YAMOUSSOUKRO (Côte d’Ivoire), La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), qui réunit 15 pays de la sous-région, demande l’aide de la communauté internationale pour lutter contre une épidémie de fièvre hémorragique, qui a déjà fait 77 morts ces dernières semaines.
Le conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao "lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle apporte son appui dans la gestion de l’épidémie d’Ebola dans la région", selon un communiqué transmis vendredi à la presse.
Cet organe, qui s’est dit "fortement préoccupé" par l’épidémie de fièvre hémorragique, a qualifié cette dernière de "sérieuse menace pour la sécurité régionale" et de "fléau" dont la prise en charge nécessite "une réponse régionale".
Quelque 77 personnes sont décédées de fièvre hémorragique, dont une partie due au virus Ebola, 66 en Guinée, six au Liberia et cinq en Sierra Leone, pour 111 cas suspects recensés. Quatre cas de virus Ebola ont été détectés à Conakry, a-t-on appris jeudi de sources médicales.
Il n’existe aucun vaccin ni remède contre le virus Ebola, et seules des mesures préventives peuvent permettre de maîtriser l’expansion de l’épidémie, comme l’installation de centres d’isolement des malades et la désinfection systématique des domiciles des personnes atteintes.
Aucun autre cas n’a pour l’instant été détecté dans les quatre autres Etats frontaliers de la Guinée que sont la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et la Guinée-Bissau.
Le délai d’incubation de la maladie provoquée par Ebola (deux à 21 jours) ne permet pas d’écarter la présence d’individus contaminés dans les pays voisins.
Selon les autorités sanitaires de Guinée, le virus Ebola, mortel dans neuf cas sur dix, a été véhiculé par des chauves-souris dans ce pays. Il peut aussi l’être par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc.
Il se transmet ensuite entre humains par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.
La Cédéao représente quinze Etats, pour une population évaluée à 300 millions d’habitants. Ses ministres sont réunis depuis mardi à Yamoussoukro, et ses présidents se retrouvent vendredi dans la capitale ivoirienne.
jf/jpc
Le conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao "lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle apporte son appui dans la gestion de l’épidémie d’Ebola dans la région", selon un communiqué transmis vendredi à la presse.
Cet organe, qui s’est dit "fortement préoccupé" par l’épidémie de fièvre hémorragique, a qualifié cette dernière de "sérieuse menace pour la sécurité régionale" et de "fléau" dont la prise en charge nécessite "une réponse régionale".
Quelque 77 personnes sont décédées de fièvre hémorragique, dont une partie due au virus Ebola, 66 en Guinée, six au Liberia et cinq en Sierra Leone, pour 111 cas suspects recensés. Quatre cas de virus Ebola ont été détectés à Conakry, a-t-on appris jeudi de sources médicales.
Il n’existe aucun vaccin ni remède contre le virus Ebola, et seules des mesures préventives peuvent permettre de maîtriser l’expansion de l’épidémie, comme l’installation de centres d’isolement des malades et la désinfection systématique des domiciles des personnes atteintes.
Aucun autre cas n’a pour l’instant été détecté dans les quatre autres Etats frontaliers de la Guinée que sont la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et la Guinée-Bissau.
Le délai d’incubation de la maladie provoquée par Ebola (deux à 21 jours) ne permet pas d’écarter la présence d’individus contaminés dans les pays voisins.
Selon les autorités sanitaires de Guinée, le virus Ebola, mortel dans neuf cas sur dix, a été véhiculé par des chauves-souris dans ce pays. Il peut aussi l’être par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc.
Il se transmet ensuite entre humains par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.
La Cédéao représente quinze Etats, pour une population évaluée à 300 millions d’habitants. Ses ministres sont réunis depuis mardi à Yamoussoukro, et ses présidents se retrouvent vendredi dans la capitale ivoirienne.
jf/jpc