Au FPI, l’irresponsabilité n’a pas de limite. Hier encore, Pascal Affi N’Guessan vient de le prouver. « Le FPI demande aux populations de s’abstenir de prendre part à l’opération de recensement général de la population et de l’habitat. Toutes les conditions ne sont pas encore réunies », a osé conseiller le président du Front populaire ivoirien au cours d’une conférence de presse. Le successeur de Laurent Gbagbo à la tête du FPI estime que les conditions « techniques » ne sont pas réunies et demande aux populations de boycotter l’opération qu’il qualifie de « recensement des vainqueurs ». Les arguments brandis par le président du FPI montrent que les dirigeants de l’ex-parti au pouvoir n’ont que faire de la Côte d’Ivoire. Tout ce qui les intéresse n’est rien d’autre que leur petite personne. Sinon comment comprendre qu’au moment où la Côte d’Ivoire a besoin de se doter d’un important instrument comme le Recensement général de la Population et de l’Habit pour planifier son développement, qu’on conseille aux populations de refuser d’accueillir les agents recenseurs chez elles. Par simple calcul politicien et pour des intérêts partisans. Le mot lancé par Affi N’Guessan ne vise qu’une seule chose. Saboter l’excellent travail que le chef de l’Etat et son Gouvernement ont entamé pour le bien-être des Ivoiriens et de la Côte d’Ivoire. Pour le FPI, la stratégie est simple et dangereusement simpliste : « Nous ou le chaos ». Peu importe que les populations souffrent ou que les générations futures soient sacrifiées. Affi et ses camarades qui n’ont tiré aucune leçon de la crise postélectorale, pensent avoir trouvé une autre occasion pour liguer les Ivoiriens les uns contre les autres. Car, le FPI n’a pas abandonné son rêve de voir le « match retour » se jouer. Son objectif est de créer par tous les moyens des foyers de tension qu’il espère dans ses rêves les plus fous se transformer en mouvement insurrectionnel contre le pouvoir en place. Si pour le Recensement général de la Population et de l’Habitat, qui n’est qu’un outil de développement, le FPI appelle au boycott, qu’en serait-il du recensement électoral ou de la reprise de l’indentification ? La réponse se devine aisément. Et c’est à craindre le pire pour l’avenir face aux agissements irresponsables d’une opposition qui ne souhaite que le chaos et la désolation pour la Côte d’Ivoire.
Jean-Claude Coulibaly
Jean-Claude Coulibaly