Le gouvernement Japonais vient de financer le projet de relèvement et de réintégration communautaire à hauteur de un (1) milliard de FCFA. Le dit document a été paraphé par le directeur général de l’ADDR, Fidèle Sarassoro et le représentant résident du PNUD, Boubacar Cissé. Cette cérémonie de signature qui a trouvé pour cadre, les locaux de la structure en charge de la réintégration des ex combattants sis à Cocody a enregistré la présence de SEM l’ambassadeur du Japon, Inoue Susumu, du directeur de cabinet du ministre du plan et du développement ainsi que plusieurs personnalités du système des Nations-Unies.
Le gouvernement japonais vient de financer le projet de relèvement et de réintégration communautaire, à hauteur de un milliard de FCFA. La signature du document qui l’atteste, fait suite au comité local d’examen de projet, qui a eu lieu le 03 mars dernier. Exécuté par le Pnud, ce projet vise à sensibiliser et mobiliser les communautés d’accueil des ex combattants ainsi que les ex combattants eux-mêmes, à renforcer la cohésion sociale intra-communautaire à travers la promotion du développement local. A cela s’joutent la réhabilitation des services sociaux de base et la réintégration socioéconomique de 800 ex combattants et de 160 membres des communautés d’accueil. Le programme a pour cibles, le district autonome d’Abidjan et ses environs. Ce jeudi, à la cérémonie de signature, le représentant résident du Pnud, Boubacar Cissé a dit sa joie de parapher ce projet qui participe au programme du gouvernement, visant la démobilisation des ex combattants et leur intégration dans le tissu socio économique. Il a souhaité que ce processus aille plus vite pour que la réintégration des ex combattants s’achève avant la date butoir. Pour sa part, le témoin du document, l’ambassadeur Inoue Susumu a fait savoir que la question « de la construction et de consolidation de la paix est d’une importance capitale pour le gouvernement du Japon, et constitue l’un des axes de sa coopération ». A en croire le représentant du Japon en Côte d’Ivoire, le soutien de son gouvernement a pour principal objectif, le renforcement des liens entre les communautés en vue de « construire et de consolider la paix et la cohésion sociale » qui représentent les « fondements de la marche vers le développement de la Côte d’Ivoire » a-t-il souligné. Précisant que toutes les actions de son pays ne sont autres que « la manifestation de la disponibilité du Japon à accompagner la Côte d’Ivoire ». Le diplomate a réitéré la disponibilité de son pays à poursuivre son soutien à la reconstruction et à la consolidation de la paix. Il a surtout insisté sur le fait que les projets réalisés par les dons japonais « contribuent non seulement à l’amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes, mais aussi à intensifier davantage, les relations d’amitié et de coopération » entre les deux pays. Le patron de l’Addr, Fidèle Sarassoro a, dans son allocution relevé que « l’importance de ce projet dans le cadre du programme national du désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) émane également du fait qu’il propose de recouvrir une des principales zones de concentration d’ex combattants que constituent Abidjan et environ». La prolifération des armes et la présence de plus de 74.000 ex combattants ont été très tôt perçues comme source potentielle d’instabilité par les autorités ivoiriennes ». Selon Fidèle Sarassoro, l’Addr a collecté en 2013, plus de « 14.242 armements dont 6.646 fusils d’assaut et 6.527 grenades. 66% des fusils d’assaut collectés sont fonctionnels. Ces armes fonctionnelles feront l’objet de marquage », a-t-il précisé. Poursuivant l’exposé des actions menées par sa structure depuis sa mise en place, Fidèle Sarassoro dira que sur 30.000 ex combattants, 27.116 ont été réinsérés, dont 5.092 dans les emplois directs et 22.024 dans l’auto emploi. « Aujourd’hui, avec ce don du Japon, l’Addr sera en mesure d’intensifier et accélérer son action en faveur de la stabilité, de la sécurité et de la paix sociale » a-t-il soutenu?
Bosco de Paré
Le gouvernement japonais vient de financer le projet de relèvement et de réintégration communautaire, à hauteur de un milliard de FCFA. La signature du document qui l’atteste, fait suite au comité local d’examen de projet, qui a eu lieu le 03 mars dernier. Exécuté par le Pnud, ce projet vise à sensibiliser et mobiliser les communautés d’accueil des ex combattants ainsi que les ex combattants eux-mêmes, à renforcer la cohésion sociale intra-communautaire à travers la promotion du développement local. A cela s’joutent la réhabilitation des services sociaux de base et la réintégration socioéconomique de 800 ex combattants et de 160 membres des communautés d’accueil. Le programme a pour cibles, le district autonome d’Abidjan et ses environs. Ce jeudi, à la cérémonie de signature, le représentant résident du Pnud, Boubacar Cissé a dit sa joie de parapher ce projet qui participe au programme du gouvernement, visant la démobilisation des ex combattants et leur intégration dans le tissu socio économique. Il a souhaité que ce processus aille plus vite pour que la réintégration des ex combattants s’achève avant la date butoir. Pour sa part, le témoin du document, l’ambassadeur Inoue Susumu a fait savoir que la question « de la construction et de consolidation de la paix est d’une importance capitale pour le gouvernement du Japon, et constitue l’un des axes de sa coopération ». A en croire le représentant du Japon en Côte d’Ivoire, le soutien de son gouvernement a pour principal objectif, le renforcement des liens entre les communautés en vue de « construire et de consolider la paix et la cohésion sociale » qui représentent les « fondements de la marche vers le développement de la Côte d’Ivoire » a-t-il souligné. Précisant que toutes les actions de son pays ne sont autres que « la manifestation de la disponibilité du Japon à accompagner la Côte d’Ivoire ». Le diplomate a réitéré la disponibilité de son pays à poursuivre son soutien à la reconstruction et à la consolidation de la paix. Il a surtout insisté sur le fait que les projets réalisés par les dons japonais « contribuent non seulement à l’amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes, mais aussi à intensifier davantage, les relations d’amitié et de coopération » entre les deux pays. Le patron de l’Addr, Fidèle Sarassoro a, dans son allocution relevé que « l’importance de ce projet dans le cadre du programme national du désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) émane également du fait qu’il propose de recouvrir une des principales zones de concentration d’ex combattants que constituent Abidjan et environ». La prolifération des armes et la présence de plus de 74.000 ex combattants ont été très tôt perçues comme source potentielle d’instabilité par les autorités ivoiriennes ». Selon Fidèle Sarassoro, l’Addr a collecté en 2013, plus de « 14.242 armements dont 6.646 fusils d’assaut et 6.527 grenades. 66% des fusils d’assaut collectés sont fonctionnels. Ces armes fonctionnelles feront l’objet de marquage », a-t-il précisé. Poursuivant l’exposé des actions menées par sa structure depuis sa mise en place, Fidèle Sarassoro dira que sur 30.000 ex combattants, 27.116 ont été réinsérés, dont 5.092 dans les emplois directs et 22.024 dans l’auto emploi. « Aujourd’hui, avec ce don du Japon, l’Addr sera en mesure d’intensifier et accélérer son action en faveur de la stabilité, de la sécurité et de la paix sociale » a-t-il soutenu?
Bosco de Paré