Alphonse Douati, vice-président du Front populaire ivoirien(FPI) était face à la presse le vendredi 28 mars 2014, au siège FPI à la Riviera Attoban. Le vice-président de cette formation politique s’est prononcé sur les mesures prises par le gouvernement en début de semaine, afin de lutter contre la fièvre d’Ebola. Au nombre de ses dispositions : le renforcement de la surveillance épidémiologie à l’aéroport d’Abidjan et à l’ouest du pays, zone frontalière avec la Guinée où l’épidémie de fièvre d’Ebola a déjà fait des victimes. « Le FPI dénonce le fait que ces mesures aient été rendues publiques deux (2) mois après que la Guinée ait connu son premier cas. Aucune mesure crédible d’épidémiologie n’est mise en place aux frontières ouest », a déploré le professeur Alphonse Douati. Avant de proposer : « Si le gouvernement ne peut pas établir un plan, qu’ils nous fassent appel, en une journée nous allons le faire pour eux. Quand on veut sauver sa population on appelle tous les fils du pays ». Le conférencier a demandé aux autorités de mettre en place un plan d’urgence, renforcer les capacités d’intervention du personnel de la santé, établir une surveillance des parcs et réserves et, a exigé que soient dédommagés tous les éleveurs d’aulacodes (agoutis) dont les animaux seront abattus. Notons que la fièvre d’Ebola qui est une maladie à potentiel endémique a causé la mort de 59 personnes en Guinée et s’est déjà propagée au Libérai et en Sierra Leone où deux cas suspects ont été détectés.
A.H
A.H