Abidjan - Le Comité central du Front populaire ivoirien (Fpi, parti de Laurent Gbagbo), a engagé, samedi à Abidjan, le Secrétariat général du parti à prendre les dispositions de l’organisation d’actions d’envergure notamment « des sit-in, marches et opérations ville-morte » pendant les prochains jours en Côte d’Ivoire dans une «logique de riposte graduée».
Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion des dirigeants de l'ex-parti présidentiel qui consistait à réfléchir et prendre des initiatives relatives à la situation sociopolitique du pays.
Il s'agit entre autre du transfèrement de l'ex-leader des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (Cpi), de l'opération de recensement général de la population et de l'habitat (Rgph 2014), de l'audition des victimes de la crise ivoirienne par la Commission dialogue vérité et réconciliation (Cdvr) et du dialogue politique.
Le communiqué final qui a sanctionné ces échanges et dont APA a obtenu copie sur place, stipule que « le Comité central engage instamment le secrétariat général à prendre toutes les mesures en vue d'organiser dans les meilleurs délais et dans une logique de riposte graduée, les grandes actions d'envergure dont les sit-in, les marches, les opérations villes mortes ».
Le parti de l'ancien Président Laurent Gbagbo a invité, à cet effet, ses militants et sympathisants « à la mobilisation» dans le cadre de ces «actions d'envergure futures».
Ces résolutions résultent selon le Fpi, d'un certain nombre de « dysfonctionnement » constatés dans le processus de paix et de réconciliation caractérisés par la « rupture du dialogue politique, l'échec de la Cdvr, le transfèrement de Charles Blé Goudé à la Haye, le gel des avoirs bancaires, le maintien en exil des milliers d'Ivoiriens, la justice des vainqueurs… et le passage en force » dans le cadre de l'opération du Rgph 2014 alors que les « conditions ne sont pas encore réunies ».
Au titre de l'opération du Rgph, le Président du Fpi, Pascal Affi N'guessan a réaffirmé le mot d'ordre de boycott et a exhorté les organes du parti tels que les femmes, les jeunes et les coordinations « à mettre tout en œuvre pour que le boycott soit une réussite».
L'objectif selon lui, c'est que le recensement soit un échec à « 70, 90 ou 100 pour cent », car le gouvernement est en train de tenter « un couplage voilé du recensement et de l'identification ».
Réagissant par rapport au transfèrement de Blé Goudé à la Cpi, les «refondateurs » appellent cette juridiction internationale à engager le chef de l'Etat, Alassane Ouattara «à procéder au transfèrement sans délai à la Haye de tous les auteurs de crimes connus de son camp notamment M. Soro Guillaume, chef de la rébellion (président de l'Assemblée nationale, ndlr) et tous ses chefs de guerre qui ont mis le pays à feu et à sang depuis 2002».
Ce transfèrement de l'ex «général de la rue » est « un acte supplémentaire de persécution des pro-Gbagbo et un coup de massue » au processus de réconciliation nationale, ont-ils jugé, « alors que ceux qui ont pris les armes contre la mère patrie sont promus et célébrés » par le régime Ouattara.
Se fondant sur la déclaration de l'ex-ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo, les frontistes ont exprimé à cette occasion, leur amertume devant le fait que « la direction de la surveillance territoriale (Dst) est devenue une police politique ».
C'est pourquoi, ils ont exigé « la démission du ministre Hamed Bakayoko (ministre d'Etat ivoirien, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, ndlr), pour son immixtion dans les affaires judiciaires » et ont souhaité que les Ong de défenses des droits humains initient une « enquête sur les crimes orchestrés par M. Hamed Bakayoko en vue de poursuites judiciaires éventuelles ».
JBK/ls/APA
Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion des dirigeants de l'ex-parti présidentiel qui consistait à réfléchir et prendre des initiatives relatives à la situation sociopolitique du pays.
Il s'agit entre autre du transfèrement de l'ex-leader des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (Cpi), de l'opération de recensement général de la population et de l'habitat (Rgph 2014), de l'audition des victimes de la crise ivoirienne par la Commission dialogue vérité et réconciliation (Cdvr) et du dialogue politique.
Le communiqué final qui a sanctionné ces échanges et dont APA a obtenu copie sur place, stipule que « le Comité central engage instamment le secrétariat général à prendre toutes les mesures en vue d'organiser dans les meilleurs délais et dans une logique de riposte graduée, les grandes actions d'envergure dont les sit-in, les marches, les opérations villes mortes ».
Le parti de l'ancien Président Laurent Gbagbo a invité, à cet effet, ses militants et sympathisants « à la mobilisation» dans le cadre de ces «actions d'envergure futures».
Ces résolutions résultent selon le Fpi, d'un certain nombre de « dysfonctionnement » constatés dans le processus de paix et de réconciliation caractérisés par la « rupture du dialogue politique, l'échec de la Cdvr, le transfèrement de Charles Blé Goudé à la Haye, le gel des avoirs bancaires, le maintien en exil des milliers d'Ivoiriens, la justice des vainqueurs… et le passage en force » dans le cadre de l'opération du Rgph 2014 alors que les « conditions ne sont pas encore réunies ».
Au titre de l'opération du Rgph, le Président du Fpi, Pascal Affi N'guessan a réaffirmé le mot d'ordre de boycott et a exhorté les organes du parti tels que les femmes, les jeunes et les coordinations « à mettre tout en œuvre pour que le boycott soit une réussite».
L'objectif selon lui, c'est que le recensement soit un échec à « 70, 90 ou 100 pour cent », car le gouvernement est en train de tenter « un couplage voilé du recensement et de l'identification ».
Réagissant par rapport au transfèrement de Blé Goudé à la Cpi, les «refondateurs » appellent cette juridiction internationale à engager le chef de l'Etat, Alassane Ouattara «à procéder au transfèrement sans délai à la Haye de tous les auteurs de crimes connus de son camp notamment M. Soro Guillaume, chef de la rébellion (président de l'Assemblée nationale, ndlr) et tous ses chefs de guerre qui ont mis le pays à feu et à sang depuis 2002».
Ce transfèrement de l'ex «général de la rue » est « un acte supplémentaire de persécution des pro-Gbagbo et un coup de massue » au processus de réconciliation nationale, ont-ils jugé, « alors que ceux qui ont pris les armes contre la mère patrie sont promus et célébrés » par le régime Ouattara.
Se fondant sur la déclaration de l'ex-ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo, les frontistes ont exprimé à cette occasion, leur amertume devant le fait que « la direction de la surveillance territoriale (Dst) est devenue une police politique ».
C'est pourquoi, ils ont exigé « la démission du ministre Hamed Bakayoko (ministre d'Etat ivoirien, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, ndlr), pour son immixtion dans les affaires judiciaires » et ont souhaité que les Ong de défenses des droits humains initient une « enquête sur les crimes orchestrés par M. Hamed Bakayoko en vue de poursuites judiciaires éventuelles ».
JBK/ls/APA