Comme on pouvait s’y attendre, alors que le 4ème recensement général de la population va bientôt rentrer dans sa phase active après le lancement officiel la semaine dernière, quelques activistes du FPI encore tapis dans l’ombre de l’exil s’opposent à cette opération. Le recensement général de la population qui fournira des informations fiables sur la structure et la dynamique ivoirienne, mais surtout permettra de mettre à jour la base de données géo-référencées permettant de localiser avec précision, les populations, les infrastructures dans les 108 départements que compte la Côte d’Ivoire n’est pas du goût des apparatchiks, du parti du fils de Koudou Paul. Ceux, qui ont introduit dans le jeu politique ivoirien, le mensonge, la délation, la manipulation de l’opinion et surtout la violence trouvent malencontreuse cette initiative du gouvernement Ducan. Dans une déclaration publiée hier, Don Mello invite à différer l’opération de recensement de la population et de l’habitat sous le fallacieux prétexte que cette opération va exclure une grande partie des Ivoiriens encore en exil après la crise postélectorale. « Le Front populaire ivoirien invite à nouveau instamment le pouvoir à différer cette opération et à œuvrer avec responsabilité à la normalisation de la vie sociale et politique en Côte d’Ivoire en réglant la question de l’insécurité pour rassurer les populations, aujourd’hui traumatisées », indique la déclaration. Le FPI dans sa posture du négativisme à souhait et fidèle à sa propension à se déterminer comme le centre d’inertie de toute action en terre d’Eburnie montre très clairement que depuis le 11 avril, le parti qui a perdu de sa lucidité continue d’aller de convulsion en convulsion. Envers et contre toute objectivé et pertinence, alors que rien ne les contraints à l’exil, Don Mello et ses camarades qui ont choisi volontairement de demeurer en exil trouvent inopportun le recensement de la population qui vise à collecter des données démographiques, économiques, sociales et culturelles qui aideront les planificateurs et les décideurs tant nationaux qu’internationaux à soutenir la politique de développement qui a presque atteint actuellement sa vitesse de croisière en Côte d’Ivoire. Alors que toutes les garanties d’un climat apaisé sont réunies, mieux Pascal Affi N’guessan qui s’est offert le beau rôle de l’insulteur public des autorités ivoiriennes sillonne tout le pays sans être inquiété. Mieux la plate forme revendicative du FPI est aujourd’hui presque vide. Tout ou presque connait un début effectif de solution. Le parti qui est confronté depuis le 11 avril 2011 à la tempête levée par les vents qu’il a lui-même semés veut tirer le pays vers le bas. Les raisons invoquées montrent très clairement que ceux qui ont signé la déclaration sont loin des réalités ivoiriennes et ramènent l’intérêt supérieur de la nation à leur ego.
Moussa Keita
Moussa Keita