau chef. Pendant que certains estiment qu’il faut un consensus autour d’un homme dont l’autorité ne sera pas bafouée par un village divisé, d’autres exigent des élections pour départager les trois aspirants au trône.
Il y a une semaine, un groupe de personnes habitant le village a organisé une marche sur la préfecture pour réclamer la tenue d’élections. « On veut nous imposer un chef. On ne peut pas accepter cela. Nous voulons des élections », criaient des jeunes au cours de la manifestation.
Le préfet Gbané Mahama, quant à lui, se veut prudent dans la gestion de cette crise. Au cours d’une réunion qu’il a eu le vendredi 12 février avec la chefferie traditionnelle du département pour leur expliquer le projet de loi portant sur leur nouveau statut, l’administrateur avait fait des précisions sur les cas de litiges dans certains villages.
« Il y a deux modes de désignations du chef, soit par consensus avec tous les cadres, filles et fils du village, soit par élection s’il y a des problèmes. Contrairement à ce qui j’entends, je n’ai de parti pris pour personne nulle part » avait-il clarifié.
Dans le département, deux autres villages, Duèkpé et Gloplou ont des populations divisées suite à des élections, il y a quelques années, de leur chef, note-t-on.
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