ABIDJAN - Douze partis de l’opposition en Côte d’Ivoire, dont le Front populaire ivoirien (FPI) de l’ancien président Laurent Gbagbo, ont créé mercredi une alliance politique en vue de l’élection présidentielle de 2015, a-t-on appris auprès de certaines formations-membres.
L’Alliance des forces démocratique (AFD) est "un regroupement des partis de
l’opposition pour se préparer pour les prochaines élections et ensemble
s’accorder sur les problèmes importants du pays", a expliqué à l’AFP le
deuxième vice-président de l’AFD, Daniel Aka Ahizi, par ailleurs président du
Parti ivoirien des travailleurs (PIT).
Le leader du FPI, Pascal Affi N’Guessan, dirige la "conférence des
présidents" de l’Alliance, bien que sa propre formation reste encore très
floue sur sa volonté de participer ou non au scrutin d’octobre 2015.
L’Alliance vise à "se préparer ensemble sur la lutte qu’il faut engager
pour le futur", a sobrement commenté Franck Bamba, le secrétaire national à la
communication du FPI, interrogé par l’AFP.
A dix-neuf mois de l’élection, elle va notamment entreprendre des
discussions avec le gouvernement "pour aboutir à la réforme de la Commission
électorale indépendante", majoritairement composée de membres des partis au
pouvoir, selon Daniel Aka Ahizi.
La création de cette coalition intervient dans un climat tendu entre Le
FPI, principal parti d’opposition et le gouvernement du président Alassane
Ouattara.
Le FPI a déclaré dimanche "prendre acte de la rupture du dialogue politique
par le gouvernement", après le transfèrement de Charles Blé Goudé, un proche
de l’ex-président Laurent Gbagbo, à la Cour pénale internationale (CPI).
Son président Pascal Affi N’Guessan, a appelé la semaine dernière à un
"boycott massif" du recensement de la population qui, selon son parti,
permettra au gouvernement de frauder à la présidentielle de 2015.
M. N’Guessan avait également demandé à ses partisans de ne pas participer
aux auditions de la Commission dialogue vérité et réconciliation ivoirienne
(CDVR), dont le but est pourtant de favoriser le pardon en Côte d’Ivoire.
"Nous pensons qu’aujourd’hui, il faut faire en sorte qu’il y ait un retour
massif des Ivoiriens en exil avant le recensement. Nous ne sommes pas opposés
au recensement mais nous disons qu’il n’est pas opportun. Ce sont autant
d’actions que nous devons ensemble mener", a observé M. Aka Ahizi
eak/jf/jmc
L’Alliance des forces démocratique (AFD) est "un regroupement des partis de
l’opposition pour se préparer pour les prochaines élections et ensemble
s’accorder sur les problèmes importants du pays", a expliqué à l’AFP le
deuxième vice-président de l’AFD, Daniel Aka Ahizi, par ailleurs président du
Parti ivoirien des travailleurs (PIT).
Le leader du FPI, Pascal Affi N’Guessan, dirige la "conférence des
présidents" de l’Alliance, bien que sa propre formation reste encore très
floue sur sa volonté de participer ou non au scrutin d’octobre 2015.
L’Alliance vise à "se préparer ensemble sur la lutte qu’il faut engager
pour le futur", a sobrement commenté Franck Bamba, le secrétaire national à la
communication du FPI, interrogé par l’AFP.
A dix-neuf mois de l’élection, elle va notamment entreprendre des
discussions avec le gouvernement "pour aboutir à la réforme de la Commission
électorale indépendante", majoritairement composée de membres des partis au
pouvoir, selon Daniel Aka Ahizi.
La création de cette coalition intervient dans un climat tendu entre Le
FPI, principal parti d’opposition et le gouvernement du président Alassane
Ouattara.
Le FPI a déclaré dimanche "prendre acte de la rupture du dialogue politique
par le gouvernement", après le transfèrement de Charles Blé Goudé, un proche
de l’ex-président Laurent Gbagbo, à la Cour pénale internationale (CPI).
Son président Pascal Affi N’Guessan, a appelé la semaine dernière à un
"boycott massif" du recensement de la population qui, selon son parti,
permettra au gouvernement de frauder à la présidentielle de 2015.
M. N’Guessan avait également demandé à ses partisans de ne pas participer
aux auditions de la Commission dialogue vérité et réconciliation ivoirienne
(CDVR), dont le but est pourtant de favoriser le pardon en Côte d’Ivoire.
"Nous pensons qu’aujourd’hui, il faut faire en sorte qu’il y ait un retour
massif des Ivoiriens en exil avant le recensement. Nous ne sommes pas opposés
au recensement mais nous disons qu’il n’est pas opportun. Ce sont autant
d’actions que nous devons ensemble mener", a observé M. Aka Ahizi
eak/jf/jmc