Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo, a estimé, vendredi à Abidjan que les mesures prises par le gouvernement pour prévenir une propagation du virus d’Ebola, sont sans "consistance" et arrivent "tardivement".
"(...) Des souches sauvages du virus d’Ebola ont été détectés dans notre pays et particulièrement dans le périmètre du parc de Tai (Sud-ouest). Les spécialistes la baptisent Ebola Côte d’Ivoire (...) la preuve n’est pas encore faite qu’elle est virulente", a déclaré le vice-président du FPI Dr Alphonse Douaty, par ailleurs ancien ministre de la production animale et des ressources halieutiques.
S’exprimant autour du thème "analyse et propositions du FPI pour une gestion préventive de l’épidémie de la fièvre Ebola en Côte d’Ivoire", Dr Douaty a relevé que les mesures de prévention prises par le gouvernement "en plus de manquer de consistance, sont tardives et ne rassurent pas".
A en croire le vice-président du FPI le gouvernement "s’est contenté d’égrener une série de mesures (...) deux mois après la découverte du premier cas en Guinée voisin".
Pour lui, ces mesures ont été également prises sans un cadre institutionnel formel basée sur une stratégie d’ensemble, identifiant les ressources humaines, matériels et financières adéquates.
A l’issue d’un Conseil des ministres tenu, mercredi, le gouvernement ivoirien a annoncé qu’aucun cas de fièvre Ebola n’a pour l’instant été détecté en Côte d’Ivoire.
Dans la foulée, les autorités ivoiriennes ont exhorté les populations à éviter la consommation des rongeurs et la manipulation de certains animaux tels que l’agouti et le porc-épic.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), qui réunit 15 pays de la sous-région, demande l’aide de la communauté internationale pour lutter contre une épidémie de fièvre hémorragique, qui a déjà fait 77 morts ces dernières semaines notamment en Guinée et au Libéria.
Le conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO "lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle apporte son appui dans la gestion de l’épidémie d’Ebola dans la région", selon un communiqué transmis vendredi à la presse lors du 44è sommet ordinaire de l’organisation sous-régionale.
Cet organe, qui s’est dit "fortement préoccupé" par l’épidémie de fièvre hémorragique, a qualifié cette dernière de "sérieuse menace pour la sécurité régionale" et de "fléau" dont la prise en charge nécessite "une réponse régionale".
LS/APA
"(...) Des souches sauvages du virus d’Ebola ont été détectés dans notre pays et particulièrement dans le périmètre du parc de Tai (Sud-ouest). Les spécialistes la baptisent Ebola Côte d’Ivoire (...) la preuve n’est pas encore faite qu’elle est virulente", a déclaré le vice-président du FPI Dr Alphonse Douaty, par ailleurs ancien ministre de la production animale et des ressources halieutiques.
S’exprimant autour du thème "analyse et propositions du FPI pour une gestion préventive de l’épidémie de la fièvre Ebola en Côte d’Ivoire", Dr Douaty a relevé que les mesures de prévention prises par le gouvernement "en plus de manquer de consistance, sont tardives et ne rassurent pas".
A en croire le vice-président du FPI le gouvernement "s’est contenté d’égrener une série de mesures (...) deux mois après la découverte du premier cas en Guinée voisin".
Pour lui, ces mesures ont été également prises sans un cadre institutionnel formel basée sur une stratégie d’ensemble, identifiant les ressources humaines, matériels et financières adéquates.
A l’issue d’un Conseil des ministres tenu, mercredi, le gouvernement ivoirien a annoncé qu’aucun cas de fièvre Ebola n’a pour l’instant été détecté en Côte d’Ivoire.
Dans la foulée, les autorités ivoiriennes ont exhorté les populations à éviter la consommation des rongeurs et la manipulation de certains animaux tels que l’agouti et le porc-épic.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), qui réunit 15 pays de la sous-région, demande l’aide de la communauté internationale pour lutter contre une épidémie de fièvre hémorragique, qui a déjà fait 77 morts ces dernières semaines notamment en Guinée et au Libéria.
Le conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO "lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle apporte son appui dans la gestion de l’épidémie d’Ebola dans la région", selon un communiqué transmis vendredi à la presse lors du 44è sommet ordinaire de l’organisation sous-régionale.
Cet organe, qui s’est dit "fortement préoccupé" par l’épidémie de fièvre hémorragique, a qualifié cette dernière de "sérieuse menace pour la sécurité régionale" et de "fléau" dont la prise en charge nécessite "une réponse régionale".
LS/APA