Konan Kouamé Noël (Secrétaire de section) :
« Nous avons quelques difficultés »
L'implantation du parti n'a pas été une chose aisée à Dimbokro. Nous sommes dans la "bouche" du PDCI. Il faut que nos responsables le comprennent et nous viennent en aide. De 240 voix à la présidentielle nous sommes passés à 3000 voix à la régionale. C'est un signe que le parti avance. La direction doit donc nous soutenir dans notre élan. Il faut que le secrétaire général Amadou Soumahoro nous rende aussi visite. La base de Dimbokro a besoin de ses conseils et de son soutien.
Melli Konaté (Responsable de comité de base) :
«L'attitude du parti en vers nous ressemble à du mépris»
Je ne suis pas content de la direction du parti. Son attitude en vers nous ressemble à du mépris. Des gens ne peuvent pas aller en prison, tout perdre et ne pas recevoir un petit mot de réconfort ou d'encouragement de l'instance supérieure du parti. Ce n'est pas normal. Nous ne demandons pas de l'argent, mais seulement de la reconnaissance. J'ai été arrêté ici menotté et conduit en prison à Abidjan. Konaté que je suis, on m'a traité de rebelle. Je suis le premier prisonnier de Gbagbo à Dimbokro. Mon cœur saigne. Mais je remercie Le Patriote qui m'a permis d'extérioriser au moins une partie de ma colère aujourd'hui.
TRAORE Adama (Responsable du RJR) :
«La jeunesse est fatiguée de monter des projets»
Le RJR pleure. Elle ne sent pas le pouvoir. Une seule personne se bat pour nous. C'est notre départemental Koffi Eugène. Mais, il ne va pas tout faire seul au détriment de sa famille. Quand nous levons le doigt, on nous dit allez monter des projets. On monte ces projets, on les remonte, mais il n'y a rien de concret. Nous sommes fatigués de monter des projets. Le RDR est-il au pouvoir? Je ne le vois pas et je ne le sens pas. Nous avons échoué aux élections par la faute de la direction. On ne choisit pas n'importe qui pour être candidat. Aujourd'hui, toutes les structures du parti ont baissé les bras. Nous n'avons même plus de siège. Que le parti se ressaisisse. Comptons sur nous-mêmes avant de parler d'alliance. Les autres nous observent. Lorsqu'ils seront sûrs qu'ils ont la maîtrise du terrain, ils ne parleront plus d'alliance.
Mme Koné Awa Kamissogo (Responsable du RFR) :
«On ne peut avoir le singe pour ami et manger de mauvais fruits»
J'ai été installée dans mes fonctions de président du RFR par Mme Touré Aya Virginie. Aujourd'hui, je ne saurais vous dire où elle se trouve. Personne ne vient encore à nous. Le parti nous a tournés le dos. On ne le mérite pas. Nous étions pourtant à la pointe du combat. On ne peut pas avoir pour ami le singe et manger de mauvais fruits. Il est temps, grand temps qu'Alassane Ouattara se souvienne de ses sœurs de Dimbokro.
KOUASSI Kouakou (Militant de base) :
« On nous a imposé des candidats»
Ce n'est pas parce que nous n'avons pas gagné les élections qu'on doit nous brûler. On nous a imposé des candidats que nous ne connaissions pas. Aujourd’hui, la jeunesse communale est aux mains du RDR. Ce n'est pas rien. Cela peut nous apporter beaucoup si tant il est vrai que l'avenir appartient aux jeunes. Le parti doit pouvoir profiter de cette aubaine pour asseoir sa notoriété à Dimbokro. Je lance un appel au président de la République, car lui seul peut résoudre notre problème. Il doit penser à sa maison. Dimbokro est sa ville natale. C'est tout dire.
Ouattara Mariam (Première vice-présidente RFR) :
« Malgré tout, je continue de croire au RDR »
Pour le moment, nous pleurons. On a mené une lutte qui a été payante à la fin. Malheureusement, nous ne récoltons pas encore les fruits de cette lutte. Il ne faudrait pas que cela perdure au risque de décourager définitivement les militants. La ville de Dimbokro est singulièrement difficile pour nous les femmes avec la fermeture des usines. Le parti auquel on a tout donné, doit nous aider. Beaucoup d'entre nous ne savent pas lire, il ne faut pas les oublier. Il faut les aider dans la micro-finance. Pour ma part, je continue de croire au RDR et au Président Alassane Ouattara. Je remercie notre journal, Le Patriote. Il faut qu'il vienne nous voir souvent comme il a fait aujourd'hui.
AK
« Nous avons quelques difficultés »
L'implantation du parti n'a pas été une chose aisée à Dimbokro. Nous sommes dans la "bouche" du PDCI. Il faut que nos responsables le comprennent et nous viennent en aide. De 240 voix à la présidentielle nous sommes passés à 3000 voix à la régionale. C'est un signe que le parti avance. La direction doit donc nous soutenir dans notre élan. Il faut que le secrétaire général Amadou Soumahoro nous rende aussi visite. La base de Dimbokro a besoin de ses conseils et de son soutien.
Melli Konaté (Responsable de comité de base) :
«L'attitude du parti en vers nous ressemble à du mépris»
Je ne suis pas content de la direction du parti. Son attitude en vers nous ressemble à du mépris. Des gens ne peuvent pas aller en prison, tout perdre et ne pas recevoir un petit mot de réconfort ou d'encouragement de l'instance supérieure du parti. Ce n'est pas normal. Nous ne demandons pas de l'argent, mais seulement de la reconnaissance. J'ai été arrêté ici menotté et conduit en prison à Abidjan. Konaté que je suis, on m'a traité de rebelle. Je suis le premier prisonnier de Gbagbo à Dimbokro. Mon cœur saigne. Mais je remercie Le Patriote qui m'a permis d'extérioriser au moins une partie de ma colère aujourd'hui.
TRAORE Adama (Responsable du RJR) :
«La jeunesse est fatiguée de monter des projets»
Le RJR pleure. Elle ne sent pas le pouvoir. Une seule personne se bat pour nous. C'est notre départemental Koffi Eugène. Mais, il ne va pas tout faire seul au détriment de sa famille. Quand nous levons le doigt, on nous dit allez monter des projets. On monte ces projets, on les remonte, mais il n'y a rien de concret. Nous sommes fatigués de monter des projets. Le RDR est-il au pouvoir? Je ne le vois pas et je ne le sens pas. Nous avons échoué aux élections par la faute de la direction. On ne choisit pas n'importe qui pour être candidat. Aujourd'hui, toutes les structures du parti ont baissé les bras. Nous n'avons même plus de siège. Que le parti se ressaisisse. Comptons sur nous-mêmes avant de parler d'alliance. Les autres nous observent. Lorsqu'ils seront sûrs qu'ils ont la maîtrise du terrain, ils ne parleront plus d'alliance.
Mme Koné Awa Kamissogo (Responsable du RFR) :
«On ne peut avoir le singe pour ami et manger de mauvais fruits»
J'ai été installée dans mes fonctions de président du RFR par Mme Touré Aya Virginie. Aujourd'hui, je ne saurais vous dire où elle se trouve. Personne ne vient encore à nous. Le parti nous a tournés le dos. On ne le mérite pas. Nous étions pourtant à la pointe du combat. On ne peut pas avoir pour ami le singe et manger de mauvais fruits. Il est temps, grand temps qu'Alassane Ouattara se souvienne de ses sœurs de Dimbokro.
KOUASSI Kouakou (Militant de base) :
« On nous a imposé des candidats»
Ce n'est pas parce que nous n'avons pas gagné les élections qu'on doit nous brûler. On nous a imposé des candidats que nous ne connaissions pas. Aujourd’hui, la jeunesse communale est aux mains du RDR. Ce n'est pas rien. Cela peut nous apporter beaucoup si tant il est vrai que l'avenir appartient aux jeunes. Le parti doit pouvoir profiter de cette aubaine pour asseoir sa notoriété à Dimbokro. Je lance un appel au président de la République, car lui seul peut résoudre notre problème. Il doit penser à sa maison. Dimbokro est sa ville natale. C'est tout dire.
Ouattara Mariam (Première vice-présidente RFR) :
« Malgré tout, je continue de croire au RDR »
Pour le moment, nous pleurons. On a mené une lutte qui a été payante à la fin. Malheureusement, nous ne récoltons pas encore les fruits de cette lutte. Il ne faudrait pas que cela perdure au risque de décourager définitivement les militants. La ville de Dimbokro est singulièrement difficile pour nous les femmes avec la fermeture des usines. Le parti auquel on a tout donné, doit nous aider. Beaucoup d'entre nous ne savent pas lire, il ne faut pas les oublier. Il faut les aider dans la micro-finance. Pour ma part, je continue de croire au RDR et au Président Alassane Ouattara. Je remercie notre journal, Le Patriote. Il faut qu'il vienne nous voir souvent comme il a fait aujourd'hui.
AK
