Le Secrétaire général du Front populaire ivoirien(Fpi), Laurent Akoun, invite la Commission dialogue, vérité et réconciliation(Cdvr) à organiser les Etats généraux de la République(Erg) dans une déclaration publiée ce mardi 18 mars.
Le Front populaire ivoirien (FPI) a accusé la Commission chargée de conduire la réconciliation en Côte d’Ivoire après la crise post-électorale de novembre 2010-avril 2011, de mener ses activités ‘’de manière solitaire’’. « Alors qu’on s’attendait à ce que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) associe les vrais protagonistes de la crise, les partis politiques, la société civile et les victimes, au processus de réconciliation nationale, celle-ci a choisi de mener ses activités de manière solitaire, à l’insu des populations et des belligérants », a déclaré le FPI, dans un communiqué signé par son porte-parole, Laurent Akoun dont nous avons reçu copie. Relevant «la non implication des acteurs de la crise’’ et «l’insuffisance de lisibilité» de la démarche de la Commission, l’ex-parti présidentiel estime que « la méthode de la CDVR qui allie réconciliation, justice des vainqueurs, exclusion des vrais protagonistes et catégorisation des victimes n’est pas de nature à favoriser l’adhésion des populations ivoiriennes à cette noble ambition de réconciliation nationale». «Aujourd’hui, la CDVR est déjà passée à l’étape des auditions des victimes malgré nos réserves. Alors questions : Qui conduit l’opération sur le terrain ? Qui témoigne ? Comment, quand et où témoigne-t-on ? Même s’il ne s’agit que de séances pilotes, elles sont prématurées, compte tenu du climat de méfiance et d’insécurité permanente qui prévaut encore sur toute l’étendue du territoire et qui peut constituer de toute évidence un obstacle à la libre expression des victimes qui sont de différents groupes politiques et ethniques et dont un grand nombre réside à l’heure actuelle hors du pays. La procédure retenue va de ce fait, privilégier les pro-Ouattara qui n’auront aucune crainte à s’exprimer et compromettre la valeur des résultats comme ce fut le cas de la Commission nationale d’enquête », peste Laurent Akoun. Créée au lendemain de la crise post-électorale qui a fait près de 3.000 morts en 2011 par le Président Alassane Ouattara et calquée sur le modèle sud-africain, la Commission, suscite beaucoup d’interrogations et de critiques dans la classe politique. Elle est régulièrement accusée de produire peu de résultats probants, trois ans après sa mise en place. Selon une Ordonnance de M. Ouattara signée le 3 février dernier, le mandat de la CDVR expiré depuis septembre 2013, a été prorogé de 12 mois. Elle a achevé, début mars, une phase pilote d’audition des victimes des différents troubles sociopolitiques, survenus dans le pays entre 1990 et 2011, à laquelle succéderont celles des enquêtes afin «de remonter aux auteurs présumés de violations» et des audiences publiques. Jugeant ces séances pilotes «prématurées», en raison «du climat de méfiance et d’insécurité permanente qui prévaut encore» en Côte d’Ivoire, le FPI invite plutôt la Commission à s’approprier «dès maintenant» son projet des Etats généraux de la République (EGR), un cadre devant servir d’« instrument opérationnel de la réconciliation». «La CDVR doit prendre à présent ses responsabilités et s’engager résolument dans cette voie. Il y va de l’intérêt des Ivoiriens et de l’avenir de la Côte d’Ivoire», a conclu le Secrétaire général du Fpi. Un projet que M. Ouattara a déjà rejeté, estimant que c’est une «perte de temps».
Que veulent les refondateurs ?
Le Fpi par-ci, le Fpi par là. Le Fpi tout feu tout flamme. Chaque jour, ce sont des pages de déclarations qui sont servis aux Ivoiriens. Ces frontistes rejettent tout ! Ils ne savent plus faire la différence entre le bien et le mal. On parle de Recensement général de la population et d’habitat (Rgph). Au Fpi, «ça nous intéresse pas». On parle de réconciliation. «Ça nous intéresse pas». On parle de développement. «Ça nous intéresse pas». Que veut alors le Fpi ? Les partisans de Laurent Gbagbo oublient qu’ils ne sont plus au pouvoir. On applique le programme du gouvernement de celui qui été élu par les Ivoiriens. Et la personne qui été élue par les Ivoiriens, c’est Alassane Ouattara. Ce n’est pas au Fpi de dicter sa loi au gouvernement. D’ailleurs, les actions posées par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara sont très éloquentes. Le développement de la Côte d’Ivoire est relancé. Tout bouge. Les opérateurs économiques se bousculent. Les refondateurs sont-ils dépassés par le processus de réconciliation afin de remettre le travail abattu par le président de la CDVR, Charles Konan Banny ? Le porte-parole de la Cdvr, Franck Sran Kouassi, a été très clair dans ses sorties. «La Cdvr n’est pas en panne», soutient-il. En février dernier, le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan n’a-t-il pas marqué son soutien à la Cdvr ? "La réconciliation est un programme majeur pour la Côte d’Ivoire. Et la Côte d’Ivoire en a besoin. C’est une lourde responsabilité et nous avons marqué notre disponibilité à accompagner la Cdvr," a déclaré Affi N’Guessan. En six mois, le président du Fpi, a fait le tour de la Côte d’Ivoire. Il a visité plusieurs régions du pays. Sans être inquiété. La paix n’est-elle pas revenue ? Que veulent Affi N’Guessan et ses partisans ? La Côte d’Ivoire n’a plus besoin de belligérance. Trop, c’est trop, avançons ! Ils vont rattraper le train en chemin.
Konan Kan
Le Front populaire ivoirien (FPI) a accusé la Commission chargée de conduire la réconciliation en Côte d’Ivoire après la crise post-électorale de novembre 2010-avril 2011, de mener ses activités ‘’de manière solitaire’’. « Alors qu’on s’attendait à ce que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) associe les vrais protagonistes de la crise, les partis politiques, la société civile et les victimes, au processus de réconciliation nationale, celle-ci a choisi de mener ses activités de manière solitaire, à l’insu des populations et des belligérants », a déclaré le FPI, dans un communiqué signé par son porte-parole, Laurent Akoun dont nous avons reçu copie. Relevant «la non implication des acteurs de la crise’’ et «l’insuffisance de lisibilité» de la démarche de la Commission, l’ex-parti présidentiel estime que « la méthode de la CDVR qui allie réconciliation, justice des vainqueurs, exclusion des vrais protagonistes et catégorisation des victimes n’est pas de nature à favoriser l’adhésion des populations ivoiriennes à cette noble ambition de réconciliation nationale». «Aujourd’hui, la CDVR est déjà passée à l’étape des auditions des victimes malgré nos réserves. Alors questions : Qui conduit l’opération sur le terrain ? Qui témoigne ? Comment, quand et où témoigne-t-on ? Même s’il ne s’agit que de séances pilotes, elles sont prématurées, compte tenu du climat de méfiance et d’insécurité permanente qui prévaut encore sur toute l’étendue du territoire et qui peut constituer de toute évidence un obstacle à la libre expression des victimes qui sont de différents groupes politiques et ethniques et dont un grand nombre réside à l’heure actuelle hors du pays. La procédure retenue va de ce fait, privilégier les pro-Ouattara qui n’auront aucune crainte à s’exprimer et compromettre la valeur des résultats comme ce fut le cas de la Commission nationale d’enquête », peste Laurent Akoun. Créée au lendemain de la crise post-électorale qui a fait près de 3.000 morts en 2011 par le Président Alassane Ouattara et calquée sur le modèle sud-africain, la Commission, suscite beaucoup d’interrogations et de critiques dans la classe politique. Elle est régulièrement accusée de produire peu de résultats probants, trois ans après sa mise en place. Selon une Ordonnance de M. Ouattara signée le 3 février dernier, le mandat de la CDVR expiré depuis septembre 2013, a été prorogé de 12 mois. Elle a achevé, début mars, une phase pilote d’audition des victimes des différents troubles sociopolitiques, survenus dans le pays entre 1990 et 2011, à laquelle succéderont celles des enquêtes afin «de remonter aux auteurs présumés de violations» et des audiences publiques. Jugeant ces séances pilotes «prématurées», en raison «du climat de méfiance et d’insécurité permanente qui prévaut encore» en Côte d’Ivoire, le FPI invite plutôt la Commission à s’approprier «dès maintenant» son projet des Etats généraux de la République (EGR), un cadre devant servir d’« instrument opérationnel de la réconciliation». «La CDVR doit prendre à présent ses responsabilités et s’engager résolument dans cette voie. Il y va de l’intérêt des Ivoiriens et de l’avenir de la Côte d’Ivoire», a conclu le Secrétaire général du Fpi. Un projet que M. Ouattara a déjà rejeté, estimant que c’est une «perte de temps».
Que veulent les refondateurs ?
Le Fpi par-ci, le Fpi par là. Le Fpi tout feu tout flamme. Chaque jour, ce sont des pages de déclarations qui sont servis aux Ivoiriens. Ces frontistes rejettent tout ! Ils ne savent plus faire la différence entre le bien et le mal. On parle de Recensement général de la population et d’habitat (Rgph). Au Fpi, «ça nous intéresse pas». On parle de réconciliation. «Ça nous intéresse pas». On parle de développement. «Ça nous intéresse pas». Que veut alors le Fpi ? Les partisans de Laurent Gbagbo oublient qu’ils ne sont plus au pouvoir. On applique le programme du gouvernement de celui qui été élu par les Ivoiriens. Et la personne qui été élue par les Ivoiriens, c’est Alassane Ouattara. Ce n’est pas au Fpi de dicter sa loi au gouvernement. D’ailleurs, les actions posées par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara sont très éloquentes. Le développement de la Côte d’Ivoire est relancé. Tout bouge. Les opérateurs économiques se bousculent. Les refondateurs sont-ils dépassés par le processus de réconciliation afin de remettre le travail abattu par le président de la CDVR, Charles Konan Banny ? Le porte-parole de la Cdvr, Franck Sran Kouassi, a été très clair dans ses sorties. «La Cdvr n’est pas en panne», soutient-il. En février dernier, le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan n’a-t-il pas marqué son soutien à la Cdvr ? "La réconciliation est un programme majeur pour la Côte d’Ivoire. Et la Côte d’Ivoire en a besoin. C’est une lourde responsabilité et nous avons marqué notre disponibilité à accompagner la Cdvr," a déclaré Affi N’Guessan. En six mois, le président du Fpi, a fait le tour de la Côte d’Ivoire. Il a visité plusieurs régions du pays. Sans être inquiété. La paix n’est-elle pas revenue ? Que veulent Affi N’Guessan et ses partisans ? La Côte d’Ivoire n’a plus besoin de belligérance. Trop, c’est trop, avançons ! Ils vont rattraper le train en chemin.
Konan Kan