Depuis Ouagadougou, capitale du Burkina Faso – dont il est originaire, l’artiste-peintre Tapsoba Vivien s’était fait une idée de ce que serait sa nouvelle destination après avoir exposé ses œuvres dans plusieurs pays d’Afrique (Burkina Faso, Niger, Sénégal, Ghana) et en Europe (France, Danemark, Italie). Quand sur la ‘’Radio mondiale’’, il entend parler du concours Les Guyzagn [doté du Grand Prix Guy Nairay] organisé à Abidjan par l’agence Houkami Guyzagn, le jeune peintre n’hésite pas à «descendre» dans le sud ivoirien, à Abidjan, pour espérer y proposer son travail. Car, la peinture, depuis qu’il a abandonné la classe de 4è, est sa vie.
Sa rencontre avec Thierry Dia, responsable de l’agence Houkami, est de l’avis du critique d’arts, Mimi Errol «une aubaine». Car, dans la perceptive de l’agence d’ouvrir la prochaine édition de ‘’Les Guyzan’’ à d’autres pays – notamment Ouagadougou, «Tapsoba sera un pivot pour Houkami» pour aller dans la capitale burkinabè. D’où l’«Axe Ouaga – Abidjan» qui définit l’exposition personnelle que lui consacre du 20 février au 3 avril prochain, l’agence Houkami.
«Axe Ouaga – Abidjan» intègre le contexte du prochain Grand prix Guy Nairay (Les Guyzagn) qui fera participer les jeunes peintres du Burkina Faso.
Après 2005 et 2012, Tapsoba sera, en moins de dix ans de carrière, à sa troisième (3è) exposition personnelle – grâce à cette «lumière spécifique» captée dans ses toiles par Thierry Dia et Mimi Errol, le commissaire de ladite exposition. Au terme de cinq mois de travaux – interrompus par le décès à Ouagadougou de son géniteur – Tapsoba Vivien y exposera quinze (15) œuvres récentes au lieu de dix sept (17) prévues. Derrière une technique en aplat, explique Mimi, Tapsoba qui ne cherche pas «à créer des perspectives», présente plutôt une «perspective particulière à lui». En témoigne les répartitions spatiales de figures géométriques [roues d’une voiture ou le parallèle d’une route] présentées dans un style enfantin où le peintre «fait voir une technique très éprouvée». Sa peinture, décrit Mimi Errol, «n’est pas vindicative», Vivien peint [juste] ce qu’il voit dans la rue.
«Au départ, renchérit Tapsoba Vivien, l’écriture était compliquée. L’idée m’est venue de poser un regard sur se passe autour de moi».
Ambiances de rue, scène de la gare de l’Est, Dolodrome, etc. présentent en partie une ambiance aux couleurs poussiéreuses de Ouagadougou. En regagnant Abidjan, son regard est porté, à Bouaké, sur les «Moto-taxis». Le peintre «porte, selon Mimi Errol, un regard neuf pour nous faire vivre notre environnement». Ses couleurs ivoiriennes se font plus éclatantes du fait du climat, et le peintre trouve en Abidjan, une ambiance différente à celle de Ouagadougou. «On sent que ça bouge», reproduit-il dans ‘’Embouteillage’’ [sur le VGE – Boulevard Valérie Giscard d’Estaing] ou par le croissement des populations dans ‘’Adjamé’’. «Il peut avoir une apparence de représentation naïve mais, il y a dans son travail un regard très profond», explique le critique Mimi Errol. «Je n’ai pas, soutient Tapsoba, un style propre. Je suis un peu proche du naïf, mes œuvres sont faites d’aplats mais, ce sont des formes qui apparaissent».
En exposant le peintre burkinabè Tapsoba Vivien Deogratias Nayi à sa galerie, Thierry Dia se réjouit d’avoir «tenu la promesse d’ouvrir l’horizon» du Grand Prix Guy Nairay sur la scène internationale.
Koné Saydoo
Sa rencontre avec Thierry Dia, responsable de l’agence Houkami, est de l’avis du critique d’arts, Mimi Errol «une aubaine». Car, dans la perceptive de l’agence d’ouvrir la prochaine édition de ‘’Les Guyzan’’ à d’autres pays – notamment Ouagadougou, «Tapsoba sera un pivot pour Houkami» pour aller dans la capitale burkinabè. D’où l’«Axe Ouaga – Abidjan» qui définit l’exposition personnelle que lui consacre du 20 février au 3 avril prochain, l’agence Houkami.
«Axe Ouaga – Abidjan» intègre le contexte du prochain Grand prix Guy Nairay (Les Guyzagn) qui fera participer les jeunes peintres du Burkina Faso.
Après 2005 et 2012, Tapsoba sera, en moins de dix ans de carrière, à sa troisième (3è) exposition personnelle – grâce à cette «lumière spécifique» captée dans ses toiles par Thierry Dia et Mimi Errol, le commissaire de ladite exposition. Au terme de cinq mois de travaux – interrompus par le décès à Ouagadougou de son géniteur – Tapsoba Vivien y exposera quinze (15) œuvres récentes au lieu de dix sept (17) prévues. Derrière une technique en aplat, explique Mimi, Tapsoba qui ne cherche pas «à créer des perspectives», présente plutôt une «perspective particulière à lui». En témoigne les répartitions spatiales de figures géométriques [roues d’une voiture ou le parallèle d’une route] présentées dans un style enfantin où le peintre «fait voir une technique très éprouvée». Sa peinture, décrit Mimi Errol, «n’est pas vindicative», Vivien peint [juste] ce qu’il voit dans la rue.
«Au départ, renchérit Tapsoba Vivien, l’écriture était compliquée. L’idée m’est venue de poser un regard sur se passe autour de moi».
Ambiances de rue, scène de la gare de l’Est, Dolodrome, etc. présentent en partie une ambiance aux couleurs poussiéreuses de Ouagadougou. En regagnant Abidjan, son regard est porté, à Bouaké, sur les «Moto-taxis». Le peintre «porte, selon Mimi Errol, un regard neuf pour nous faire vivre notre environnement». Ses couleurs ivoiriennes se font plus éclatantes du fait du climat, et le peintre trouve en Abidjan, une ambiance différente à celle de Ouagadougou. «On sent que ça bouge», reproduit-il dans ‘’Embouteillage’’ [sur le VGE – Boulevard Valérie Giscard d’Estaing] ou par le croissement des populations dans ‘’Adjamé’’. «Il peut avoir une apparence de représentation naïve mais, il y a dans son travail un regard très profond», explique le critique Mimi Errol. «Je n’ai pas, soutient Tapsoba, un style propre. Je suis un peu proche du naïf, mes œuvres sont faites d’aplats mais, ce sont des formes qui apparaissent».
En exposant le peintre burkinabè Tapsoba Vivien Deogratias Nayi à sa galerie, Thierry Dia se réjouit d’avoir «tenu la promesse d’ouvrir l’horizon» du Grand Prix Guy Nairay sur la scène internationale.
Koné Saydoo